Le gauchisme va-t-il enfin disparaître de Tsahal ? Rencontre entre une tractopelle et une pizzeria narguant le pouvoir

En Judée-Samarie, dans la localité arabe de Hawara, un résident (arabe) réjoui par le pogrom a fait un photomontage. Puisqu’il possède une pizzeria il a eu la bonne idée de faire un flyer publicitaire pour son petit commerce, en utilisant l’image de cette vieille dame rescapée de la Shoah que le Hamas a emmenée à Gaza comme otage. Son photomontage ayant suscité l’enthousiasme sur les réseaux sociaux, il a généré une grande quantité de commentaires (en arabe, what else ?) réjouis.
Et c’est là qu’on mesure que quelque chose a réellement bougé dans les consciences israéliennes.
En effet, l’information est remontée très rapidement à l’armée.
En temps normal, il y aurait eu un « conseiller judiciaire » qui aurait décidé s’il y a une  suite à donner à cette affaire, au mieux une amende.
Et là, de manière extrêmement étonnante, l’échelon judiciaire a été totalement shunté. Apparemment, tous ces parasites juridiques qui, comme des sangsues ou des poux, se nourrissent sur le corps de l’armée et l’affaiblissent ont disparu (j’espère que ce n’est pas temporaire mais définitif).
Et là, ça n’a pas traîné : la pizzeria n’existe plus. Elle a rencontré un tractopelle.
Pour Israël, enlisé dans sa morale militaire (respect des « droits des terroristes », oxymore pervers qui résume toute la décadence de la société israélienne d’avant le 7 octobre), il s’agit d’une révolution.
La rencontre (émouvante) du tractopelle et de la pizzeria (vidéo garantie sans conseiller juridique !) est visionnable ici :
(La source de l’information (en hébreu) :   https://www.israelhayom.co.il/news/local/article/14704984)

Un fameux exemple de l’acharnement dans la « pureté morale » de Tsahal qui amoindrit sa capacité opérationelle est la fameuse affaire du sergent Elor Azaria  (à Hebron deux jihadistes attaquèrent un poste de Tsahal, poignardant un soldat. Un des attaquants fut abattu, le deuxième seulement neutralisé. Le sergent Elor Azaria l’abattit alors d’une balle dans la tête.

Il fut arrêté et condamné pour meurtre, et le système judiciaire militaire fit montre  d’un acharnement notable à son encontre. Le chef d’état-major de l’époque, Aizenkot, choisit lui aussi la posture droit-de-lhommiste.
Des hauts-gradés tentèrent d’apporter leur témoignage, en vain, ils expliquaient que la condamnation d’Azaria allait durablement endommager la capacité opérationnelle de Tsahal en dissuadant les soldats de faire usage de leurs armes.
En résumé, l’affaire Azaria témoigne de l’emprise du judiciaire au sein de l’armée, et de la pollution idéologique de l’état-major par les conceptions de l’extrême-gauche israélienne.
1/ Il est à noter que les commandants de compagnie furent aussi mis en cause pour n’avoir pas immédiatement fait donner des soins médicaux au jihadiste. (Tsahal a établi ce droit qu’a le terroriste à être recevoir des soins médicaux). 
2/ Il est à noter que Aizenkot est de retour aux commandes aujourd’hui, dans le gouvernement d’urgence qui vient de se constituer. Son acolyte Gantz, lui aussi ancien chef d’état-major, et lui aussi membre du gouvernement d’urgence, est fait du même bois. Cela a de quoi inquiéter, ceux qui ont contribué au  problème étant rarement aptes à le résoudre.
Le conseiller juridique n’aurait jamais dû être qu’un conseiller, avec un grade subalterne. Progressivement, ils sont devenus les militaires les plus importants – avec un grade augmenté en conséquence – parce qu’ils sont ceux qui ont le dernier mot dans le processus de prise de décision : ils peuvent par exemple, gratuitement, mettre en danger la vie de soldats de sections d’infanterie s’ils considèrent que le nettoyage d’une zone urbaine par la seule aviation ou artillerie met en danger la population ennemie; ils peuvent aussi annuler une opération cruciale s’ils estiment que la sécurité des civils n’est pas suffisamment assurée etc.
Attribué à un pervers gauchiste masochiste, ce pouvoir excessif va le combler de jouissance narcissique: le sacrifice de ses frères, au nom du respect de la vie de l’Autre (en l’occurrence de l’ennemi) le persuade qu’il est un Juste, un homme bon. On a exactement le même processus en France quand des juges relâchent dans la nature de dangereux criminels, au prétexte que la prison détruit moralement un homme, le privant de toute possibilité de rédemption. Pour ces juges inspiré par la lutte des classes, la sécurité des honnêtes gens passe toujours après l’évolution personnelle des criminels. Dans leur lecture du monde, les criminels sont en réalité, les vraies victimes, celles de la société (ça ne vous rappelle pas les émeutes ? Les pauvres, on n’a jamais fait ce qu’il fallait pour les intégrer, on les a cantonnés dans des cités. Ils sont nos victimes). On a donc, en France, chaque jour, des honnêtes gens dont les vies sont détruites parce qu’ils ont croisé des ultra-récidivistes, dont la relaxe avait servi à fournir à des juges leur dose de stimulation narcissique/Castafiore (« je ris de me voir si belle en ce miroir », c.-à-d. la réjouissance d’un amoureux de son image).
C’était cela le problème de Tsahal : un état-major gangréné par une pensée humaniste cheap mais profondément criminelle, et une sorte d’Etat profond qui joue le rôle d’une force de subversion.
La tragédie du 7 octobre a mis cette clique responsable de la catastrophe face au résultat de son idéologie. Il n’est néanmoins pas certain qu’après la guerre ils ne reprendront pas les rênes.

