C’est un article du Parisien qui dévoile cet immense scandale. Qui n’étonne pas vraiment, en macronie.
Quand le réel s’inspire de la fiction. Ou comment un détenu de la prison des Baumettes, à Marseille (Bouches-du-Rhône), se cachait derrière les personnages mafieux de Russel Bufalino, Tommy Devito ou Nicky Santoro, incarnés par l’acteur américain Joe Pesci dans les films de Martin Scorsese, pour piloter depuis sa cellule un réseau de jeunes tueurs à gages.
Sous ces emprunts cinématographiques, Sébastien R., 38 ans, naviguait sur l’application chiffrée Signal avec cinq comptes différents, jonglant avec des téléphones et clés 4G obtenues clandestinement derrière les barreaux. Pour parfaire sa dissimulation, l’homme associait ses comptes à des numéros de téléphone algériens, marocains ou à celui de sa compagne avec qui il a eu un enfant entre les murs des Baumettes.
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Proxénétisme, vols à main armée… depuis 14 ans en prison, Sébastien R y vit une vie très active, tellement libre qu’il peut commanditer, à distance , l’assassinat de certains de ses concurrents et ex-amis. Règlements de compte… Il est surnommé Tito, ou encore le Boss, si entravé dans sa liberté qu’il recevait en prison les photos des victimes désignées pour confirmation avant assassinat…
Il ne devrait pas sortir de sitôt, puisqu’il va être à nouveau jugé pour assassinats, tentatives d’assassinats en bandes organisées et autres associations de malfaiteurs. Il était parvenu à monter, depuis la passoire qui lui servait de prison, un réseau de donneurs d’ordre et de tueurs à gages zélés et efficaces. 13 d’entre eux, pour le moment, ont été identifiés, pas mal de jeunes âgés de 16 à 25 ans. Tous morts de trouille à l’idée que Tito puisse avoir quoi que ce soit à leur reprocher. C’est qu’il a le bras long et les coudées franches, en prison…
Mais Sébastien R jure par tous les saints que Tito « ce n’est pas lui »… A suivre !
Il n’est sûrement pas le seul de son acabit… et il n’est pas sûr qu’il n’y ait pas, en prison, un autre chef de gang encore plus puissant que Sébastien R. Dans les prisons françaises tout est possible…
eur des messages compromettants exhumés par les policiers. Sollicités, ses avocats, Mes Aymeric Sagui, Frédéric Coffano et Clarisse Serre, n’ont pas souhaité s’exprimer ou n’ont pas donné suite. Depuis, Sébastien R. a été transféré en région parisienne. Les investigations se poursuivent avec de nombreuses questions : quels sont les mobiles de ces crimes ? Comment et quand s’est créée cette organisation criminelle ? Et, surtout, Sébastien R. était-il vraiment le dernier maillon ?
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La prison, le seul endroit oui on est vraiment libres. Chauffés, nourris, logés, soignés, blanchis, distraits (femmes, visite de musées, salles de gym, cinéma,etc.) Le bagne, c’est pour les Français. Pour eux, le froid, la malnutrition, le travail, avec en prime les agressions, l’insécurité. La revanche du bagnard sur les honnêtes gens.
Baygon vert direct pas de prison ou plutôt de centre aéré ça nous coutera moins cher !