Combien faut-il de morts pour un lopin de terre ?

Je reçus, vendredi matin dernier, le lien d’une vidéo de Radio- télévision suisse concernant les fronts auxquels Israël fait face, mais aussi une belle façon de la journaliste, Isabelle Ducret de faire une apologie des palestiniens, les victimes désignés des juifs israéliens.

Inutile de vous faire un croquis, j’ai été traumatisée, dégoûtée de la vie et des humains, du moins ceux qui prétendent l’être.  Horrifiée par ce manque de droiture, d’honnêteté, de justice…

Je me souvins alors de la guerre de Kippour, du kibboutz, des morts, des sirènes, des funérailles, des larmes, des deuils et de la noirceur de ces marées de soldats arabes qui s’étaient jetés sur de jeunes recrues israéliennes pour les découper en morceaux au Sinaï et d’autres sur les hauteurs du Golan. Il y eut en ce jour-là plus de 2600 morts. Et ce n’était que le début.

Je ne me sens plus capable de décrire les horreurs de chaque guerre, de chaque conflagration, ni du massacre horrible perpétré le 7 octobre 2023 par les Gazaouis. Isabelle Ducret, la journaliste, n’avait-telle pas ressenti cette douleur qui étreint le cœur, lorsque la sauvagerie, la barbarie s’emparent de ces monstres qui se disent les défenseurs d’Allah  ?

Je me souvins aussi, qu’il m’avait fallu plus de cinquante ans d’études et de recherches pour enfin glaner quelques réponses sur le phénomène qu’est la vie, le rôle de l’homme sur cette planète, et surtout, l’objectif de l’humanité entière. Qu’une vie soit engendrée par un couple est un fait de par lui-même. Acte volontaire ou accidentel qui culmine par la mise au monde d’un enfant. Son évolution se perpétuera selon une chronologie naturelle, et il deviendra demain un adulte, ou un monstre. Ce qui nous échappe derrière cette conception, c’est le choix de l’âme qui revêtira la couverture charnelle de cet être humain. Et c’est à partir de ce pointlà que j’avais commencé à creuser.

Nous venons en ce bas-monde au sein d’une famille, d’une race, d’une religion et des multiples facettes de la vie, les unes plus insolites et plus intrigantes que les autres, auxquelles nous adhérons d’emblée et que rarement nous repousserons par la suite par crainte, superstition, ignorance ou simplement faiblesse. C’est l’âge de l’innocence, nous dit-on. Pour certains cette étape restera celle qui gouvernera leur vie entière. Pour d’autres, elle ne signale que le début d’une mission, d’une aventure dans laquelle ils chercheront les réponses aux questions qui semblent Ô combien insolubles. Mais le sont-elles ?

Beaucoup de philosophes, de théologiens, de savants ont tenté de forer une brèche dans cette frontière existant entre le réel tangible et l’irréel, fluide, glissant, chaotique, mythologique, que la majorité des religions cherche à nous inculquer.

Je suis née juive et je devins Israélienne tout simplement lorsque j’eus le courage de poser pied sur ce lopin de terre appelé Israël… sa petitesse, sa fragilité, cet anneau d’ennemis qui l’encercle… et cette compassion qui m’avait submergée.

Il n’y avait aucun idéal, simplement mon admiration pour le courage de ces hommes et leur foi, qui ont survécu à tous les empires, à toutes les civilisations. Je me rappelle encore de cette fameuse promesse que nous nous faisions à pâques depuis plus de 3000 ans : « l’année prochaine à Jérusalem ».

Où étaient les Arabes musulmans lorsque les juifs avaient construit le premier et second temple ? Car ceux qui contestent ce lopin de terre sont des musulmans, venus de toute part à la recherche d’un gagne-pain, alors que le juif s’agrippait aux sépultures de ses ancêtres, devenus brusquement des ancêtres aux musulmans… Le juif s’accroche aux pierres géantes qui forment les soubassements de son temple détruit sur lequel les musulmans ont érigé leur mosquée.

Mais il suffit d’émettre un mensonge pour qu’un conflit se créé, pour que des musulmans sentent le besoin de lever le bras et l’arme et tuer…

Alors, combien de morts faut-il pour un lopin de terre ? Ou plutôt combien de morts faut-il pour satisfaire l’orgueil, la foi de l’autre et ses lois ? Combien d’innocents faut-il tuer pour se sentir fier, puissant et glorieux… Le sang juif n’est pas différent de celui du chrétien ou du musulman.

Et puis, ce lopin de terre pour lequel on tue frénétiquement, par le sabre, par la balle, par la bombe, à quoi nous servira-t-il à notre mort ? Nous n’emportons rien… nous sommes faits de ce sable qui nous ensevelira. Et nous serons tout simplement morts pour rien… pour une étincelle de gloire, de satisfaction, un coït comme le dirait mon ami Philippe. Mais la justice, celle que nous refusons de reconnaître ou d’intercepter, c’est elle qui aura le dernier mot.

Cette justice qui poursuivra l’homme même au-delà de sa mort, au-delà de sa tombe.

« Et l’œil était dans la tombe et regardait Caen ».

Thérèse Zrihen-Dvir

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4 Commentaires

  1. Un état palestinien? Une idiotie pondue par des idiots. Trop nombreux pour la bande de Gaza, pas assez de place ailleurs pour une population en expansion exponentielle. Il leur faudra ensuite s’agrandir au dépens de qui? Pour moi, il ne peut y avoir une paix durable.

  2. questions superflues avec ce GAZA

    la palestine existe a l est du jourdain, nommée par les anglais JORDANIE

    israel existe du jourdain a la meditérranée

    tout le reste bla bla bla!

    les « peuples de la mer » et autres pretextes, l egypte a bien su s en débarrasser sous les Lagides et autres Ptolémées en les éliminant et repoussant bien au nord du nil

  3. Question philosophique que les muz ne se posent pas.
    Eux, ils obéissent, c’est tout.
    Et cela leur permet d’assouvir leur instinct barbare, leur goût du sang, la frénésie des massacres.
    Partout où se pose une mosquée, les problèmes commencent.

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