“Boléro” raconte la création du Boléro de Maurice Ravel qui évoque les années 1920 avec ravissement, quand Paris était encore Paris
Un film bien loin de l’actualité…
Pour le rectorat, le proviseur menacé de mort au nom de l’islam a quitté ses fonctions “pour convenance personnelle”
Islamisme dehors ! Vite un régime dur !
et du Paris d’Anne Hidalgo…
Bande-annonce
Synopsis : En 1928, alors que Paris vit au rythme des Années folles, la danseuse Ida Rubinstein commande à Maurice Ravel la musique de son prochain ballet. Tétanisé et en panne d’inspiration, le compositeur feuillette les pages de sa vie – les échecs de ses débuts, la fracture de la Grande Guerre, l’amour impossible qu’il éprouve pour sa muse Misia Sert… Ravel va alors plonger au plus profond de lui-même pour créer son œuvre universelle, le Boléro.
Il s’agit d’une adaptation du livre « Maurice Ravel » de Marcel Marnat.
Réalisatrice : Anne Fontaine
Acteurs : Raphaël Personnaz, Doria Tillier, Jeanne Balibar, Emmanuelle Devos, Sophie Guillemin, Anne Alvaro, Alexandre Tharaud
Pays : Il s’agit d’une coproduction entre la France (95%) et la Belgique (5%)
Durée : 2h
Sortie : 6 mars 2024
Anne Fontaine: «Le Boléro, c’est une métaphore de l’existence, avec ce tempo qui nous prend de manière viscérale»
L’excellent Raphaël Personnaz en Ravel, plein de sobriété et de contenance
Doria Tillier incarne l’amour secret de Maurice Ravel.
Dans le Paris 1928 insouciant de la haute société, quand Paris tirait les dernières flèches de sa superbe
La danse de fin de François Alu est impressionnante.
Ce film plaira à tous ceux qui aiment la musique, les belles mises en scène et la photographie. On regrette que la fameuse création du ballet à l’Opéra Garnier ne soit pas le meilleur moment du film.
Voici le Bolero joué dans son intégralité par l’orchestre philharmonique de Radio France sous la direction de Lionel Bringuier
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Au trop fameux « Boléro », je préfère son très intéressant et très original poème symphonique, les « Contes de ma Mère l’Oye »: une oeuvre belle et puissante, et qui me faisait rêver durant mon enfance, avec « la Mer » de Claude DEBUSSY!…
POST 2 SUR 2
Et pourtant, même si Ravel est très loin d’être un de mes compositeurs préférés, je connais assez bien ses œuvres et j’en aime beaucoup un certain nombre. Il est dommage que le Boléro passe sous silence complet des œuvres comme les deux concertos pour piano (Samson François est extraordinaire ici), Tzigane (comme ancien violoniste j’apprécie), son quatuor à corde magnifique, Gaspard de la nuit, pavane pour une infante défunte, Jeux d’eau, et d’autres que je connais et que je ne connais pas mais qui existe.
Alors, quant à Saint-Saëns, compositeur que j’aime énormément, sa production a été bien plus importante que celle de Maurice Ravel. Je ne cite pas les principales heures que j’aime de Saint-Saëns, car elles seraient trop nombreuses.
C’est toujours désespérant de voir que des compositeurs extraordinaires sont totalement effacés de l’histoire pour l’écrasante majorité des gens et qu’il n’en reste pour eux qu’une broutille quasiment sans intérêt.
POST 1 SUR 2
Le Boléro de Ravel est une œuvre très bizarre. Il fallait y penser. Répéter des dizaines de fois le même thème dans un crescendo…Cela dit après l’avoir écouté une fois ou deux, je m’en suis lassé. Il a fait l’objet d’une commande.
Je fais un parallèle avec le Carnaval des Animaux de Saint-Saëns. Par contre ce dernier, je ne me lasse pas de l’écouter. Contrairement au Boléro, le Carnaval des Animaux de Saint-Saëns a été écrit pour s’amuser.
Ce qui est normal dans cette société inculte et de déchéance intellectuelle, c’est que ces deux œuvres sont les seuls connus de ces deux compositeurs, quand elles le sont, de la quasi-totalité de la population.
Je l’ai vu à sa sortie et je ne regrette pas. Les acteurs jouent juste toutes les musiques sont fabuleuses et tout ça dans une ambiance intimiste très réussie. Bravo.
J’avais envie de le voir mais avec Doria Tillier au casting j’ai trouvé que ce n’était pas sérieux (ancienne compagne de Nicolas Bedos et « miss meteo » du grand journal de canal+).
Pourquoi recourir à des acteurs de télévision et de show biz, des gens qui ont « du réseau », quand il y a tant de talents méconnus à qui ce genre de production culturelle peut offrir la lumière ?