Henri Guaino : «La guerre contre les trafiquants, c’est de pouvoir les abattre dans la rue »

 

Henri Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy et auteur de « À la septième fois, les murailles tombèrent » (éd. du Rocher), est l’invité de « Mardi politique ». Il estime que la crise démocratique en France et dans le monde devient extrêmement préoccupante et que l’Occident n’est pas à l’abri d’un accident ou d’une escalade. Un constat plutôt pessimiste que, selon lui, les chefs d’État actuels auront du mal à maîtriser.

Henri Guéno évoque le mythe biblique de Jéricho, utilisé par Victor Hugo dans un poème célèbre. Pendant 7 jours on voit le roi et les habitants de Jéricho se moquer de Josué qui fait le tour de la ville avec ses trompettes sur l’ordre de Dieu avant de faire tomber les murailles et d’envahir la ville.
Dieu dit à Josué de faire sonner les trompettes pour faire tomber les murailles de la ville de Jéricho avant de l’envahir : « Vous ferez sept fois le tour de la ville, et les prêtres sonneront de la trompette. Et lorsque les trompettes sonneront d’un son plus long et plus coupé, et que ce bruit aura frappé vos oreilles, tout le peuple élevant sa voix tout ensemble jettera un grand cri, et alors les murailles de la ville tomberont jusqu’à leur fondement[1] ». Tout le monde se moque, les murailles sont tellement solides que de simples trompettes ne pourront les faire tomber. Las… tout le monde connaît la suite.
Les murailles de la démocratie sont en train de s’écrouler, murailles intérieures et extérieures. Ces murailles qui retiennent la sauvagerie, l’animalité… sont en train de s’écrouler. Alors la crise démocratique devient extrêmement préoccupante en France, comme en Israël. La société israélienne ressemble énormément à nos sociétés occidentales, c’est une société divisée, fracturée… comme la nôtre.

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Henri Guaino sur @Tocsin_Media : «La guerre contre les trafiquants, c’est de pouvoir les abattre dans la rue »

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10 Comments

  1. Sacré Guaino! Il nous fera toujours rire. C’est bien d’avoir les meilleures intentions lorsqu’on est plus aux affaires. Le mieux est d’être lucide lorsqu’on tient le manche. Exprime-t-il des regrets sur ce qu’il n’a fait ? Vous dîtes ? Absolument rien ? Alors passons, aucun intérêt ce type.

  2. Ca y est Guaino a vu de la lumière, il découvre l’eau chaude, faut croire qu il ne sortait pas quands il bossait pour Sarkozy comme conseiller il y a mieux,

  3. La « bestialité », non pas l' »animalité ». Seuls les êtres humains sont capables de bestialité. Pas les animaux, qui tuent pour manger, pour se défendre, pour protéger l’espèce. Le Hamas et ses suppôts nous ont donné à voir un sinistre specimen de la bestialité.

  4. Guaino avait beaucoup moins de solutions à proposer quand il bossait avec Sarko, à part le karcher qu’ils n’ont jamais trouvé, il proposait quoi à l’époque ?

  5. h.guaino rappelle combien la société israelienne est divisée, fracturée – nous ajouterions que compte tenu de la haine qui l’entoure et la menace de façon permanente l’unité totale au-delà des partis diviseurs comme ceux de gauche devrait être la règle : les divisons internes de ce pays le mettent en danger autant que leurs ennemis car elles leur permettent d’agir avec plus de liberté

  6. Henri Guaino à force de découvrir la réalité que traverse la France avec l’ensauvagement et les pertes de valeurs Mr Guaino dit les choses très clairement que la société française est fracturé tout comme la société Israelienne, pour lutter contre les trafiquants de drogue mieux vaut les flinguer car c’est la meilleure solution !

  7. Mouais sauf,, leurs fournisseurs dealers car beaucoup de politiciens , show biz ect consomment de la coke et cie sans compter tout le reste,, affaires de pédophilie entres autres et j’en passe alors qu’ils ferment bien tous leurs gueules …

  8. Dangereux, monsieur Guaino, notre pays va ressembler à l’Amérique du Sud. Après on abattra ceux qui dérangent.

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