C’est ce qu’il a déclaré dans un entretien accordé à la chaîne Tv « France 24 ».
Il n’y a pas de raison de douter de ce qu’il affirme. Nous pouvons le croire sur parole. D’autant qu’il est, depuis le 28 septembre dernier, secrétaire perpétuel de l’Académie française en remplacement d’Hélène Carrère d’Encausse, décédée en août.
Amin Maalouf, qui dédie son dernier livre, « Le labyrinthe des égarés », à sa mère décédée en 2021 dans sa centième année, dit qu’elle constituait pour lui une « référence permanente et une mémoire ».
« Elle a été jusqu’au bout lucide et joyeuse et avait une mémoire remarquable », répète-t-il.
« Il y a souvent des choses que j’oublie, moi qui suis beaucoup plus jeune qu’elle, ajoute-t-il, et j’avais l’habitude de l’appeler pour lui demander de me parler de la famille, d’Égypte, où elle a grandi, et du Liban ».
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Vous vous imaginez s’il avait été plus âgé que sa mère… ?
Quand on lui demande ce que cela représente pour lui d’être élu secrétaire perpétuel de l’Académie, il répond, avec une grande modestie : « c’est très important pour moi et bien au-delà de moi ».
La morale de cette histoire ne tient pas dans la boulette du secrétaire perpétuel de l’Académie française, laquelle a pour mission de veiller « au perfectionnement et au rayonnement des lettres ». (L’Académie française est née durant le siècle des grands hommes de lettres et des dramaturges français, tels Molière, Racine, de la Fontaine, Boileau…)
Amin Maalouf est un grand écrivain d’un immense talent. Mais il n’est pas à l’abri d’une glissade sur une peau de banane linguistique.
L’Académie française est le haut lieu des lettres et de la langue. Il n’empêche, il y a bien des abrutis qui y ont siégé.
Un exemple, le Jean d’Ormesson, qui se croyait vraiment immortel, se disait fasciné par l’islam.
Il ne cachait pas son admiration pour la civilisation musulmane, « une civilisation magnifique », affirmait-il, ainsi que pour l’islam, « une grande religion » à son goût.
« La civilisation musulmane, écrivait-il dans Le Figaro, qu’il avait dirigé entre 1974 et 1977, est à l’origine de quelques-unes des plus belles réalisations du génie humain. Daesh déshonore cette grandeur de l’islam. »
Et puis, l’abruti de l’Académie française d’ajouter : « Chez nous et ailleurs, les musulmans en masse sont les premiers à condamner Daech. Il faut les remercier, les respecter, les soutenir ».
Le d’Ormesson déplorait le fait que « l’islam ne soit pas représenté à l’Académie » et souhaitait qu’un musulman ait sa place au sein de l’institution.
Le d’Ormesson s’en est allé en décembre 2017 sans avoir jeté un sort à la France : il y aura des musulmans à l’Académie française.
Cela semble se réaliser. Un certain Elias Lemrani Alaoui, apparemment un Marocain adepte de la religion de paix, de tolérance et d’amour, a déjà déposé sa candidature pour occuper le fauteuil de Marc Fumaroli, essayiste, critique littéraire, historien de l’art et de la littérature, décédé en juin 2020.
Mais qu’est-ce qui abrutit tellement les Académiciens de l’ère moderne ? L’immortalité, France 24 ou le Figaro ?
Une chose est sûre : la France est en train de se vider de son sang, et la transfusion de sang venu d’ailleurs ne fait que l’achever.
Soyons réalistes. N’essayons pas d’escamoter la vérité. Amin Maalouf est une « richesse » venue de loin. Il a débarqué en France à l’âge de 27 ans.
D’Ormesson est une crapule de l’intérieur.
Quand la crapule et la « richesse » se rencontrent et font alliance, on peut dire adieu à la France.
C’est ce qui se passe avec l’alliance de Mélenchon et sa « France insoumise » avec les « richesses » qui pullulent partout dans le pays.
Messin’Issa
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Amine Malouf
ce n est plus trés hallal, a minil moutant,il amine li hallouf !!
Dans le même état d’esprit, ma bisaïeule maternelle était plus âgée que ma mère et moi-même plus jeune que cette dernière, que le duc de Bordeaux ressemblait à son oncle et son oncle à son cul. Ces choses essentielles dites, comment allez-vous cher Messin? Et bonne fin de semaine. Et merci pour cet article.
C’est la décadence partout. Comment peut-on avoir une Académie saine dans une société où l’éducation est malade ?
Heureusement que, moi, je vais assez bien. Du moins, il me semble…
Merci, cher Argo. Je lis tjrs tes commentaires avec plaisir.
Bonne fin de semaine à toi aussi.