Les historiens contredisent le récit officiel de l’islam et Oumma com reprend !!!

Photo : Les manuscrits de Sanaa, le plus ancien texte du Coran qui a été retrouvé, est un palimpseste (texte écrit sur une première écriture, grattée ou lavée) qui diffère de la version actuelle du Coran.

Voilà qui va apporter de l’eau au moulin de notre ancien contributeur Jacques Lenormand qui a consacré des dizaines d’articles à revenir sur les véritables origines du Coran en s’appuyant sur l’archéologie notamment. Là où ça devient intéressant, c’est que même Oumma com ne nie pas, ne remet pas en cause… Par contre combien de décennies, voire de siècles va-t-il falloir pour que les 57 pays musulmans revoient leur constitution fondée sur un Coran menteur et un Mahomet probablement inventé de toutes pièces ? L’islam, c’est tellement pratique pour obliger le peuple à filer doux…

Christine Tasin

 

Photo : Les manuscrits de Sanaa, le plus ancien texte du Coran qui a été retrouvé, est un palimpseste (texte écrit sur une première écriture, grattée ou lavée) qui diffère de la version actuelle du Coran.

Une véritable révolution est en marche concernant les origines de l’islam après la publication, en 2019, du « Coran des historiens » qui remet tout en cause. Même le site de référence des musulmans en France « Oumma.com » reconnaît que La Mecque n’existait pas au temps de Mahomet ou que le Coran est le fruit d’un long processus éditorial.

Enquête autour de la vérité sur l’islam.

Oumma.com, le site de référence des musulmans en France, a publié une série d’articles se référant à ces recherches. Par exemple : « L’islam à l’épreuve de ses origines », « Origines de l’islam : écueil du discours musulman », « Origines de l’islam : le tabou musulman ? » ou encore « Origines de l’islam : le déni musulman » expliquant qu’ « une révolution copernicienne est en train de balayer le champ des études historiques sur les premiers temps de l’islam » en invitant « à ne pas nier l’évidence des acquis de la recherche historique » qui « ébranlent profondément l’historiographie musulmane des premiers temps de l’islam ».

En substance, il semble d’abord que « La Mecque n’existait pas au temps de Mahomet » (sic). Alors que le récit traditionnel islamique fait remonter la ville à Abraham ou même à Adam, la présentant comme « la mère des cités » (Coran 42,7), un carrefour « florissant » de grandes routes commerciales, y décrivant élevage, pêche et végétation abondante (blé, dattes, olives, vignes, …), tous ces éléments sont formellement contredits par les découvertes historiques.

On a pu recenser en Arabie, avant l’islam, vingt-deux sanctuaires païens de forme cubique, appelés eux aussi « Kaaba ». La pratique de tourner autour d’une pierre est déjà attestée dans l’Arabie préislamique idolâtre ou chez les Nabatéens — et les Juifs aussi faisaient exactement cela : 7 fois autour du Temple. La Mecque, avec son pèlerinage et des rituels de même type, semble n’émerger qu’un siècle après Mahomet et auparavant, de 640 à 725, l’orientation de la prière (qibla) n’était jamais vers l’Arabie mais plutôt vers Jérusalem ou Pétra. Enfin, toute une série de faits concordants (descriptions, climat, eau, toponymie, linguistique, caravansérail des Quraychites, archéologie, guerres, témoignages, etc.) font localiser certains événements fondateurs de l’islam « près de Lattaquié » dans le nord de la Syrie, très loin de La Mecque. Elle ne devient centrale qu’à partir de 822, « au IXe siècle » explique Oumma.com qui conclut : « La Mecque serait une création tardive des califes omeyyades ».

Le Coran, de son côté, apparaît non comme tombé du Ciel mais comme le fruit d’un long processus d’édition, sur environ un siècle, sous l’autorité des califes : les plus anciens manuscrits découverts à Sanaa au Yémen en 1972, analysés par les paléographes allemands Gerd & Elisabeth Puin, sont « datés de la deuxième moitié du VIIe siècle » et « probablement rescapés d’autodafés ordonnés par les califes ». Le livre de l’islam a donc « été élaboré dans le temps » et « procède d’un travail éditorial ». « Les études sur les manuscrits anciens révèlent des activités manifestes de réécritures et de corrections du texte » et « attestent de la circulation de versions concurrentes jusqu’au VIIIe siècle. »

La figure de Mahomet enfin est également devenue très floue : « l’examen des témoignages non-musulmans contemporains du Prophète et des premières conquêtes arabes dressent de lui un portrait tout à fait étranger à la biographie convenue qu’en donnent Sira et Sunna » écrites du VIIe au Xe siècles sous l’autorité de califes exerçant un pouvoir absolu qui leur a permis de réécrire l’histoire. C’est ainsi qu’on constate « un véritable trou noir » de 150 ans entre la mort de Mahomet vers 632-635 et les premiers écrits musulmans qui contredisent les autres sources. Par exemple, il est établi qu’au départ et jusqu’à la prise de Jérusalem en 637, certaines factions arabes subissent l’influence déterminante de courants juifs ou judéo-chrétiens, mais tout cela sera gommé et oublié par la suite dans le discours qui se fixe à la fin du premier millénaire.

Comment un récit islamique officiel si différent a-t-il alors pu se constituer ? La vidéo « L’islam est faux » publiée sur Internet propose l’explication la plus logique : les califes avaient objectivement intérêt à glorifier la figure de Mahomet dont ils se proclamaient les successeurs. Avec à la clé la justification « divine » d’une autorité absolue leur permettant de revendiquer le pouvoir, l’argent, les femmes et la soumission de tous leurs sujets au nom de la religion.

Toutes ces découvertes sont « accablantes pour la crédibilité du discours musulman » (sic) si l’on en croit les articles du site Oumma.com ou les chercheurs du site Al-Kalam qui vient de se lancer. Tout cela devrait continuer à provoquer de grands débats et de grands remous dans l’avenir car effectivement « une véritable révolution est en marche dans les milieux de la recherche islamologique ».

Olivier Bonnassies

https://www.laselectiondujour.com/historiens-contredisent-recit-officiel-islam-n2231

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6 Comments

  1. Grand bien leur fasse !
    S’ils reconnaissent que ce texte n’est plus œuvre divine mais simplement des écrits remaniés et regroupés en un livre , le coran, de plusieurs individus, cela enlèvera du pouvoir aux imams.

  2. Si cette découverte fait son petit bonhomme de chemin, n’hésitons pas à l’amplifier, la répandre, la divulguer le plus possible : tous ces abrutis de muzzs vont se mettre sur la gueule comme jamais, ça nous fera du spectacle et des vacances…

  3. c’est comme la Bible qui est le fruit de différents aménagements de vieilles traditions séculaires. Tout ceci incite à penser que les différents Livres ne sont en réalité que des outils politiques qui ont servi à des castes à fédérer autour d’elles des populations à l’origine diverses dans leurs modes de pensée et de vivre. Le vrai logicien en conclura que ces ouvrages n’ont rien à voir avec un dieu quelconque mais tout avec la politique humaine. D’ailleurs Jésus n’était-il pas l’Homme Révolté de Camus qui voulait renverser la caste établie de sont temps ???

  4. Merci aussi à Jacques Lenormand qui a ouvert, dans ces colonnes, la voie à l’examen des travaux des historiens sur l’islam.

  5. Merci pour cet article. On voit que la Vérité fait son chemin et que les défenseurs de l’islam sont contraints d’en tenir compte. C’est un immense progrès.

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