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Nous avons si souvent déploré la timidité de Charlie Hebdo sur l’islam (qui n’a pas empêché les horreurs du 7 janvier 2015) au rebours de ses audaces sur le christianisme que nous devons dire à quel point nous sommes agréablement surpris par le dernier édito de Riss.
A propos de l’affaire CNews, Riss prend le contre-pied de tous les medias et journaleux bêlant chaque jour pour adouber la Macronie et vouer aux gémonies « l’extrême-droite ». Chacun, ici, a compris que l’épithète « extrême-droite » signifie juste : patriotisme, liberté d’expression, anti-wokiste, anti-lèche-babouches, anti-mondialisation, anti-immigration, anti-imposture climatique… j’en passe et des meilleures. On rappellera en passant que, habituellement, Charlie Hebdo n’est pas tendre avec Bolloré et son empire, et son edito n’est est que plus courageux.
Courageux, parce que défendre CNews par les temps qui courent (et qui, paradoxalement, puent la sinistre extrême-droite, la vraie, l »historique) c’est s’exposer à tous les coups, c’est risquer la disparition des subventions, c’est risquer de ne plus être invité sur le moindre plateau, c’est se retrouver isolé dans les sauteries du Tout-Paris, c’est devenir le mouton noir….
C’est pourtant le même Charlie Hebdo qui, hier (l’été dernier), hurlait avec les loups contre le JDD appartenant au même Bolloré, hurlait contre Agresti-Roubache qui avait commis la faute impardonnable d’accorder une interview à un infréquentable. Hurlait contre la liberté éditoriale, contre la liberté d’expression du camp patriote…
Nous avions alors définitivement enterré Charlie, décidant qu’il était perdu pour la liberté d’expression, pour la France.
Alors que s’est-il passé de si grave que même Charlie Hebdo brise le cordon sanitaire ? Charlie Hebdo a compris que le tournant pris avec l’affaire Deloire-CNews nous renvoie, pour le coup, aux « heures les plus sombres » et que nous avons mis le pied dans un engrenage qui va être funeste pour l’ensemble de notre pays.
Et Riss de poser la question qui tue. Qui tue parce qu’elle dit tout du totalitarisme imposé par le pouvoir en place et ses valets gauchistes :
Qu’y a-t-il d’illégal à insuffler une ligne éditoriale orientée politiquement, dans un pays démocratique ?
Je vous le demande d’autant plus légitimement que l’immense majorité des medias et de la presse (subventionnée, soit 90% de la presse) insuffle déjà « une ligne éditoriale orientée politiquement », pour le plus grand bonheur du pouvoir en place.
Alors, un Riss qui secoue le cocotier, cela mérite d’être signalé et applaudi.
Pendant ce temps, gauchistes, wokistes et autres dégénérés élus à l’Assemblée Nationale croisent les doigts pour qu’enfin l’Arcom interdise CNews et toutes les voix divergentes de ce pays. Quand on déteste, on ne compte pas. Quand on veut tuer l’autre, on ne compte pas. Le paradoxe ? C’est que les Français n’ont jamais explicitement voté en masse pour les Staliniens, pour les Communistes, pour les trotskystes… mais que ces derniers se retrouvent à tous les postes clé grâce aux doubles casquette des vieux socialauds et UMP réunis en Macronie. L’exemple type c’est Jospin, cet ancien trotskyste, ce protestant rigide formé par l’OCI est arrivé au pouvoir (Premier Ministre) par nomination, pas par élection, pas par choix du peuple. Cela veut dire beaucoup de choses sur notre pays.
Oui, la démocratie est morte, instrumentalisée. La liberté est morte. Tout est aux mains des usurpateurs. Victor Hugo avait, lui, la possibilité matérielle de fuir la France sous « l’usurpateur ». Mais nous ???
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La macronerie a encore trois longues années pour achever son sale travail de destruction de notre pays. Museler les « empêcheurs de tourner en rond » est encore une corde à son arc (pas républicain du tout) pour mieux mettre la poussière sous le tapis. Pauvre France ! Le roi a fait son discours pour remercier les résistants qui ont donné leur vie pour la France. Si ces courageux résistants voyaient la France de 2024, ils auraient raison de regretter d’avoir sacrifié leur vie à la patrie.
Et DeLoire, le collabo de Renégats Sans Frontières, qui va dénoncer C-News au conseil d’État, le refuge de parasites socialauds. Et dire que ledit Deloire se prétend « Voltairien « . Ben voyons, comme dirait l’ami Zemmour.
RSF est un nid d’espion, les pays devraient s’en méfier quand ils voient un reporter RSF