Au panneau d’affichage de l’école maternelle de la rue Pajol (XVIIIe), rue Romy Schneider, on trouve le menu végétarien de la semaine ainsi qu’une affiche annonçant une animation pour enfants à l’occasion de la fête d’Halloween, fête bien gauloise comme chacun sait !
Le long du mur de l’école, le promeneur peut voir une exposition intitulée : « Cartes postales vivantes, la Chapelle en 1860 » réalisée par Clichés Urbains et sponsorisée par une pléthore d’acteurs institutionnels : la Mairie de Paris, la Mairie du XVIIIe, l’État via l’ANCT (l’Agence Nationale pour la Cohésion des Territoires), l’Espace Paris-Pajol et le FONJEP (le Fonds de coopération de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire). Que du beau monde !
L’artiste a cru bon plaquer sur d’anciennes cartes postales des personnages de la diversité, essentiellement afro-maghrébins, en tenue d’époque (?) et dans des rôles bien peu représentatifs des métiers pratiqués : un vendeur de journaux, un prêtre, un vendeur de raisin, un vendeur de bijoux… dont au passage on ignore la provenance. Un clin d’œil au marché informel actuel ?
Et au cas où l’on ne comprendrait pas, une note explicative, rédigée en écriture inclusive, est là pour nous éclairer sur le message à saisir. Il s’agit « d’incarner en images, les valeurs de la Chapelle sur Scène qui célèbre les cultures locales et contemporaines, autant que la joie de vivre-ensemble ».
La pauvreté iconographique est édifiante : en toile de fond de toutes les icônes, la rue Jean-François Lépine qui débouche, comme par hasard, sur l’Église Saint-Bernard (d’ailleurs à peine terminée en 1860) et que certains surnomment Notre-Dame des Sans-Papiers, en écho à son occupation le 28 juin 1996 par plusieurs centaines de sans-papiers maliens et sénégalais.
C’est d’abord un travestissement de l’histoire (le but affiché était pourtant d’inviter le public à « redécouvrir le passé de ce quartier parisien »), lorsqu’on sait que la classe ouvrière de cette époque, présente à La Chapelle, était essentiellement constituée d’une main-d’œuvre issue des masses paysannes paupérisées, même si en 1860, l’exode rural en France ne faisait que commencer.
Rien n’évoque la vie réelle de ce faubourg ouvrier de 1860, partagée entre le célèbre marché à bestiaux de La Chapelle et les activités liées au développement des gares et à l’industrie ferroviaire naissante.
Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, le multiculturalisme tel qu’on le connait aujourd’hui à La Chapelle n’existait pas en 1860. Il suffit de lire Zola ! Au début des années 2000, un certain Jacques FRANÇOIS, donnait des conférences très pointues sur l’histoire du quartier, en l’Église Saint-Denys de la Chapelle. Il est l’auteur d’un ouvrage qui semble ignoré des élites locales et encore plus des artistes : « Chronique de la Chapelle Saint-Denis des origines à nos jours ». Il y décrit pourtant très précisément la sociologie du quartier, au moment de son rattachement à la ville de Paris en 1860.
Un tag en bas du mur de l’école maternelle « je ne côtoie que des affreux » sonne comme une désapprobation de cette mascarade.
La technique utilisée dans ce photomontage sponsorisé nous fait immédiatement penser à une pratique très décriée dans le camp du bien, consistant à noircir des visages blancs : le black-facing. On a beau nous dire que la carte postale n’a servi que de décor pour ceux qui ont posé pour l’exercice, on a bel et bien occulté l’identité des habitants de l’époque pour mettre en scène des personnes « racisées » (soit, selon le Petit Robert, des personnes victimes du racisme et de la discrimination) pourtant totalement absentes en 1860.
À propos du « black facing », le journal Le Monde titrait, dans son édition du 18 décembre 2017 :
Le « blackface », une pratique raciste encore présentée comme humoristique en France (…)
Pour les uns, il s’agit d’une « simple blague », d’aucuns osent dire « un hommage ». Pour les autres, le blackface, qui consiste à se grimer le visage en noir, n’est autre que la manifestation sans équivoque d’un « racisme ordinaire », qui trouve sa source dans une culture post-coloniale insidieuse.
Libération n’est pas plus tendre avec ce travestissement et s’en explique à propos d’un basketteur qui s’était grimé en noir… Le plaisantin a échappé de peu aux tribunaux !
Quant à la promotion du vivre-ensemble, cela fait doucement rire dans un quartier où se côtoient, sans se mélanger, les bars à bière fréquentés par les bobos du quartier et les cafés soudanais, afghans et autres, fréquentés par les « migrants » et où l’alcool est prohibé ! Des mondes qui ont leurs langues, leurs mœurs, leurs magasins, leur coutumes, sans avoir trouvé ni cherché à trouver le credo commun, n’en déplaise aux écolos-gauchistes qui depuis des décennies ont infiltré la totalité des pouvoirs publics locaux. La visite est gratuite !
Malgré cette vérité criante, la propagande bat son plein et s’adresse même à des enfants de maternelle !
Rappelons pour terminer que les écoles maternelles sont toujours administrées par les communes.
Hector Poupon
https://ripostelaique.com/la-mairie-du-xviiie-aurait-elle-ete-tentee-par-le-black-facing.html
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Ils ne pourraient pas mettre de vraies photos de l’époque, car , à ce moment là, le Remplacement serait tellement évident, qu’ils seraient face à leurs mensonges.
On est devant le mensonge le plus éhonté de notre Histoire.
Les bouffons de gauche sont à l’œuvre, on est en plein délire stalinien d’inversion de réalité.
Tout cela est issu de cerveaux malades. Et pourquoi pas bientôt,la photo d’un blanc,à poil,muni d’une lance en bois,à l’entrée d’une hutte en paille..?! Tous les gauchistes sont des malades mentaux,et ils jouissent du cerveau,uniquement grâce à ce genre d’inversions. C’est aussi la raison pour laquelle ils sont extrêmement dangereux.
Le Black Facing est une nouvelle lubie de la mairie de Paris pour imposer la diversité et détruire l’histoire originel de la ville de Paris surtout de la part d’une école primaire publique dans le 18e arrondissement de la capitale, le Wokisme dans toute sa splendeur tout simplement !
Anachronisme : la rue Jean François Lépine a été créée en 1892 et l’immeuble que l’on voit sur la droite en arrière plan a été inaugurée, selon l’inscription de son architecte en 1898, soit 38 ans après 1860… Donc du mensonge et de la désinformation au service de la propagande.
C’est une insulte à l’Histoire que de la falsifier. Se sentiraient-ils coupables de la renvoyer telle qu’elle était ?
Je note que les photos ne comportent pas d’Indiens d’Amérique ni d’Esquimaux…
La Chapelle en 1860? Il suffit d’ouvrir L’Assommoir pour voir de suite de quoi il retourne.
Pitoyable.
Tout à fait et même si Zola a un peu noirci le tableau, d’autres auteurs comme Jules Vallès font des témoignages identiques. Seul point commun avec aujourd’hui, l’insécurité.