Darmanin est de tous les mauvais coups. Âme damnée de Macron, chargé de faire le plus sale boulot, espérant que le titre de fossoyeur lui permettra de succéder à Macron en 2027, l’imbécile.
Son dernier coup ? L’avant-dernier, plutôt, car il ne s’arrête jamais le Darmanin, c’est un projet anti-France concocté avec des élus corses anti-France, un statut d’autonomie de la Corse. Encore une victoire de Macron, l’Europe des régions et non plus des nations… Avec Macron, en France on ne fait plus nation, on fait région, on fait immigration, on fait destruction.
Ce que les Corses ont refusé en 2003 (l’infamie Jospin) les élus corses et Macron vont-ils le ratifier ? C’est exactement comme avec le Traité de Lisbonne, les électeurs ne votent pas bien, on ne les consulte pas, on fait ratifier par leurs représentants les pires décisions, les pires trahisons.
Il y a presque dix ans les glorieux Corses sauvaient la République, à vous l’honneur amis alsaciens !
Le 6 juillet 2003 les Corses étaient appelés à se prononcer par référendum. Il s’agissait de sortir la Corse de la République en la transformant en une sorte de territoire d’outre mer. Des pouvoirs législatifs à l’Assemblée de Corse ainsi que la fusion des deux départements étaient au programme.
C’était l’aboutissement du processus dit de Matignon qui avait provoqué la troisième démission de Jean-Pierre Chevènement. Ce funeste projet avait été concocté dans le cabinet du Premier ministre Lionel Jospin. Entre une poignée de brigands indépendantistes qui rêvaient de mette la Corse en coupe réglée et le cabinet du Premier ministre, il y avait dans le rôle de l’intercesseur un ennemi de la nation, un contre-révolutionnaire, le Vert Alain Lipietz. C’était l’époque de la «gauche plurielle» qui se réduisait après le départ du Che en 2000 à une fausse gauche, à une droite réactionnaire en diable qui acceptait en 2000 à Lisbonne et en 2002 à Barcelone l’accélération du processus de privatisation des services publics de l’électricité et du gaz, de la poste et des transports.
Ce démantèlement de la République, donc de la France puisque la France s’incarne dans la République, la droite l’avait toujours rêvé, la «gauche» le faisait. Quelle aubaine pour la droite revenue aux affaires en 2002 ! Le successeur de Lionel Jospin, le «décentré» Jean-Pierre Raffarin s’était empressé de faire ajouter à l’article premier de la Constitution : «Son organisation [celle de la France] est décentralisée».
Sûrs par avance du résultat du référendum en Corse, Raffarin, Chirac et Sarkozy projetaient déjà d’étendre l’expérience à l’Alsace et à la Bretagne, pour commencer. C’était sans compter sur le miracle corse. Les très seuls Emile Zuccarelli député-maire de Bastia et Jean-Pierre Chevènement avaient gagné avec les Corses et pour la France contre tout l’establishment de gauche comme de droite, y compris le FN de Jean-Marie Le Pen qui à l’époque avait appelé à l’abstention.
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Il y a donc 2 jours, Darmanin et des élus corses qui n’ont jamais été élus pour cette trahison ont trouvé un accord pour changer le statut constitutionnel de la Corse. Rien que ça ! Et voilà un statut d’autonomie de la Corse… Napoléon s’en retourne dans sa tombe. Tout ça pour ça ! Tout ça pour que la France ne soit plus qu’une grande région d’Europe associée à de petites régions, Corse, Bretagne, Savoie… La France à la découpe qu’on vous dit ! Il ne suffisait pas de nous endetter, de nous remplacer, il faut, en plus, sortir la tronçonneuse !
L’anti-France Simeoni en plein orgasme, le texte serait «un pas considérable qui inscrit désormais de manière irréversible une Corse autonome au sein de la République, sans retour en arrière».
Ils attendent ça depuis 2017, c’était une promesse de Macron. Rien n’arrive par hasard. Les élections qui ont suivi ont fait émerger le vote protestataire anti-Macron qui a fait émerger les nationalistes… rien n’arrive par hasard.
Simeoni content car il est question de créer la notion d’ «intérêts propres de la Corse», qui permettra d’interdire à tout Français non corse d’acheter une maison en Corse, par exemple, d’imposer le bilinguisme et autres détricotages de la France.
