JO : plus on expulse 
de migrants, plus on a de quoi s’inquiéter

Pour appuyer les dires d’un collectif pro-migrants baptisé Le Revers de la Médaille dénonçant, ce lundi 3 juin, « les expulsions des personnes (migrantes ou non) » en raison de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques qui contribue à “l’intensification” des “expulsions de campements de rue de personnes exilées », France Info a publié les chiffres de la préfecture de région Île-de-France concernant les expulsions depuis le 1er mai 2023 et jusqu’au 30 avril 2024 :
« 12 545 personnes au total ont été expulsées de leur habitat précaire en Île-de-France, parfois sans proposition d’hébergement. Ce sont près de 3 500 personnes de plus qu’il y a deux ans, expulsées de leurs squats, bidonvilles ou campements, une hausse de 38,5%, selon des chiffres de l’Observatoire des expulsions de lieux de vie informels. »
Ce qui a fait réagir le porte-parole du collectif, Paul Alauzy, par ailleurs coordinateur à Médecins du monde :
« C’est énorme et ça montre de manière documentée le nettoyage social avant les JO. »

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Pour ce collectif pro-migrants, depuis le début de l’année 2024 soit en 5 mois, il y a eu 26 opérations « soit presque autant que pour toute l’année 2022 ».

« La région Île-de-France a été vidée d’une partie des personnes que les pouvoirs publics considèrent indésirables », déplore le collectif qui dénonce un « nettoyage social à l’encontre des populations les plus précarisées ».

Mais le passage de la flamme, toujours selon ces pro-migrants, a lui aussi entraîné des expulsions en marge de son trajet :
« L’Observatoire des expulsions de lieux de vie informels donne deux exemples : l’expulsion fin mars à Bordeaux d’un bidonville où habitaient près de 500 personnes à côté du stade Matmut Atlantique et l’expulsion à Lille mi-mai du bidonville du Parc Matisse, habité par 60 personnes. »

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Alors que, personnellement, ce n’est pas le déplacement de milliers de personnes qui m’inquiète… -car si Darmanin a ordonné ces déplacements, c’est, à coup sûr, parce qu’il y a des risques avec ces personnes- 
ce qui me désole c’est que si 12 545 personnes ont été éloignées des sites olympiques et paralympiques, combien de dizaines, de centaines voire de milliers d’autres seront laissées à l’endroit où elles vivent parce que, évidemment, aucun indice n’a été décelé, chez elles, pouvant inquiéter un juge quelconque mais “bien pensant”. 
Et dans ce cas, il suffira que, parmi ces milliers de personnes laissées chez elles, une seule passe au travers du filet-malgré l’excellent et efficace professionnalisme de nos gendarmes et policiers- 
et nous connaîtrons alors le pire avec peut-être un « JO Munich » bis ! 
D’autant que ces gens-là ont un goût aberrant qui les pousse à, bêtement, croire « mourir en héros » ! Alors qu’ils ne font que se suicider… Et cela malgré l’interdiction du suicide dans l’islam comme dans toutes les religions monothéistes ! D’ailleurs le site islamreligion.com (1) précise bien :
« Le Coran en parle ainsi : « Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Certes, Dieu est Miséricordieux envers vous. » (Coran 4:29)
« Dépensez vos biens dans le sentier de Dieu et ne causez pas votre destruction par vos propres mains. » (Coran 2:195)
(…) Même le prophète Mohammed a dit : « Quiconque se suicide sera châtié, au Jour de la Résurrection, à l’aide de l’objet qu’il aura utilisé pour son suicide. »

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Nous, ce qui nous importe, ce n’est pas la Résurrection, mais la période durant laquelle le moindre attentat, suicide ou pas, outre son retentissement sur les cinq continents, fera malheureusement, tragiquement des victimes.

