Pour se remettre des élections…
Adapté d’une Série Noire U.S. de Joseph Harrington, « Dernier domicile connu » a gagné sa place dans les classiques du polar français
https://ok.ru/video/91260455639
Synopsis
Lino Ventura en flic intègre et Marlène Jobert qui joue une jeune fliquette novice, nouvelle coéquipière d’un Lino Ventura saqué par sa hiérarchie et amer. Ensemble, ils vont devoir dénicher le témoin d’un meurtre, en cavale depuis cinq ans, et ils n’ont qu’une semaine pour y parvenir.
Bande-annonce
L’intérêt principal de ce polar réaliste est la description minutieuse du travail de fourmi d’une enquête policière dans les années 60 : les flics manquent de moyens, ils vont à pied d’un lieu à l’autre, d’un témoin au suivant, tombent sur des culs-de-sac, passent des nuits à lire des registres…
L’autre intérêt du film réside dans l’extraordinaire alchimie entre Lino Ventura, désabusé et lucide et Marlène Jobert enthousiaste et idéaliste. À son contact, il devient chaleureux et elle apprend à la dure les ficelles du métier.
À revoir donc, en sachant qu’il a vieilli. Mais pour revoir la France d’avant le Grand Remplacement, du temps où les taxis étaient conduits par des autochtones et n’étaient pas aux mains de mafias importées (voir ici ce qu’en dit Jean Messiah).
Un chauffeur de taxi
La formidable bande originale de François de Roubaix
Photos, article
Lino Ventura
Marlène Jobert
Alain Mottet
Beatrice Arnac
Germaine Delbat
Colette Mars et Lino Ventura
Michel Constantin
Luc Bartholome et Marlene Jobert
Quelques films avec Lino Ventura…
Le rouge est mis – Jean Gabin – Lino Ventura (1957) NB
https://ok.ru/video/2700027431512
Le Fauve est lâché (1959)
https://ok.ru/video/1504180439704
12 Heures d’Horloge – Lino Ventura, Laurent Terzieff, Hannes Messemer (1959) NB
https://ok.ru/video/2944449055320
Le bateau d’Emile (1962) – Lino Ventura, Michel Simon, Pierre Brasseur, Annie Girardot.
https://ok.ru/video/94929816150
Monsieur Gangster – Lino Ventura, Bernard Blier (1963)
https://ok.ru/video/3412815317504
Les Grandes gueules – Bourvil, Lino Ventura, Marie Dubois, Michel Constantin (1965)
https://ok.ru/video/2100665584216
Ne nous fâchons pas (1966)
https://ok.ru/video/890503695000
L’aventure, c’est L’aventure Aventure (1972) Jacques Brel, Lino Ventura, Charles Denner, Aldo Maccione
https://ok.ru/video/2871033596568
Le silencieux (1973)
https://ok.ru/video/1507479390872
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Ce qui faisait la qualité de ces films c’est qu’ils racontaient de vraies histoires (pas des pamphlets politiquo-soviologiques), que les acteurs étaient de bons comédiens pas des starlettes à la recherche d’une reconnaissance, que les hommes étaient des hommes et les femmes des femmes et que les réalisateurs avaient de la rigueur (non, ce n’est pas un gros mot) dans leur métier.
Ah, c’était l’âge d’or du cinéma français. Entre les années 50 et les années 80 (bon, allez, je vais pousser jusqu’à 1990/91), il y avait toute une palanquée d’excellents films qui sortaient. Même certains films méconnus du grand public étaient des petites pépites.
Formidable, je ne m’en lasse pas. Lino et Marlène !
Ce qui a change au niveau de la criminalite depuis cette epoque ?
A mon avis, c est que la police actuellement arrive a attraper le coupable beaucoup plus rapidement mais en revanche la Justice est beaucoup plus laxiste envers celui ci.
La police avance et la justice recule.
On dira que c’est un tango. 😉
Vos articles sont toujours épatants. Mille fois merci.
C’est moi qui vous remercie mille fois !
C’était si bon la France avant la chute. Le cinéma d’aujourd’hui avec ses acteurs débiles me donne envie de vomir.
Dernier domicile connu : Un film formidable, en effet que j’ai vraiment beaucoup aimé et revu quasiment chaque fois qu’il passait à la télé. Le duo Lino/Marlène est magique. Du suspense … Un film comme on n’en fait plus !
Lino Ventura incarne la force tranquille, économe de gestes et de paroles, tout le contraire des insupportables agités déconstruits, incertains et « blablateurs » à l’honneur aujourd’hui qui veulent se donner « l’air » mais qui n’ont pas « l’air » du tout (comme disait Jacques Brel).