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13 Commentaires

  1. AZARIA, un soldat qui tue l’ennemi est accusé de
    meurtre au nom des droits de l’homme.
    Mais plutôt au nom des droits de l’assassin, comme en France avec nos juges cocos, soutenus par la CEDH.
    On devrait demander aux deux candidats patriotes s ils ont l’intention de nous faire sortir de la CEDH.

  2. Malheureusement, une énorme faute incombe à Israël dans cette tragédie du 7 octobre — avec une série d’invraisemblances totalement impardonnables et inexplicables.
    Au point où on finit par se demander si cette tragédie n’a pas été voulue (côté Israël).
    RÉSULTAT : L’ENGRENAGE INCONTRÔLABLE DE LA VIOLENCE des 2 côtés, mais surtout dans L’ISLAM PARTOUT DANS LE MONDE !! Bonjour les attentats à venir !!
    Le conflit ukrainien n’a rien de comparable – sinon le renversement de l’hégémonie US…

    • Bonjour,

      Avec ce genre d’explications, on explique tout.

      Le Bataclan a-t-il été « voulu » par la France ?

      Nous sommes, avec le cancer islamique, à une époque où il est mortel de danser dans le Néguev, sachant qu’il y a Gaza et ses musulmans à 5 km, et dans le onzième arrondissement de Paris, sachant qu’il y a la Seine-Saint-Denis et ses musulmans à 5 km.

  3. Le Gauchisme disparaîtra de Tsahal et la destruction de la pizzeria de ce type qui se moque du premier ministre Netanyahou est une bonne punition pour ce Gauchiste dans un contexte de guerre entre Israël et les Palestichiens !

  4. « Israël affirme avoir tué Ali Qadi, le chef du Hamas qui a mené l’attaque du 7 octobre. »

    bof! un autre Ali Boron le remplacera

  5. Merci pour le partage: le tractopelle n’en a fait qu’une bouchee!

  6. Les choses vont peut-être bouger en Israël. C’est bien, c’est très bien.
    Il faudrait que ça suive le même chemin en France, ce serait infiniment mieux pour nous.

  7. « Il n’est néanmoins pas certain qu’après la guerre ils ne reprendront pas les rênes. »

    oui,Pikachu

    et c est le plus terrible!
    ces interminables,sordides,stériles,querelles entre juifs,guettées d un oeuil gourmand,par les deux millions de musulmans « israeliens »,se disant sans retenue « palestiniens de l intérieur » laissent douter de l avenir

  8. Le Droit en tant qu’institution, même si cela est nécessaire, dans ses « excès » finit par tuer l’humain.

    La survie est un droit « Fondamental » de l’humain, pas un droit subalterne à mépriser.

  9. En temps normal, il y aurait eu un “conseiller judiciaire” qui aurait décidé s’il y a une suite à donner à cette affaire, au mieux une amende.

    Vous remplacez « temps normal » par France, et vous avez exactement la situation de notre pays.

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