Biden, le prix de la pacification

Cela faisait déjà quelque temps que les murmures s’étaient  transformés en voix claires, et que les soupçons qui nous faisaient grimacer un sourire ne le sont plus, surtout au sein des rangs démocratiques. Joe Biden est traité de limace, et ses faux pas, sa faiblesse, ses hésitations, ses erreurs, sa pacification n’amusent plus personne.

Biden ressemble à un vieux cheval de course qui ne peut plus s’engager dans une nouvelle compétition. Il fait presque pitié et si ses erreurs et ses faux calculs n’étaient pas aussi préjudiciables pour Israël que pour les USA, on pourrait presque le regretter.

Ces derniers mois, devant la scène, le public, on pouvait facilement deviner la présence d’un souffleur… Obama en a fait sa marionnette et l’obéissant Joe Biden, a rempli les promesses qu’il avait sans doute faites à Barak Obama avant son élection.

Mais est-ce que le monde libre peut se permettre un acteur de son importance donnant des signes d’exhaustion extrême, d’un manque abyssal d’objectivité ?

Car, il faut le reconnaître, Biden est à bout du rouleau et tous les remèdes pour le remettre sur les rails, sont devenus inefficaces. Ce n’est pas tant la vieillesse et l’âge, que l’érosion.

Finalement, la confrontation entre Trump et Biden a démontré que les soupçons ne sont plus des soupçons mais bien une réalité, puisque les démocrates ont misé sur un cheval qui ne peut plus concourir.

En vérité, le monde n’était pas dirigé par Biden, mais bien par Barak Obama, surtout en ce qui concerne le problème juif et israélien. L’embargo des armes dans un moment si critique nous en rappelle un autre durant le règne de Barak Obama, lors d’une conflagration avec le Hamas.

a) Pendant la guerre de 2014 avec le Hamas, les États-Unis ont retardé la livraison en Israël de missiles air surface de précision Hellfire.

b) Et des obus de chars.

c) Il a également institué des « mesures supplémentaires » dans le processus d’envoi des armes en Israël.

d) Après que Netanyahu a souligné les efforts d’Israël pour atteindre avec une précision extrême les cibles terroristes de Gaza pendant la guerre de l’été 2014, Kerry, ignorant que son micro était en marche, a tourné en dérision l’affirmation israélienne : « C’est une sacrée opération précise, c’est une sacrée opération précise », a répété sarcastiquement Kerry à un conseiller. (En novembre 2011, dans un autre échange par entendu par inadvertance, lors d’un sommet du G-20 à Cannes, le président de l’époque de la France, Nicolas Sarkozy, avait dit à Obama qu’il ne pouvait pas supporter Netanyahu, qu’il a traité de « menteur » et Obama lui a répondu : « Vous en avez marre de lui mais moi je dois traiter avec lui encore plus souvent que vous ».)

https://fr.timesofisrael.com/les-67-elements-qui-separent-obama-disrael/

Cela fait suite à une avalanche de compromis offerts  à l’Iran, comme si Obama cherchait à narguer Netanyahu. En vérité, si Netanyahu lui était désagréable, aucun d’entre nous ne peut omettre de constater l’indulgence d’Obama envers les pays arabes et le nucléaire iranien en particulier. En principe, on peut facilement conclure qu’Obama désirait hâter l’anéantissement d’Israël, mais est-ce réellement son intention ?

Et en effet, Obama et Biden ont accordé à l’Iran le temps nécessaire d’établir son empire en multipliant ses proxys et accroissant son armée, son arsenal, alors qu’en parallèle, l’Occident a diminué le sien et leurs armées n’en sont qu’un spectre, puisque incapables de se mesurer aux problèmes de leur quotidien… Quant à celle des USA, l’échantillon Taliban est très convaincant. Quant au nucléaire iranien, il progresse à grande vitesse – personne n’est là pour lui mettre un frein.

Un petit calcul nous mène vers un Iran qui s’est installé en Iraq, en Syrie, au Liban, au Yémen et tisse sa toile d’araignée en Jordanie, en Judée et Samarie, en Turquie et avec la Russie… on se demande si c’est vraiment Israël qui est ciblé ? Peut-être en qualité d’allié des USA, n’empêche qu’il n’est toujours pas l’objectif principal.

Quoiqu’il en soit les dernières menaces d’anéantissement d’Israël par l’Iran, si jamais il ose attaquer le Liban, ne laissent plus de doute que l’Iran se sent capable de se mesurer aux USA et à l’ensemble des pays occidentaux, dont le silence devant les menaces iraniennes est plus qu’assourdissant.

Thérèse Zrihen-Dvir

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