Esclavage
L’esclavage n’est pas un sujet en soi dans le Coran. Les esclaves n’y sont mentionnés qu’à l’occasion d’autres préoccupations (27 fois), ce sont juste des éléments de la vie ordinaire. Il en va de même dans les hadiths où leur statut ne se précise qu’à travers les faits et gestes du Prophète.
Le terme le plus général pour désigner l’esclave est ma malakat aymanoukoum (« ce que votre droite a possédé »). De nombreux mots arabes déclinent les nuances de la servitude : ‘abd, ‘abîd, riqq, raqîq, jâriya, jawârî (esclaves femmes de plaisir), khaddam (« esclave de maison »), ghulâm (réservés aux jeunes hommes), raqba, mamlouk (« possédé »).
Traites et razzias
En Europe
Chrétiens en esclavage, Alger, 1817
Un grand nombre d’Européens chrétiens ont été réduits en esclavage par les musulmans[1], notamment en raison du prix élevé des esclaves blancs sur les marchés et de la possibilité d’en obtenir rançon.
« Les harems ne comportent que des chrétiennes car il est interdit en islam d’asservir à des pratiques sexuelles divertissantes une femme musulmane. Les femmes sont surveillées par des eunuques, bien souvent des esclaves africains qui ont survécu à la castration. Femmes et hommes esclaves sont aussi utilisés comme domestiques aussi bien par les riches citadins que par les propriétaires de domaines fonciers ou encore dans les mines. Les artisans, charpentiers, maçons, tailleurs, tisseurs, etc. sont aussi des grands utilisateurs d’esclaves. Les Ottomans, comme les barbaresques ont aussi besoin d’un nombre considérable de rameurs esclaves pour faire avancer leurs galères. Les adolescents sont aussi utilisés comme masseurs, c’est-à-dire comme esclaves sexuels, dans les hammams »[2].
La nécessité d’approvisionner ces marchés en esclaves blancs a motivé les guerres de conquête sur le territoire européen. Ce fut le cas, par exemple, lors des avancées de l’armée ottomane dans les Balkans. Leurs vassaux les approvisionnaient aussi. Parmi eux, les Tatars de Crimée (qui vivaient de ces raids contre les Russes, Polonais et les Moldaves)[3].
De plus, razzias côtières et attaques de navires en Méditerranée par les barbaresques n’ont pas cessé jusqu’en 1830, à l’arrivée des troupes françaises en Algérie.
Les janissaires
De jeunes garçons chrétiens étaient systématiquement collectés, dès l’essor de l’empire ottoman (XIIIe siècle), pour en faire des janissaires (« ghulêm », « Mamelouks »). Pris entre 6 et 13 ans, ces enfants étaient façonnés par l’islam et une rude discipline militaire pour les rendre entièrement dévoués à leurs maîtres musulmans. Le corps d’élite de l’Empire ottoman fut ainsi exclusivement composé de jeunes chrétiens convertis, prisonniers de guerre ou réquisitionnés à raison d’un fils sur cinq dans les pays conquis.
Jeune janissaire
En juin 1826, le sultan Mahmud II, réprima leur révolte et les fit massacrer. L’élimination des janissaires est officiellement appelée Heureux événement (vaka’-i hayriye en turc).
Au Maghreb
Les 4 premiers siècles de l’expansion arabo-musulmanes furent ceux du « massacre massif » de Berbères et « de leur déportation dont le chiffre varie entre 300 000 à 500 000, parmi lesquels des enfants en bas âge ».[4] On a pu écrire « Le Maghreb semblait être prédestiné à couvrir aussi bien les besoins locaux que ceux de l’Orient en jawâri (femmes esclaves) et en main-d’œuvre servile pour l’économie (…) Le Maghreb, parmi toutes les provinces conquises par les Arabes, fut la terre d’élite de l’esclavage »[5].
En Afrique noire
La traite négrière arabo-musulmane s’est étendue du VIIe siècle, lors de la naissance de l’islam, au XXe siècle a concerné des millions d’individus[6], « castrés, massacrés, humiliés, les traitant comme des animaux sauvages » [7]. Les régions ponctionnées furent d’abord la Nubie, principalement le Darfour, à partir d’un pacte de 652, contraignant le roi à « fournir chaque année 360 esclaves des deux sexes »[8]. Puis ce fut tout le Soudan, et l’immensité allant de l’océan atlantique à la Mer rouge, en passant par l’Afrique orientale.
