Arméniens en colère : leur Président a offert 4 de leurs villages à leurs ennemis d’Azerbaïdjan

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_frontalier_entre_l%27Arm%C3%A9nie_et_l%27Azerba%C3%AFdjan

L’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont mis d’accord sur une partie de la délimitation de leur frontière commune… sans consulter leurs populations.

Quatre villages frontaliers, aujourd’hui aux mains de l’Arménie, doivent passer sous contrôle de l’Azerbaïdjan. La délimitation de la frontière de ces deux ex-républiques soviétiques marque un nouveau pas vers la normalisation de leurs relations.

Le conflit frontalier entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan est un conflit post-soviétique en cours entre les forces militaires arméniennes et azerbaïdjanaises. La crise débute le , lorsque des soldats azerbaïdjanais traversent plusieurs kilomètres en Arménie dans les provinces de Syunik et Gegharkunik. L’Azerbaïdjan occupe actuellement au moins 50 kilomètres carrés du territoire arménien36,37,38,39,40. L’Azerbaïdjan ne retire pas ses troupes du territoire arménien internationalement reconnu malgré les appels émis du Parlement européen, des États-Unis et de la France – deux des trois coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE41,42. Depuis la fin de la seconde guerre du Haut-Karabagh, le pays procède à de nombreuses incursions sur le territoire arménien43 et viole régulièrement l’accord de cessez-le-feu, provoquant des combats transfrontaliers avec l’Arménie44,45,46,47.

[…]Le 19 septembre 2023, l’Azerbaïdjan lance une opération militaire majeure dans le Haut-Karabakh, prenant un jour plus tard le contrôle total de la république autoproclamée du Haut-Karabagh74.

Wikipedia

Ici comme là-bas, les dirigeants s’octroient le droit de décider sans consulter les peuples, ici sur l’immigration et l’islamisation, demain sur l’avenir de la Nouvelle Calédonie, là-bas carrément sur des sessions de territoires historiques ! Alors on peut comprendre que le peuple ne soit pas content et le manifeste ouvertement !

 

Tentatives de désobéissance civile en Arménie : les opposants bloquent des routes, 226 interpellations

Les opposants à la nouvelle délimitation de la frontière avec l’Azerbaïdjan exigent la démission du Premier ministre arménien, Nikol Pachinian. Menés par l’archevêque Bagrat Galstanian, qui a appelé à la désobéissance civile, ils ont tenté de bloquer des axes routiers à Erevan.

Le mouvement de désobéissance civile prend de l’ampleur en Arménie, comme le précise le ministère arménien de l’Intérieur dans un communiqué ce 27 mai : «226 citoyens ont été interpellés pour avoir refusé d’obéir aux injonctions légitimes de la police

Plusieurs centaines de manifestants anti-gouvernementaux ont en effet tenté dans la matinée de bloquer plusieurs axes routiers de la capitale arménienne, pour protester contre la cession de villages à l’Azerbaïdjan, dans le cadre de pourparlers de paix.

Le correspondant de RIA Novosti a rapporté que plusieurs rues étaient bloquées et que la police avait commencé à procéder à des interpellations. Les manifestants ont également organisé un cortège dans les rues centrales

 

La veille, le chef du diocèse de Tavush de l’Église apostolique arménienne, l’archevêque Bagrat Galstanian, leader de la contestation, avait exigé la démission du Premier ministre arménien Nikol Pachinian et la fin de la nouvelle délimitation de la frontière avec l’Azerbaïdjan. Il avait appelé ses partisans à lancer des actions de désobéissance massive ce 27 mai.

«Notre peuple veut changer la réalité amère qui nous a été imposée», avait clamé Bagrat Galstanian devant une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes. La fixation de la frontière instable avec l’Azerbaïdjan «ne doit se faire qu’après la signature d’un traité de paix» avec Bakou, a-t-il ajouté.

Les opposants ont demandé que l’archevêque se porte candidat au poste de Premier ministre d’Arménie.

Pachinian dit vouloir éviter un nouveau conflit

L’annonce du transfert sous l’autorité de Bakou de quatre villages a provoqué la colère de l’opposition arménienne ainsi que celle des habitants des zones frontalières de l’Azerbaïdjan qui reprochent à Nikol Pachinian de «céder» des territoires.

De son côté, le Premier ministre arménien, en quête d’une normalisation des relations avec l’Azerbaïdjan voisin après plusieurs décennies de tensions et de conflits, soutient que ces villages ne font pas partie du «territoire souverain et internationalement reconnu» de son pays, et qu’ils étaient «auparavant azerbaïdjanais».

En savoir plus sur RT en français: https://francais.rt.com/international/111312-armenie-opposants-tentent-bloquer-routes

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6 Commentaires

  1. Ils grignotent, ils grignotent, et les autres cèdent du terrain.
    Céder du terrain, c’est perdre d’avance face aux prochaines exigences.
    La promesse de paix n’engage que ceux qui ont la naïveté d’y croire.

  2. Voilà ou ils en sont les Arméniens avec leurs putains de politichiens corrompus et miné certainement par soros le vieux crabe pourri et avec derrière certainement le gouvernement us avec l’accord de la vieille pourriture de bidon le falsificateur!Dans quelques temps les Arméniens risquent de s’en mordre les doigts à cause de leurs corrompus et traîtres de sinistres !

  3. Mettons de coté le génocide arménien et la situation oubliée, qui ne sera jamais récupérée par les gauchistes et les étudiants en soutien au peuple arménien: ils ont le malheur d’être chrétien et non muzz-il-ments…
    Qu’est-ce que 4 villages si cela peut amener la paix?
    SAUF que ! …
    Justement, ils ont le malheur d’être chrétiens et qu’en face d’eux, ils ont des muzz-il-ments qui, eux, ne s’arrêteront jamais, soutenus en plus par la Turquie.
    Un muzz-il-ment reste un muzz-il-ment et a un esprit de conquête et d’islamisation de tout ce qui n’est pas muzz-il-ment.
    Après ces 4 villages, ils en réclameront d’autres…

  4. L’Arménie a été miné par Georges Soros et leur désir d’UE. L’Azrbadjian a le soutien de l’UE, d’Israel, de la Russie, de la Turquie. L’étau est terrible.

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