Le 8 décembre 2023, Radio France International (RFI) dans sa bonté envers les migrants et en particulier à l’adresse d’Armand Rajabpour-Miyandoab qui avait, pourtant, tué une personne et en avait blessé deux autres le 2 décembre dernier. Parce qu’il faisait l’objet d’une fiche S pour islamisme radical, RFI, reprenant des chiffres remontant à 5 ans, avait tenu à préciser que…
« Au cœur des débats à chaque nouvelle attaque terroriste en France, la fiche S n’est pas un marqueur de dangerosité... » Donc agresser trois promeneurs n’est pas dangereux : pour lui, peut-être, mais pas pour les promeneurs qu’il a croisés ! 
« ou de radicalisation, contrairement à une idée largement répandue, mais un outil de collecte de renseignements. »…
RFI entendait ainsi, minimiser la portée de ces « fiches S » en dénigrant le fait qu’il y en ait tant :
« Selon un rapport du Sénat, 580 000 personnes étaient ainsi enregistrées au Fichier des Personnes Recherchées en décembre 2018, pour plus de 640 000 fiches, une même personne pouvant faire l’objet de plusieurs fiches. »
De son côté, France Info tient à préciser combien ces données sont sérieuses et sûres puisque, selon elle, le rapport de ce collectif a été -j’oserais précisé… n’a été « révélé en exclusivité » qu’à « Radio France, Médiapart et Le Monde », trois organes de presse parmi les, allez, osons ce qualificatif, oui, trois organes de presse parmi les « plus prestigieux » puisque faisant partie de la presse « bien pensante », non : « très bien pensante » !
Donc des chiffres incontestablement…incontestables ! Cela, du fait que ce rapport, toujours selon France Info, « se base sur des “données quantitatives collectées” par plusieurs associations et collectifs sur le terrain “pour la période allant du 1er mai 2023 au 30 avril 2024 ». »


« Créé en septembre 2023, le Revers de la médaille est un collectif rassemblant plus de 100 organisations, associations et fédérations », tient à ajouter France Info. Plus de 100 ! Ah, oui, comme cela est impressionnant ! Cela me rappelle la période du siècle dernier avec un Parti Communiste Français en pleine forme ! il avait à sa tête… Georges Marchais !

Bien que responsable du PCF, celui-ci n’avait pas hésité, lui, à récupérer un buldozzer dans son Val-de-Marne d’adoption pour expulser des émigrés de leur foyer de Vitry-sur-Seine (2).

Le PCF, à l’époque, encourageait à la création d’associations de quelques personnes chacune donc sans aucune valeur mais cela permettait, comme l’a fait ce collectif en notre belle année olympique 2024, de réunir « plus de 100 organisations » ! À 5, 10 ou 20 personnes par association, cela ne va guère bien loin. Mais annoncer « plus de 100 associations », cela en jette pour Radio France, Médiapart et Le Monde…

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

(1) https://www.islamreligion.com/fr/articles/10370/le-desespoir-et-le-suicide-en-islam/



(2) 
https://www.vie-publique.fr/discours/252233-lettre-ouverte-de-m-georges-marchais-secretaire-general-du-pcf-m-s
Résumé de la lettre ouverte de Georges Marchais, secrétaire général du PCF, à M. Si Hamza Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, sur le problème des travailleurs immigrés que G. Marchais avait fait sortir de leur foyer à l’aide d’un… bulldozer ! 
Lettre publiée dans “L’Humanité” du 7 janvier 1981.
Le Val-de-Marne était le département où Georges Marchais et sa famille habitait, à Champigny-sur-Marne. Il y avait reçu un soir Fidel Castro lors de sa visite en France à l’époque de Mitterrand. Cette lettre porte, d’une part, sur la dénonciation par le n°1 du PCF de l’expulsion de travailleurs maliens d’un foyer de Saint-Maur-des-Fossés par décision du maire giscardien et, d’autre part, l’approbation de l’intervention du maire et de militants communistes de Vitry pour empêcher l’installation des Maliens.Marchais demandait d’arrêt de l’immigration officielle et clandestine pour stopper l’extension du chômage en France ;
la répartition locale des travailleurs immigrés, refusant la concentration dans certaines villes, notamment… communistes !

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8 Commentaires

  1. A quoi ça sert d’expulser des migrants ? 10 d’expulsés et 10000 qui entrent . Ils se fichent du monde! Le peuple ne pourra compter que sur lui même, à condition qu’il se bouge.
    Malheureusement, c’est pas demain la veille.

  2. Heu, ces 12 545 clandos ont été déplacés, pas expulsés. Reste à espérer pour notre qualité de vie qu’ils retournent à Paris le plus tôt possible.

    Question récurrente : ces 100 organisations, associations et fédérations partagent-elles leurs subventions avec les communes à qui l’on impose l’accueil de ces clandos ?

  3. Tant qu’a les expulser, autant leur faire traverser la mer vers des rivages plus conformes à leur mode de vie.

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