Les eunuques
« Dès les débuts de cette traite, les négriers veulent empêcher qu’ils ne fassent souche. Si les Arabes destinent la plupart des femmes noires aux harems, ils mutilent les hommes, par des procédés très rudimentaires et qui causent une effroyable mortalité. Les chiffres de cette traite sont tout simplement effrayants » Ces esclaves noirs castrés ont été chargés de contrôler le flux des pèlerins à La Mecque, jusque dans les années 1980, (car, pour les femmes en pèlerinage, seuls des eunuques pouvaient le faire).
Race et esclavage
Un Noir affranchi, Bilal, aurait été choisi par Mahomet pour être son premier muezzin appelant à la prière (Bukhâri, livre 10, 604). Auparavant, Bilal avait été le 5e converti à l’islam, ce qui lui avait valu de subir la torture en représailles. Considéré comme le premier musulman d’ascendance africaine, Bilal est particulièrement vénéré en Afrique et par les Afro-Américains.
Son ascension parmi les Compagnons du Prophète témoigne surtout que la piété envers Allah est plus importante que n’importe quelle autre qualité. Elle ne contredit pas la tendance de nombreux écrits qui infériorisent les Noirs. Le mot zandj ou aswad (« noir ») est devenu synonyme d’« esclave », tandis qu’ « abid » (« esclave ») est devenu synonyme de « noir », dans un sens évidemment péjoratif. On montre ainsi Mahomet achetant un esclave musulman contre « deux esclaves noirs » (Muslim, livre 10, n° 3901).
« Abu Darda a rapporté que le prophète (Mahomet) a dit : Allah a créé Adam. Quand il l’a créé, alors il a frappé son épaule droite et en a sorti la race blanche comme si c’était des graines, et il a frappé son épaule gauche et en a sorti la race noire comme si c’étaient du charbon. Alors il a dit à ceux qui étaient à son côté droit : Du côté du paradis et je ne m’en soucie pas. Il a dit à ceux qui étaient sur son épaule gauche : Du côté l’enfer et je ne m’en soucie pas ». (Mishkat Ul-Masabih volume III, page 117).
Esclavage et sexualité
Pour le maître musulman, toutes ses esclaves sont licites, qu’elles lui soient échues comme captives de guerre, qu’ils les ait achetées, ou qu’elles lui aient été offertes. Il peut en épouser (2, 221) ou jouir d’elles, y compris si elles sont déjà mariées ( 4,24 ; 23,1 ; 23, 5-6 ; 70, 29-31 ; 33,52 ; Muslim, livre8, numéro 3432)
Il n’est pas conseillé d’en tirer profit en les prostituant contre leur gré, mais aucune sanction n’est prévue pour le proxénétisme du maître. Il est seulement précisé que les esclaves prostituées malgré elles ne seront pas punies par Allah ! « Ne contraignez pas vos femmes esclaves à la prostitution, si elles veulent rester chastes. Si on les y contraint, Dieu leur accorde après qu’elles ont été contraintes, Son pardon et Sa miséricorde. » (Sourate 24, v. 33).
Affranchissement
L’affranchissement n’abroge pas l’esclavage. Il constitue une possibilité, au bon vouloir du maître. La mukataba est un contrat que peuvent signer un maître et son esclave pour que ce dernier soit libéré : « Ceux de vos esclaves qui cherchent un contrat d’affranchissement, concluez ce contrat avec eux si vous reconnaissez du bien en eux; et donnez-leur des biens de Dieu qu’Il vous a accordés. » Le maître est seul juge de la somme que doit acquitter son esclave, du pécule qu’il lui donne ou pas, du « bien » qu’il reconnaît en lui.
Affranchir un esclave est un moyen d’expier (khaffâra) une faute (5, 89 ; 58,3) comme pour le rachat du jeûne manqué, ou pour avoir provoqué un avortement (Muslim livre16, numéro 4168). Affranchir un esclave croyant rachète aussi un meurtre (4, 92).
