Au concert avec Rudolf Serkin

(Illustration : aigle à tête blanche dans le bayou, Louisiane. En médaillon : Rudolf Serkin).

C’est au début des années 70 que j’ai découvert Leonard Bernstein chef d’orchestre. Je savais déjà grâce à West Side Story, qu’il était compositeur. Il y avait une telle énergie dans sa direction que je suis devenu un fan inconditionnel. Avec mon frère, on allait chiner en bas du boulevard Saint-Michel dans une boutique de disques qui ne doit plus exister aujourd’hui. On raflait tous les 33 tours de Lenny que l’on pouvait trouver. Il y avait, entre autres, cette intégrale flamboyante des symphonies de Schumann, hélas desservie par une mise en disque débile, toutes les œuvres étaient coupées, un comble pour la quatrième dont les mouvements s’enchaînent sans interruption ! La parution en CD a corrigé tout cela. Et c’est ainsi que j’ai découvert Rudolf Serkin dans les concertos 3 et 5 et la fantaisie chorale de Beethoven. Et comme naturellement j’étais enthousiasmé par la direction de Bernstein, j’ai également adoré le pianiste.

Rudolf Serkin est un pianiste d’origine autrichienne. Il est né le 28 mars 1903. Naturalisé américain, il est mort le 8 mai 1991 dans le Vermont.

On commence tout de suite avec le triple concerto BWV 1064 de Bach enregistré en 1971 sous la direction de Pablo Casals :

 

On poursuit avec Mozart et le concerto numéro 21  avec l’orchestre philharmonique de Vienne, sous la direction d’Eugene Ormandy en 1963 :

Apprécions cette fois le pianiste seul avec les trois dernières sonates de Beethoven :

On reste avec Beethoven et son concerto numéro 5 « Empereur » filmé en 1986. Le New York Philharmonic est dirigé par Zubin Mehta :

À présent je vous propose ce récital enregistré à Toronto le 1er avril 1974. Au programme : Bach, Schubert, Brahms et Beethoven :

Je termine cet article avec (selon moi !) une référence : la fantaisie chorale op.80 de Beethoven que j’ai déjà proposée sur un de mes articles. J’ai pu écouter et visionner des dizaines d’autres versions, je reviens toujours à celle-ci avec le New York Philharmonic dirigé par Leonard Bernstein. Le chef américain n’a pas fait mieux à Vienne dans les années 80.

RIONS UN PEU EN CES TEMPS DIFFICILES !

Et allons à Montluçon :

Filoxe

 

 

 

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3 Commentaires

  1. Serkin est un fameux pianiste, je l’apprécie beaucoup sous la direction d’Ormandy. En parlant de Bernstein connaissez vous son opera « candide »? Je l’ai entendu à la radio mais je n’ai jamais trouvé l’enregistrement qui existe poutant chez DG.

    • Vous pouvez trouver le DVD de Candide dirigé par Bernstein, version totalement rénovée de l’œuvre avec une Christa Ludwig et un Adolph Green totalement déjantés, comme le chef d’ailleurs qui était à l’hiver de sa vie. Un très bon moment à passer ! Le DVD est disponible sur Amazon (ou autres).
      Sinon j’ai trouvé sur YouTube une version scénique de 1988. Sous-titres français disponibles mais très mal faits. Toujours sur YouTube on peut trouver Candide mais par tranches direction Marin Alsop. Voici le lien de la version scénique :
      https://youtu.be/uQEQNuY6waw?si=mYkhneA9M6CR7nPr
      J’espère avoir bien répondu à votre demande et merci pour votre fidélité.

      • Merci Filoxe en effet je souhaitais trouver les CDs mais je crois que je vais m’orienter sur le DVD plus facile à trouver. Bon après-midi.

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