EN RÉPLIQUE AU VA-T-EN GUERRE MACRON, IL FAUT SE SOUVENIR OU PRENDRE CONNAISSANCE DU DISCOURS POUR LA PAIX DU PRÉSIDENT JOHN F. KENNEDY
LE 10 JUIN 1963, SUITE À LA CRISE DES MISSILES DE CUBA
En ce 10 juin 2024, les temps ont bien changé, depuis le célèbre discours de paix du Président John F. Kennedy, le 10 juin 1963. Des mots qui devraient résonner à l’oreille des dirigeants de l’Occident collectif dégénéré qui cherche la confrontation avec la Russie dans une guerre sans fondement. Une haine irrationnelle s’est emparée des esprits de ces dirigeants, de leurs valets médiatiques et finit par empoisonner les cerveaux d’une partie non négligeable de l’opinion publique, toujours sensible aux soi-disant sachants. Une opinion publique devenue paresseuse par le consumérisme venu dès 1945 d’Amérique et qui la fait se vautrer dans la ouate, au point de croire que rien de grave n’arrivera jamais.
Je ne vois pas les valets médiatiques du dégénéré Macron, premier des faucons de l’UE, soumis à une Amérique qui n’est plus celle de 1963, mais celle d’un empire en déclin, marquer leur désapprobation aux propos du discours pathétique du psychopathe de l’Élysée, le 5 juin 2024 à Saint Lô :
« Alors que les périls montent, comme les maquisards et les SAS de Saint-Marcel, vous rappelez que nous sommes prêts à consentir aux mêmes sacrifices, pour défendre ce qui nous est le plus cher, notre terre de France et nos valeurs républicaines. Je sais notre pays fort d’une jeunesse audacieuse, vaillante, prête au même esprit de sacrifice que ses aînés. »
Discours hors sol, qui n’est en aucun cas raccord avec la géopolitique du jour. Nous ne sommes pas agressés. Nous ne sommes en guerre contre personne et personne n’est en guerre contre nous. Le seul qui est en guerre contre nous, c’est Macron, dans ses intérêts strictement personnels.
A cette médiocrité parasitaire, voici ce que disait gravement le Président John F. Kennedy, le 10 juin 1963 à partir de l’Université de Washington D.C, dans son resté mondialement célèbre discours pour la paix, inspiré, pour donner suite à la crise des missiles de Cuba, en octobre 1962. Kennedy était déterminé à construire une meilleure relation avec l’Union Soviétique, afin de décourager d’autres menaces de guerres nucléaires. Il croyait que le Premier Soviet, Nikita Khrouchtchev, était également intéressé par un renouvellement des relations américano-soviétiques. Soit dit en passant, Khrouchtchev était Ukrainien.
« De quel genre de paix je parle ? Quel genre de paix recherchons-nous ? Il ne s’agit pas d’une Pax Americana imposée au monde par les armes de guerre américaines. Pas la paix de la tombe ou la sécurité de l’esclave. Je parle d’une paix véritable, le genre de paix qui rend la vie sur terre digne d’être vécue, le genre de paix qui permet aux hommes et aux nations de grandir, d’espérer et de construire une vie meilleure pour leurs enfants – pas seulement la paix pour les Américains mais la paix pour tous. Tous les hommes et toutes les femmes – pas seulement la paix à notre époque mais la paix pour tous les temps.
Je parle de paix à cause du nouveau visage de la guerre. La guerre totale n’a aucun sens à une époque où les grandes puissances peuvent maintenir des forces nucléaires importantes et relativement invulnérables et refuser de se rendre sans recourir à ces forces. Cela n’a aucun sens à une époque où une seule arme nucléaire contient près de dix fois la force explosive délivrée par toutes les forces aériennes alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Cela n’a aucun sens à une époque où les poisons mortels produits par un échange nucléaire seraient transportés par le vent, l’eau, le sol et les semences jusqu’aux coins les plus reculés du globe et jusqu’aux générations encore à naître.
Aujourd’hui, dépenser chaque année des milliards de dollars en armes acquises afin de garantir que nous n’aurons jamais besoin de les utiliser est essentiel au maintien de la paix. Mais il est certain que l’acquisition de ces stocks inutiles – qui ne peuvent que détruire et jamais créer – n’est pas le seul moyen, et encore moins le plus efficace, d’assurer la paix.
Je parle donc de la paix comme de la fin rationnelle nécessaire des hommes rationnels. Je me rends compte que la poursuite de la paix n’est pas aussi dramatique que la poursuite de la guerre – et souvent les paroles de celui qui la poursuit tombent dans l’oreille d’un sourd. Mais nous n’avons pas de tâche plus urgente.
Certains disent qu’il est inutile de parler de paix mondiale, de droit mondial ou de désarmement mondial – et que cela ne servira à rien tant que les dirigeants de l’Union soviétique n’adopteront pas une attitude plus éclairée. J’espère qu’ils le feront. Je crois que nous pouvons les aider à y parvenir. Mais je crois aussi que nous devons réexaminer notre propre attitude – en tant qu’individus et en tant que nation – car notre attitude est aussi essentielle que la leur. Et chaque diplômé de cette école, chaque citoyen réfléchi qui désespère de la guerre et souhaite apporter la paix, devrait commencer par regarder en lui-même, en examinant sa propre attitude à l’égard des possibilités de paix, à l’égard de l’Union soviétique, à l’égard du cours de la guerre froide. et vers la liberté et la paix ici chez nous.