La fable de l’islam abolitionniste
Un verset proclamerait l’égalité entre les hommes[9] : « Ô hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux. Dieu est certes Omniscient et Grand- Connaisseur. »(49, 13 et ). Ce n’est pas parce que « le plus noble est le plus pieux » que cela proclamerait l’égalité universelle car il s’agit toujours d’affirmer que les musulmans sont supérieurs (Coran 3.139).
D’autant que cet autre verset entérine la différence de condition entre maîtres et esclaves : « Allah a favorisé les uns d’entre vous par rapport aux autres dans [la répartition] de ses dons. Ceux qui ont été favorisés ne sont nullement disposés à donner leur portion à ceux qu’ils possèdent de plein droit [esclaves] au point qu’ils y deviennent égaux. Nieront-ils les bienfaits d’Allah ? » (16, v. 71).
Mahomet, le Beau Modèle, aurait été le maître de beaucoup d’esclaves, noirs, arabes, égyptiens, juifs, chrétiens , païens (33.50, 33.52, 23. 6, 70.30, Bukhâri vol. 5, livre 59, n° 541, vol.9, livre 91. n°368, Muslim, livre 037, n° 6676 ; Tabari, vol. 39, page 194). Il eut tout pouvoir notamment sur « celles des esclaves en (sa) possession qu’Allah (lui) avait données en butin » (33, 50) ou en cadeau : Maria la Copte, Jouaïriyah, Safiya, Rayhanah… Par son exemple, non seulement il ne condamne pas la possession d’esclaves mais on lui prête la décision de ramener à l’esclavage des esclaves à peine affranchis ! (Bukhâri, volume 3, livre 41, n°598).
Enfin il jette l’opprobre sur l’esclave fugitif : « L’esclave qui fuit de chez son maître commet un acte d’infidélité aussi longtemps qu’il ne retourne pas à lui » « Quand un esclave s’enfuit de chez son maître, sa prière n’est pas acceptée. » (Muslim, livre 1, n°129 et 131).
L’esclavage contemporain en pays musulmans
« Rien n’a changé en 14 siècles chez ceux des musulmans qui continuent à se référer aux textes fondateurs de l’islam. »[10] Peu importe les dates officielles d’abolition de l’esclavage public, l’esclavage privé perdure ; les maîtres camouflent aisément, sous la fiction d’une « adoption islamique» (« kafala »), la servitude de leurs jeunes domestiques… Même en pays d’islam « modéré » : ainsi des milliers de « petites bonnes » sont, de fait, véritablement asservies au Maroc. En Mauritanie, malgré l’abolition de 1981, on estime à 4% le nombre des habitants réduits en esclavage.
Les groupes terroristes, eux, optent ouvertement pour la renaissance de l’esclavage (Daesh 2014, Boko Haram[11], l’Etat islamique[12]).
Les trafiquants actuels, profitant du flux migratoire venu de toute l’Afrique pour atteindre l’Europe, en passant par la Libye, y prélèvent leur butin humain et organisent la vente [13].
Au Soudan, les esclaves « sont systématiquement des enfants du Sud-Soudan, c’est-à-dire à la peau noire (contrairement aux habitants du Nord qui sont arabes) et non-musulmans »[14]
Jeune esclave puni , Zanzibar, 1890
Un prêtre trinitaire explique : « Nous faisons la même chose qu’il y a 800 ans » pour libérer les femmes et enfants esclaves qui sont le butin guerre des militaires soudanais (en 2016) .
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Le père Antonio Aurelio Fernandez raconte à travers quelles péripéties il est parvenu à sauver des enfants esclaves.
Conclusion : La négation du contenu esclavagiste des textes sacrés de l’islam ne résiste pas à l’examen. On ne saurait invoquer la nécessité de les « contextualiser » en raison de leur appartenance à un contexte historique révolu, cela pour deux raisons : ces textes se présentent eux-mêmes comme anhistoriques, ils sont la parole de Dieu, incréée, fixée de toute éternité et valable pour tous, en tout lieu, en tout temps, et, d’autre part, ces textes légitiment des crimes esclavagistes, amplement documentés, y compris à l’heure présente.
[1] Olivier PETRE-GRENOUILLEAU, « Esclaves blancs, maîtres musulmans », in L’Histoire, mensuel 295, février 2005.
