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« Nous sommes beaucoup plus forts qu’en 2006, le Hezbollah est devenu la plus grande armée mondiale » (sic)😂
À l’heure où tout le monde s’interroge sur la possibilité que le pays du Cèdre soit entraîné dans le conflit opposant Hamas et Israël, les habitants de la banlieue sud retiennent leur souffle.
OLJ / Par Lyana ALAMEDDINE, le 11 octobre 2023
Assis sur sa chaise en plastique, Hajj Ali* ne lève plus le nez des images du Sud-Liban qui défilent sur son téléphone, négligeant presque ses clients. « Allez les résistants, allez ! Que Dieu vous protège », hurle ce vendeur de pomme de terre de Bourj el-Barajné, comme s’il supportait une équipe de foot.
Ce mercredi matin, le Hezbollah a frappé Israël depuis Dhaïra « en réponse à l’assassinat » de trois de ses membres, entraînant une riposte de l’État hébreu contre des villages à la frontière. Au cinquième jour des affrontements opposant le Hamas et Israël , la tension est forte entre le parti chiite libanais et les forces armées israéliennes, à l’heure où tout le monde s’interroge sur la possibilité que le pays du Cèdre soit entraîné dans la guerre.
En 2006, d’intenses bombardements israéliens avaient ravagé la banlieue sud de Beyrouth, renvoyant à ses habitants les images des années noires de la guerre civile et de l’invasion israélienne de 1982. Dix-sept ans après cette guerre éclair, dans ce fief du Hezbollah, chacun y va aujourd’hui de son avis tranché – d’autant que le leader du parti, Hassan Nasrallah, ne s’est toujours pas exprimé depuis le début de l’offensive : certains résidents veulent en découdre, d’autres espèrent passer entre les mailles du filet.
Hajj Ali fait partie des premiers. Ancien combattant durant la guerre de 2006, il rêvait d’un même destin pour ses quatre fils, âgés de 24 à 30 ans, qui ont rejoint les rangs de la « Résistance ». « En ce moment, ils sont au « Jnoub » (Liban-Sud). Leur destin est entre les mains de Dieu. Et quand les combattants du Hezbollah sont morts en martyrs (lundi), je me suis senti fier et victorieux », raconte-t-il. Ce vétéran décrit déjà la fin du film : « C’est la dernière guerre contre Israël. Et ça ne va pas durer longtemps... » calme-t-il en levant le doigt au ciel.
À quelques pas de là, Leila*, devant son échoppe, n’a pas été surprise, samedi, par l’offensive inédite du groupe palestinien. « Le Hezbollah et le Hamas nous l’avaient promis depuis longtemps », crâne-t-elle. « Nous sommes beaucoup plus forts qu’en 2006. Le parti de Dieu est devenu la plus grande armée mondiale », va jusqu’à dire Leila, sourire en coin. « Mais cette fois-ci, ça ne doit pas finir avec des discussions, mais avec la fin d’Israël », lâche-t-elle. Si la dernière confrontation entre le Hezbollah et Israël remonte à 2006, sa participation dans la guerre syrienne lui a permis de renforcer l’expérience de ses troupes, renforcées et armées par l’Iran, malgré un lourd coût humain pour ses partisans. Entre 2012 et 2016, le Hezbollah aurait perdu au moins 865 combattants, selon plusieurs sources citées dans le Washington Institute for Near East Policy.
Pour la base du Hezbollah, défendre la cause palestinienne est toutefois une mission « sacrée », sur laquelle le parti a forgé une grande partie de sa légitimité. « C’est notre devoir », avance Hussein*, la quarantaine, qui tient une boutique à Bir el-Abed. Lui se voit déjà en train de porter les armes. « Mais d’abord, je trouverai un endroit sûr pour mes deux petites. » Pour lui, cette guerre mettra fin à la crise économique, qu’il perçoit comme un complot « américain et sioniste ». « Je préfère mourir sur un champ de bataille plutôt que de vivre une vie d’humiliation, à demander de l’aide à mes proches à l’étranger pour boucler les fins de mois. »
« La fin d’Israël »
Dans les rues de Bir el-Abed, les plus jeunes ont aussi le sang qui bouillonne. « En cas de guerre, on prendra tous les armes, même les ados », raconte Karim*, 25 ans. « On doit venir en aide aux Palestiniens, qui sont opprimés », renchérit son ami, Nabil*, 26 ans, posé près de lui. Pour eux, le front au Liban aurait dû être ouvert dès l’attaque du Hamas.
« Nous allons être la grande surprise de la guerre, et ce sera au bon moment », ajoute Mariam, qui se trouve dans son commerce dans la banlieue sud. À l’entrée, les drapeaux du Hezbollah et de la Palestine sont hissés. Omar, cet Irakien, marié à Mariam depuis plus de trente ans, a le Hezbollah dans la peau. « Nous prierons à Jérusalem », dit Mariam*, le bras levé, tout sourire. Aux attaques qui ont lieu à la frontière sud, Omar répond : « Qu’il (Israël) soit le bienvenu. C’est maintenant ou jamais pour le vaincre », fanfaronne-t-il. Et, en cas de guerre, cette famille ne compte pas se terrer dans un abri. « On combattra jusqu’à la mort », s’enorgueillit le quinquagénaire… qui vit à Achrafieh depuis plus de vingt ans.
Mais, même dans ce bastion de la « Résistance », certaines voix dissonantes se font entendre. À 75 ans, Hajj Mohammad* a été de tous les conflits : « Je n’en peux plus. J’en ai marre de fuir les bombardements », lâche ce vendeur de pièces détachées. Vers Hay el-Abiad, Samar*, qui travaille dans les ressources humaines, se dit heureuse de l’offensive du Hamas. « Mais en aucun cas je veux que ça atteigne le Liban », dit la jeune fille. Dans une boutique, même son de cloche, du côté de Radwan*: « Qui voudrait voir son pays en guerre ? »
*Les prénoms ont été changés à la demande des personnes interrogées
Pcc : Juvénal de Lyon (transmis par mon ami de Batroun, Mounir Bassil)
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Il est certain que les musuls veulent la fin de l’Etat d’Israël.
Si ça, ce n’est pas de la haine, alors qu’est-ce que c’est ???
Pauvre LIBAN, autrefois chrétien, il n’y a pas plus d’un siècle.
Est-ce ce qui attend la France ?
Qu’ils y entrent en guerre ça fera juste un peu plus de punaises à écraser.
Une telle niaiserie et ignorance crasse me sidéreront toujours !
Le Hezbollah et les Coupeurs de tête Palestichiens du Hamas Unis dans la haine de l’Occident et d’Israël en formant une armada de tueurs prêts à tout pour satisfaire les désirs de Allah Akbar le Dieu des MUZZ !