Pour notre coup de coeur dominical, une fois n’est pas coutume, je n’irai pas puiser dans le passé mais dans l’actualité. Je boude presque systématiquement les prix littéraires qui, hélas, depuis pas mal d’années, enfoncent les portes ouvertes, servent à relancer des éditeurs en difficulté et, surtout, à imposer par la pseudo-littérature les thèmes à la mode et le prêt-à-penser politique. Si j’ai acheté un Goncourt 3 fois dans ma vie, c’est le bout du monde.
Et là, c’est l’exception.
D’abord une remarque importante, je ne sais rien de l’auteur Jean-Baptiste Andrea, je n’ai pas lu un seul de ses livres (j’ignorais même son existence jusqu’à présent), je n’ai pas vu un seul de ses films, je ne sais pas pour qui il vote, je ne sais pas ce qu’il pense de l’immigration, de l’islam…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Andrea
Et, parce que je ne suis pas une tarée gauchiste, je m’en moque.
Je ne mélange pas l’oeuvre artistique et l’auteur.
J’ai été happée, allez savoir pourquoi, par quelques lignes tirées de Veiller sur Elle, dans un journal lu dans une salle d’attente de dentiste. Et ça a fait tilt.
Je n’achète jamais de livres neufs, trop chers pour la dévoreuse de bouquins que je suis, j’ai cassé mon porte-monnaie tout de suite, impossible d’attendre les mois nécessaires au passage en poche. 22,50 €. Il les vaut bien. Pensez-y pour vos cadeaux de Noël.
Je n’ai lu que la moitié du livre au moment où j’écris ces lignes, et je suis enchantée, bercée par la beauté, l’originalité, les thèmes, les personnages, le monde imaginé…
Beauté de l’écriture. Beauté du thème. Beauté de l’Italie où se passe la plus grande partie de l’histoire. Beauté des 2 personnages principaux. Originalité et profondeur de Viola, la véritable héroïne, vraie femme libre, originale car libre, car à la recherche permanente de la connaissance, du progrès… Et une énigme magistralement menée par ces pages qui alternent présent et passé autour d’une oeuvre d’art secrète qui doit rester cachée…
Magnifique. Un enchantement. Je vous invite à partager ce voyage qui participe du voyage initiatique, même si je ne sais pas encore les secrets évoqués. Mais peut-être qu’ils ne sont jamais vraiment dévoilés…
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ça rachète l’an dernier
Ce Goncourt est amplement mérité pour Jean Baptiste Andréa ! Son livre mérite le détour !