[3] Bernard WAYMEL, « L’esclavage des Blancs en terre ottomane », in Riposte laïque, 28 février 2024.
[4] Salem BEN AMMAR , « Si les noirs musulmans et les Amazighs connaissaient leur vraie histoire seraient-ils encore musulmans ? » 25/08/2014. https:/salembenammar.wordpress.com/category/esclavagisme-2/
[5] Mohammed TALBI, L’émirat aghlabide (184/860—296/909). Histoire politique , éd. Adrien Maisonneuve, Paris, 1966, p.32.
[6]Tidyane N’DIAYE, Le génocide voilé, Paris, Gailimard, 2008.
[7] Olivier Pétré-Grenouilleau, Les Traites négrières, Essai d’histoire globale, Paris, Gallimard, 2004.
[8] Tidyane N’DIAYE, op. cit. p. 22.
[9] Al Ajami, « L’esclavage selon le Coran et en islam », in Que dit vraiment le Coran, https://www.alajami.fr/2019/05/12/lesclavage-selon-le-coran-et-en-islam/
[10] Jacques LENORMAND, « Esclavage en islam (contribution N° 3 au Fonds Marianne) », in Résistance républicaine, 25 juin 2023.
[11] Tim LISTER, « Boko Haram: The essence of terror [archive] », sur CNN, 6 mai 2014.
[12] « Slavery in Islam – To have and to hold: jihadists boast of selling captive women as concubines », in The Economist, 18 octobre 2014, https://www.economist.com/middle-east-and-africa/2014/10/18/to-have-and-to-hold
[13] Des marchés aux esclaves en Lybie, https://youtu.be/7sGB_csNoDY
[14] Antonio Aurelio FERNANDEZ, in «L’esclavage aujourd’hui en islam », Islam et Vérité, 6 février 2016. https://www.islam-et-verite.com/lesclavage-aujourdhui-en-islam/
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@Agathe Rabier
Merci et bravo pour ce travail en profondeur. C’est grâce à vous comme à d’autres contributeurs de RR que l’information circule. Les gens n’ont qu’à aller vérifier s’ils ont des doutes. Très bien documenté
Merci Agathe
Je me souviens comme si c’était hier le débat dans un centre d’accueil des migrants. On a essayé de me faire dire que j’étais RACISTE. Oui, j’avais une copine malgache qui pratiquait le vaudou et dont je me suis éloignée par peur. « nous sommes des victimes solidaires » a dit la guadeloupéenne mais j’ai dit « et la traite arabo musulmane dont personne ne parle et qui a concerné autant d’africains. » DEBAT MORT et on pris un café
Bonjour, par respect pour le formidable travail d’agathe, je ne vais pas polémiquer. L’horrible traite arabo musulmane avec des complicités locales a concerné 30 millions d’africains, 17 millions arrivés vivants (dans quel état) à zanzibar ou au magreb, mais ceux dont les ossements jonchaient la route, ont subi une mort horrible. ET CE SONT LES HORRIBLES RACISTES BLANCS QUI ONT MIS FIN A CETTE HORREUR. Lisez le génocide voilé de Tidiane N diaye (géant parmi les géant) pour comprendre
Comme d’hab, lorsqu’on parle de l’esclavage en islam, on oublie, par ignorance sans doute, l’esclavage des païens, institué par l’empereur Charlemagne avec la complicité des musulmans, qui achetaient à prix d’or ces esclaves – castrés pour les hommes..
Ce qui, intéresser, entre autre Charlemagne – outre sa haine pour les païens, c’était l’or, car à cette époque l’Europe en possédait peu.
Ce sont les Vikings, qui par leur combat, vont mettre fin à cette traite…
Le sujet n’est pas l’esclavage dans son ensemble mais l’esclavage en islam.
Certes Agathe, mais ici l’islam est impliqué, et va jusqu’à imposer la castration aux esclaves. Il fallait le rappeler.
Excellent . Tout est dit .
…bientôt dans tous les manuels scolaires ? J’espère…
Chut . Ne le dites pas à la Taubira, elle ferait une syncope !!!
