L’Europe peut mourir, selon Macron… L’Europe de Macron ? Si seulement…

Macron et Attal en mode panique

La fébrilité est désormais saisissable dans le camp présidentiel, à l’approche du scrutin européen du 09 juin prochain, dans moins d’une semaine donc et le Rassemblement National est devenu l’unique objet de rhétorique des macronistes, sans réels arguments.

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Ils entretiennent la peur de ce qu’ils appellent l’extrême-droite française, mais qui n’en est pas une, à comparer aux partis extrémistes hollandais ou autrichiens, par exemple. Macron explique que l’Europe « peut mourir »… quelle Europe ? Celle de la guerre à la Russie, celle des sanctions aux Russes qui ont tué notre économie, celle de la vaccination presque obligatoire avec ses conseils de défense secrets, son vaccin dont personne ne connaît les ingrédients, celle de la dette, celle des normes impensables imposées aux automobilistes, celle d’une transition énergétique sans base scientifique… ? Qui a peur de voir mourir cette Europe là ? Personne. Et Hayer d’en remettre une couche : « Il nous faut plus d’Europe », mais encore, plus de l’Europe décrite plus haut ? On ne voit pas trop de quoi elle parle. Attention, avec le RN, ce sera pire. Qu’est ce qui pourrait être pire ? Le verbiage de Renaissance se passe du moindre argument rationnel et pour cause, il n’y a pas de bilan viable à proposer aux électeurs pour leur donner envie de cette Europe incarnée par une Von-der-Leyen, dans la toute puissance, à la gestion opaque et à l’arrogance sans limite.

Mais il y a pire : Hayer ne tient pas la route. Ça finit par bien se voir. On se demande par qui et comment elle a été choisie. Elle n’en finit plus de se répandre en âneries et trop c’est trop. Attal s’est cru obligé de mettre les pieds dans le plat, non pas qu’il dise des trucs plus enviables, mais il est Premier Ministre et même s’il n’est pas candidat, il fait campagne, ce qui normalement ne devrait pas être, car il ajoute son temps de parole officieusement, mais pas officiellement. Il débarque sur un plateau télé où il n’est pas invité, se fait mal voir, prend d’autorité la place de Hayer, mais il est Premier Ministre, alors ça ronchonne, mais ça ne proteste pas. Macron fait de même, lui qui ne peut pas s’empêcher de dire son mot sur tout, va tenter de limiter la casse, il arrivera au contraire, comme toujours. Le voilà qui préempte la télévision jeudi soir, pour haranguer la foule, en s’imaginant qu’il va faire un tabac et renverser le cours des choses à lui tout seul. Il prétexte qu’il va parler de la guerre en Ukraine, de l’économie et va en réalité, faire campagne, pensant sans doute qu’on ne le voit pas arriver.

Et de relever toutes les fautes de campagne du camp national, alors même que le camp macroniste enfreint systématiquement toutes les règles de la campagne électorale en profitant du pouvoir qu’il détient sur les médias, qu’il subventionne massivement, avec notre argent, rappelons le. Ces derniers, en cas de déculottée, auront l’air malin, eux qui nous racontent que depuis l’arrivée de Jupiter au pouvoir, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et que l’homme a su gérer tous les avatars qui lui sont tombés sur le dos : les Gilets Jaunes, le Covid, la guerre et l’inflation. Il n’a rien géré du tout, il a provoqué et organisé la ruine de la France. Lesquelles ruines fument encore à Nouméa. Et les journalistes bien en cours ont menti, ciré les pompes, profité des subventions et des accointances avec le pouvoir. Cette défaite électorale, si elle a lieu et nous l’espérons, sera le désaveu cinglant de leur travail, non pas d’information mais de propagande éhontée.

Ce parti, emmené par cet homme, conformément à l’image qu’il donne depuis quelques années, est obnubilé par la perspective de perdre le pouvoir, de voir la barre du navire confiée à quelqu’un d’autre. Et par essence, être un démocrate, c’est accepter l’alternance, sinon, ce n’est pas de la démocratie, c’est de la dictature. Elle n’est bien sûr pas assumée, comme en Chine, mais elle se cache derrière la classification de l’adversaire comme étant inapte et surtout indigne de gouverner. Allons donc. En Italie, Meloni, présentée pendant sa campagne comme étant la candidate de l’Extrême Droite, a-t-elle provoqué un séisme institutionnel ? En réalité, le camp macroniste et ceux qui vont avec au niveau européen, n’ont pas peur de l’extrême droite, ils ont surtout peur que des gens honnêtes et incorruptibles, si d’aventure c’était le cas des gens d’extrême droite, mettent le nez dans leurs sombres affaires, demandent des états des lieux, des comptes et des déclassifications de documents. On aimerait savoir par exemple, qui a intérêt à promouvoir la guerre en Ukraine, comment sont arrivés les vaccins, ce qu’ils contiennent, combien nous les avons payés, qui décide de faire venir les millions de migrants africains et pour quelles raisons et bien d’autres choses encore. Ce sont bien les réponses à ces questions dont a peur cette Europe là et qu’un parti d’opposition pourrait chercher à obtenir, en fouillant dans des archives qui ne doivent pas sentir très bon, au vu de l’affolement qui saisit les « gentils », à quelques jours du scrutin. Il va rester, comme unique chance de rester au pouvoir, une technique parfaitement connue, celle de la machine électronique de « traitement des résultats électoraux », dont on soupçonne déjà les actions dans le monde dit libre… à voir. Et si des fois la défaite est actée, ce sera la faute de Valérie Hayer qui n’a pas été à la hauteur, l’honneur sera sauf, ce n’est toujours pas moi, c’est Valérie.

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https://t.me/R_P_France

Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

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