Au Sénat, les LR grognent, par la voix de Retailleau : «Contrairement aux proclamations officielles, le projet sur la Corse revient bien à constitutionnaliser le communautarisme.» Pareil à l’Assemblée par la voix de Ciotti : «L’autonomie n’est pas un gros mot mais je suis opposé à ce que le pouvoir législatif soit transféré au Parlement corse» (ben si, pépère, l’autonomie est un gros mot quand on parle de la France) ! Tout le monde s’en moque. Valls pour une fois ne dit pas que des sottises : «L’autonomie de la Corse est une boîte de Pandore pour tous les communautarismes.»
De toutes manière la gauche votera avec enthousiasme, la socialiste Delga a sorti le champagne : «une belle avancée pour la Corse. Dans notre République une et indivisible, la décentralisation permet de différencier les actions entre territoires pour répondre au plus près des besoins de nos concitoyens.»
Bardella bien capable de faire comme pour l’Ukraine s’abstiendra-t-il au lieu de voter contre ?
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Napoléon doit se retourner dans sa tombe. Son empire réduit à une île !
Et le bilinguisme en Bretagne avec les écoles Diwan apprenant un breton mis en place en 1941 par le Sonderführer Leo Weissgerber de la Propaganda Staffel, qui dirigea Radio Rennes Bretagne, revendiqué par Louis Némo (aka Roparz Hémon, condamné à l’indignité nationale pendant 10 ans). Le breton Diwan est un mélange entre le parlé vannetais et celui du nord de la Bretagne et de nombreux anciens bretons ne le comprenaient pas. Par ailleurs, la région de Rennes ne parlait pas Breton, mais gallo. On est pas sorti de l’auberge !
Bonjour,
Oui, il faut lire « composition française » de Mona Ozouf, elle-même anti-jacobine pourtant, pour comprendre toute cette histoire.
Bonsoir,
J’ai découvert ces situations occultées depuis des années à la lecture du « monde comme si » de Françoise Morvan.
Bonjour,
Oui, je connais la lutte de Françoise Morvan, en but aux attaques des indépendantistes bretons.
Mais je n’ai pas lu son livre : une prochaine lecture :=)
J’y ai découvert avec surprise que les anciens collaborationnistes alliés des nazis que je pensais partis en Amérique du sud ou en Eire, avaient été réintégrés discrètement au fil des amnisties (interdisant de rappeler leurs faits) et avaient été présentés comme folkloristes par la Région, de droite comme de gauche, continuant de militer en sourdine. Et leurs descendants directs vous jetaient des regards à la Goebbels aux jeux olympiques de 1936. Evidemment ils n’ont pas apprécié que Françoise Morvan lève le voile sur leurs actions et elle a été mise au ban de la presse et de toute manifestation régionale depuis 20 ans.
Bonjour,
Oui, elle est très courageuse.
Le cas de Morvan Lebesque, par exemple, est bien connu …
Autonomiste, Collabo, il ressuscite après-guerre, devient pilier du « Canard » et conscience morale au temps du Gaullisme …
La Corse, avec le tourisme, et ses spécificités gastronomiques ne peut pas être financièrement indépendante. J’attends avec impatience le rattachement de la Normandie à la couronne britannique. Au moins on sortirait de l’UE. Avec d’autres inconvénients.
Autonomie de la Corse
https://www.ouest-france.fr/medias/ouest-france/chaunu/le-dessin-de-chaunu-lautonomie-de-la-corse-dans-la-constitution-175248b4-e0af-11ee-968a-d75d77a60c52
Soyons fous: l’indépendance totale. Plus un rond de l’état français et désengagement de tous les corps d’état: écoles, universités, conseil général, régional, hôpitaux…Les Corses s’en occupent avec leur argent et , soyons magnanimes, leur laisser 10 ans pour y arriver.
Un statut également pour les bretons, les basques, les alsaciens, les savoyards…Ça sent la partition , à quand un territoire musulman à part entière dans la foulée?
Les trahisons se succèdent les unes derrière les autres à un rythme éffréné. C’est qu’ils ne sont pas à court d’idée ni à une saloperie près.