Bonsoir Agathe. Je t’adresse un sincère remerciement pour le magnifique cadeau que tu offres à chacun d’entre nous. Je souligne de plus que tu associe avec harmonie, deux choses qui parfois ne font pas bon ménage. La qualité et la quantité ! En effet dans la quantité de travail d’information que tu produis, la qualité des textes est soulignée par la justesse des illustrations. Je n’en dirai pas plus, ne voulant pas que tu puisses penser un instant que je puisse être un flagorneur. Merci d’exister !
Merci ami. Je bosse. Comme toi et bien d’autres.
« Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait quand il passe… »
Tout cela est absolument vrai… Cela dit, la Bible aussi ne condamne pas l’esclavage: que ce soit l’Ancien et le Nouveau Testament!… L’hindouisme et même le Bouddhisme semblent l’avoir également toléré… Pratiquement toutes les Civilisations de la Planète ont pratiqué l’esclavage à une époque ou à une autre! Il semblerai même que cela revient « à la mode » en Occident avec les pratiques BDSM, dont le succès est grandissant… Décidément, l’espèce humaine ne changera jamais!…
La Bible , non plus, mais c’est un récit, pas la parole de Dieu incréée, etc…
Pour ceux qui sortent la Bible dès qu’on parle du Coran, avec une logique implacable, voici, une logique implacable, les réponses de Majid Oukacha :
https://youtu.be/QrC33UeHa-E
Majid Oukacha. Calme, pondéré, précis, efficace. Pas la moindre agressivité et quelle belle constance dans le cheminement. J’apprécie cet homme de grande qualité !
A ma connaissance,St Paul precise quand meme que dans la religion chretienne,il n y a « ni homme libre,ni esclave ».
Par ailleurs,dans les faits,lorsque la religion chretienne a commence a dominer l empire romain,cela a aboutit a une abolition de l esclavage.
Pour les juifs,les esclaves etaient affranchis au bout de 7 annees de service.
Rebonjour agathe, je vais vous envoyer un livre de mungo park, explorateur écossais (18ème siècle) qui montre bien la réalité de l’esclavage en afrique avant l’arrivée des européens – à deux vitesses néanmoins, d’une grande cruauté pour les descendants d’arabes venus se perdre dans cette partie de l’afrique et relativement clément pour les autres
Merci Odile
Rien de nouveau, l’esclavage était aussi courant chez les juifs et les chrétiens, rien d’étonnant du fait que l’islam le normalise étant lui aussi issu de la religion du « livre ». Mais merci pour cet article qui informe sur les « spécificités » islamiques
Vous essayez de justifier quoi? Quand à l’esclavage dans le christianisme ça n’existe pas! Que des gens qui se disent chrétiens l’aient pratiqué certes. Ce sont des gens qui sont partis à l’encontre des enseignements qui disent que tout les gens sont égaux. En islam il en va autrement. C’est une institution. C’est écrit chez eux noir sur blanc. Décidément vous avez un sacré problème avec le christianisme que vous n’arrivez pas à résoudre.
Notez Gamma, que je parle aussi du judaïsme et je condamne aussi l’islam! Je ne vise pas que le christianisme! Mais si vous voulez des précisions, Jesus dit qu’il faut bien traiter ses esclaves et ne condamne donc pas l’esclavage. Qui ne critique pas, consent point barre, d’ailleurs les evangiles ne disent jamais les choses clairement, ce ne sont que des paraboles qui impliquent des interprétations qui d’ailleurs divisèrent les chrétiens. Ce n’est certes pas en fermant les yeux sur ses propres défauts que l’on combattra efficacement le cancer islamique! Maintenant si il faut toujours aller dans votre sens, dites le clairement et je vous laisserai entre vous! Le dialogue fait avancer les choses, le dogmatisme les figent.
Pourquoi le prenez-vous ainsi. Certes que le débat est ouvert. L’autocritique fait partie de ma panoplie. Mais dites-moi, citez-moi la phrase où le Christ dit qu’il faut bien traiter les esclaves pour qu’on en discute?
Je ne le prend pas mal, mais je ne peux pas parler du christianisme même sans le critiquer vraiment, sans que l’on me le reproche systématiquement voila tout! Pour le reste je ne ferai pas de théologie car ce n’est pas le propos ici.Bonne journée.
Ok Je ne vous oblige à rien. Mais quand on dit quelque chose on fourni la source. Donc vous n’en avez pas! Et vous savez très bien que ce n’est pas ça que je vous reproche, mais de constamment renvoyer dos à dos islam et christianisme.
