Et si Macron appelait l’extrême droite à son secours ?

15 juin 2024, Suisse. Macron au prétendu sommet  pour la paix en Ukraine… sans Poutine !

Avant de fustiger cette théorie farfelue, permettez que j’expose mes arguments.

Jusqu’à présent, on le sait, Macron a pratiqué une politique exagérément pro européenne totalement antinomique avec les intérêts nationaux, à tel point que le résultat catastrophique auquel il fallait s’attendre, échoit bien avant la fin de son « règne » et vient d’être sanctionnée sévèrement dimanche dernier.

On imagine sa fureur de perdre la face dans un scrutin censé le récompenser pour sa bonne conduite européiste, lui permettant de se positionner en potentiel futur PDG des États Unis d’Europe, il perd un instant les pédales et prononce la dissolution que personne n’avait envisagé.

Çà c’est pour la version des médias, qui pour le coup n’y voient  que du feu.

En réalité, Macron est un piètre président mais certainement pas un idiot, inimaginable qu’il n’ait pas prévu de longue date, la cuisante défaite annoncée sans cesse par les sondages.

Il sait la dette insurmontable et certainement pas en voie de baisse d’ici à 2027.

Il connaît la colère sociale qu’il a pu toucher du doigt au salon de l’agriculture.

Il est parfaitement au fait de l’insécurité grandissante, largement pourvue par une immigration totalement hors de contrôle.

Il est impuissant à restaurer les services régaliens de l’état, police, justice, armée.

C’est la même chose pour la santé publique.

Le prétexte de la guerre en Ukraine utilisé pour sa réélection en 2022 est caduque et même aggrave la révolte d’un peuple, à qui l’on sert fièrement une aide militaire et financière étrangère, tandis qu’on le réprime socialement avec la réforme des retraites et dernièrement celle des droits au chômage. 

Macron s’aperçoit donc qu’il est non pas au bout du rouleau, mais que le dévidoir est vide alors qu’ assis sur son trône, ses arrières sont encore grassement encombrés.

Il faudrait être totalement ignare pour envisager que le score du 9 juin ne soit qu’un accident.

L’idée de placer le RN au pouvoir ne fait qu’un tour dans son esprit tortueux, la stratégie doit être immédiatement mise en œuvre, tant pis pour les « amis », qu’ils aillent se faire voire, Lemaire et Darmanin qu’il déteste en seront pour leurs frais et adieu Berthe leurs espoirs présidentiels, de même que ceux du prodige Gabriel, le seul impératif est son avenir personnel.

Vient le temps des élections, qui consacre comme prévu, la bête immonde que l’on feint de combattre.

Bardella installé à Matignon peut même bénéficier d’un coup de main inattendu de la part de Macron, qui cède à presque toutes ses exigences.

A part la situation économique qu’il ne peut rétablir, le jeune premier ministre nationaliste remet un ordre  sécuritaire certain et améliore la lutte contre l’immigration, expulse les criminels et délinquants emprisonnés donc assainit la surpopulation carcérale, déclare la vraie guerre aux cartels et taille dans le vif d’une fraude sociale ruineuse.

Il n’en faut pas plus au peuple furieux qui constatant une réelle volonté de  fermeté suivie d’effets tangibles, se radoucit et du bout des lèvres approuve la nomination judicieuse du président.

Macron sort certes très affaibli de sa misérable décennie gouvernementale, mais les derniers mois positifs de son mandat estompent son incurie, il peut désormais vaquer à ses occupations et éventuellement préparer son retour en 2032.

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