Premièrement : examinons notre attitude envers la paix elle-même. Nous sommes trop nombreux à penser que c’est impossible. Trop de gens pensent que c’est irréel. Mais c’est une croyance dangereuse et défaitiste. Cela conduit à la conclusion que la guerre est inévitable, que l’humanité est condamnée et que nous sommes aux prises avec des forces que nous ne pouvons pas contrôler.
Nous ne devons pas accepter ce point de vue. Nos problèmes sont créés par l’homme et peuvent donc être résolus par l’homme. Et l’homme peut être aussi grand qu’il le souhaite. Aucun problème du destin humain n’échappe aux êtres humains. La raison et l’esprit de l’homme ont souvent résolu des problèmes apparemment insolubles – et nous pensons qu’ils peuvent recommencer.
Je ne fais pas référence au concept absolu et infini de paix et de bonne volonté dont rêvent certains fantasmes et fanatiques. Je ne nie pas la valeur des espoirs et des rêves, mais nous invitons simplement le découragement et l’incrédulité en en faisant notre seul et immédiat objectif.
Concentrons-nous plutôt sur une paix plus pratique et plus réalisable – fondée non pas sur une révolution soudaine de la nature humaine mais sur une évolution progressive des institutions humaines – sur une série d’actions concrètes et d’accords efficaces qui sont dans l’intérêt de toutes les parties concernées. . Il n’existe pas de clé unique et simple pour parvenir à cette paix, ni de formule grandiose ou magique pouvant être adoptée par une ou deux puissances. La véritable paix doit être le produit de nombreuses nations, la somme de nombreux actes. Elle doit être dynamique et non statique, évolutive pour relever le défi de chaque nouvelle génération. Car la paix est un processus, une manière de résoudre les problèmes.
Avec une telle paix, il y aura toujours des querelles et des conflits d’intérêts, comme il y en a au sein des familles et des nations. La paix mondiale, comme la paix communautaire, n’exige pas que chaque homme aime son prochain ; elle exige seulement qu’ils vivent ensemble dans une tolérance mutuelle, soumettant leurs différends à un règlement juste et pacifique. Et l’histoire nous enseigne que les inimitiés entre nations, comme entre individus, ne durent pas éternellement. Aussi figés que puissent paraître nos goûts et nos aversions, le cours du temps et les événements apporteront souvent des changements surprenants dans les relations entre nations et voisins.
Alors persévérons. La paix ne doit pas nécessairement être irréalisable et la guerre n’est pas nécessairement inévitable. En définissant plus clairement notre objectif, en le rendant plus gérable et moins lointain, nous pouvons aider tous les peuples à le voir, à en tirer de l’espoir et à avancer irrésistiblement vers lui. »
.
Sur ce lien vous trouverez l’intégralité de ce discours remarquable traduit intégralement en français.
Et pour ceux qui comprennent l’anglais, en voici la traduction en image sur le lien suivant :
https://www.youtube.com/watch?v=0fkKnfk4k40&t=5s
Depuis ses fonctions au cabinet du Président Hollande, l’homme Macron, est destiné à nous détruire. Nous devrions être en guerre, contre lui. Où sont les parlementaires pour appeler à sa destitution ? Article 68. Ces parlementaires destinés à défendre nos intérêts ? Pourquoi l’armée ne désobéit-elle pas à ce monstre ? La réponse est que tous, se vautrent dans le confort des grasses rémunérations payées par nous le peuple. Alors, peuple de France : DEBOUT !
Sylvia Bourdon
1,592 total views, 1 views today
comparer macron et kennedy : faut oser !
Je n’écouterai pas le bellâtre, je ne l’ai pas écouté à la télé.
Il me hérisse, me donne envie de vomir, dès qu’il ouvre la bouche des tombereaux de mensonges en sortent, comme dans le conte où les vilaines filles de la méchante belle-mère ouvraient la bouche d’où sortaient des crapauds, des vers et des serpents.
c’est une des raisons pour laquelle il a été assassiné , il voulait nettoyer CIA , FBI… gangrené , il n’a certes pas mesurer a qui il s’attaquait
Il y a un film « 13 jours en octobre » qui raconte la crise des missiles de cuba .Mais les différents hommes d’état au pouvoir étaient d’une autre étoffe.La librairie Kennedy près de Boston est un hommage à cet homme d’Etat..Maintenant tous les politiciens ne sont intéressés que par le pouvoir et l’argent et se désinteressent totalement du peuple jusqu’à l’envoyer se battre contre la grande Russie qui est devenue .pays démocratique.
Il n’y a jamais eu de paix véritable sur cette planète. Même si elle n’était peuplée que de cent individus, ces derniers trouveraient le moyen de s’étriper, encouragés en cela par quelques manipulateurs comme il en existe à toutes les époques. C’est un mystère insondable de l’humanité.
C’est une bonne idée de rappeler ce discours que je ne connaissais pas. Merci Sylvia Bourdon.
Bonjour Syvia, merci pour ce rappel… si on commence à comparer Kennedy qui certes n’était pas un saint à Macron on se suicide ! Qu’avons-nous fait pour mériter cela ?
C.Q.F.D J’ai lu quelque part qu’il était fort possible que Kennedy ait été assassiné justement à cause de ce discours qui ne plaisait pas aux va-t-en guerre et notamment à ceux qui vivaient de l’industrie de la guerre..
Nous savons aujourd’hui par Robert F Kennedy Jr que c’est la CIA qui l’a fait assassiner. Les raisons sont obscures, comme tout ce que fait la CIA.
La raison est que Kennedy s’opposait à ce qu’Israel dispose de l’arme nucléaire .
Merci pour l’iinfo Apocalypse ; des sources ?
Ah, vous en posez des questions gênantes, madame Tasin…