Gamma, je ne renvoie pas dos à dos le christianisme et l’islam, c’est une de vos obsessions, quant aux sources, vous les trouverez dans l’évangile lui-même, je ne perdrai pas mon temps à chercher un détail qui n’a aucun sens car si les chrétiens ont pratiqués l’esclavage, les autorités religieuses ne les ont pas excommuniés pour autant, je pourrais aussi vous demander la source de vos affirmations que, dans le christianisme l’esclavage n’existe pas, ce que je ne ferais pas. Je préfère ne pas convaincre un convaincu et étant non croyant je ne rentrerai pas dans un debat mathématique ou pour qu’un résultat soit juste, il faut accepter que l’ équation de depart soit peut-être fausse. Autrement dit, les propos d’un personnage n’ont d’importance qu’à la condition que celui ci ait existé. pour vous montrer que je ne suis pas sectaire, il est vrai aussi que des « paiens » ont aussi pratiqués l’esclavage et comme le disait J. Lennon, il y a pire! La femme est la négresse du monde, la femme est l’esclave de l’esclave ! Cela ne fait pas pour autant de ce chanteur un prophète, mais un observateur de la réalité.
Je cite « je ne renvoie pas dos à dos le christianisme et l’islam, c’est une de vos obsessions » – C’est bien votre propre obsession Le chti français car souvent vous le faites dans vos commentaires. Je cite » je ne perdrai pas mon temps à chercher un détail qui n’a aucun sens » Certes, vous perdrez votre temps car ça n’existe pas. C’est à celui qui affirme d’apporter la preuve de ce qu’il avance. N’inversez pas les rôles. Je cite : »Je préfère ne pas convaincre un convaincu ». Qui parle de conviction? Et de quelle conviction parlez-vous? Si ça peut vous aider, je n’ai pas la croyance des chrétiens. …/…
…:… Je crois en une instance supérieure oui. Qui Est-elle comment Est-elle je n’en sais strictement rien et ceci est mon avis qui en plus peut être erroné. N’y voyez aucun rapport avec le christianisme. Ici il est question d’une affirmation de votre part qui ne trouve aucune source. Je cite : »je pourrais aussi vous demander la source de vos affirmations « . Très simple, l’Évangile selon les 4 évangélistes, la voilà ma source. Dans les quatre versions trouvez-moi où Jésus dit selon vous « qu’il faut bien traiter ses esclaves « . C’est à vous de trouver cette affirmation. Il n’est question que de ça. Pas la peine d’aller dans une littérature sans fin.
Bon Gamma, je pense que nous ne sommes pas sur la même fonction mathématique l’un est lineaire, l’ autre logarithmique, c’est un jeu sans fin, je vous souhaite donc une bonne soirée, portez vous bien ,sur un autre sujet nous aurons sans doute plus loisir à s’accorder. Sans rancune.
Aucune rancune l’ami. En effet un jour pour les math dont je suis aussi amoureux. Finalement qui est linéaire et qui est logarithmique? Je pense que vous vous noyez exponentiellement.😁😁 Non c’est une blague! Merci pour cet échange.
Réajusement parfois nécessaire en ces temps de relativisme, entre d’une part, ce qui est inscrit dans le marbre d’un dogme irréformable et d’autre part, ce qui est dû à une mauvaise conduite des fidèles en contradiction avec leur dogme. Merci Gamma.
Bonjour agathe, j’adore l’excellente fin du génocide voilé qui montre bien que la négation de l’esclavage est d’ordre politique. le génocide voilé Tidiane n diaye p 222 – ils sont très nombreux ceux qui voudraient que la traite arabo musulmane soir recouverte à jamais d’un voile de l’oubli, souvent au nom d’une solidarité religieuse voir idéologique – C’est un pacte virtuel scellé entre les descendants des bourreaux et des victimes qui aboutit à un déni – Ce pacte est virtuel mais la conspiration est bien réelle – Dans cette sorte de syndrome de stockholm à l’africaine, tout ce beau monde s’arrange sur le dos de l’occident – On braque les projecteurs sur la seule traite atlantique dans le style « nous sommes des victimes solidaires (arabes et populations afrique sub saharienne)