Inflation alimentaire: la France, classée parmi les pires élèves d’Europe occidentale

Selon le dernier baromètre du panéliste NielsenIQ pour le magazine LSA, la France figure parmi les pays de l’Europe de l’Ouest « où les prix ont le plus augmenté depuis janvier 2022 ».

Si en début d’année le gouvernement français se vantait de voir que la France était l’un des pays européens où les prix augmentaient le moins vite, ce n’est en revanche plus le cas actuellement. « Aujourd’hui, l’Hexagone est le pays où les prix ont le plus augmenté depuis janvier 2022 », révèle le panéliste NielsenIQ dans l’une de ses dernières études.

Une inflation cumulée qui avoisine les 18% depuis janvier 2022

Dans sept pays européens, le pénaliste a comparé les prix en prenant en compte des milliers de produits de grande consommation frais et en libre-service, alimentaires et d’hygiène-beauté.

Sur la période comprise entre janvier 2022 et août 2023, il a constaté que le taux d’inflation alimentaire de la France était de 17,9%. Sur cette échelle, l’Espagne et le Royaume-Uni arrivant ensuite avec 17,2% et 16,7%, puis l’Italie, avec 16,4%, l’Allemagne, avec 15,5%, la Belgique avec 14,9% et enfin le Portugal, le meilleur élève de tous, avec 12,4%.

En janvier dernier, l’inflation s’élevait pourtant à moins de 12% sur un an concernant la France, ce qui la classait au second rang, juste derrière la Belgique dont le taux avoisinait les 11%. Ces deux pays avaient donc les taux les plus faibles.

« Cela fait suite à des années de déflation en continu »

Si les autres pays ont réussi à réduire leur inflation, ça n’a pas été le cas de la France, qui se trouvait en septembre dernier avec une augmentation des produits de grande consommation de 9,5% sur un an. Le Portugal, l’Italie et l’Allemagne se trouvant respectivement à 5,7%, 6,7% et 7,1%. L’Espagne, quant à elle, atteignait les 15% de hausse sur un an en janvier, mais elleest toutefois redescendue à 8,9% en septembre dernier. Et c’est la Belgique qui a pris le bonnet d’âne en restant au-dessus des 10%.

« À partir du début du deuxième semestre 2023, le rythme d’inflation en Europe a commencé à s’infléchir puis à baisser, la France faisant figure d’exception en ne suivant cette tendance que plus tardivement », analyse à LSA Emmanuel Fournet, Customer Success Leader France de NielsenIQ. « Aujourd’hui, la France est le pays où les prix ont le plus augmenté depuis janvier 2022, même s’il ne faut pas oublier que cela fait suite à des années de déflation en continu », ajoute-t-il.

La France connaît aujourd’hui « un rattrapage » avec cette hausse des prix

Daniel Ducrocq, qui gère la distribution pour l’Europe de l’Ouest chez NielsenIQ, confirme auprès du Figaro qu’en France, « la guerre des prix a fait rage durant quatre cinq ans, les enseignes voulaient utiliser les prix bas, ce qui a entraîné une forte déflation ». C’est la raison pour laquelle l’Hexagone connaît aujourd’hui « un rattrapage » avec cette hausse des prix. Selon le spécialiste, « on ne reviendra pas au prix d’avant ».

Pour Daniel Ducrocq, si l’inflation apparaît tardivement en France, c’est parce qu’il n’y a « qu’une seule négociation commerciale par an », alors que « les autres pays européens négocient plusieurs fois durant l’année ».

https://www.epochtimes.fr/inflation-alimentaire-la-france-classee-parmi-les-pires-eleves-deurope-occidentale-2470433.html?utm_medium=email&utm_campaign=daily&utm_source=dailymail

 

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2 Comments

  1. Macron et toute sa clique sont vraiment en train de faire de la France le cancre absolu de l’Europe dans tous les domaines de A à Z. Notre pays est devenu un enfer par leur faute, mais il semble qu’une partie de la population ne s’en rend toujours pas compte. Que faut-il faire pour leur ouvrir les yeux ?!?

  2. Pendant le confinement , je prévoyais un 19% d’inflation.
    Les confinements successifs, tout à fait inutiles, ont ruiné une grande part de l’économie en coulant petites et moyennes entreprises.
    L’augmentation du prix de l’énergie, suite à la décision stupide de fermer Fessenheim, doublée de l’idiote décision de suivre le marché européen de l’électricité, puis
    les décisions prises pour ruiner la Russie ont fait le reste.
    On a vraiment des bras cassés aux commandes, mais les Français ont en voulu ainsi.

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