Avec le remplacement de la population, une nouvelle pègre s’incruste. Elle a ses mœurs, ses croyances et ses préjugés. Pour ces voyous, une femme libre et sexy est une traînée. On en profite, on la prête aux potes, on la loue, on la vend, puis on la tue. Pas de témoins, pas de pépins… Les barbeaux d’antan évitaient de casser la tirelire quand ils la secouaient. Ceux d’aujourd’hui n’ont aucune raison de la ménager. Ils peuvent la remplacer. Ils en trouvent treize à la douzaine.
Les principaux pourvoyeurs de cet ignoble trafic sont certains enseignants, publicitaires et journalistes qui ont survalorisé les jeunes hommes exotiques, tout en dépréciant systématiquement les mâles caucasiens.
À un âge où leur personnalité malléable est influencée par le matraquage de la propagande, des ingénues sont fières de plaire à des mecs exceptionnels, magiques, extraordinaires, dont on ne cesse de chanter les louanges à l’école et à la télé, de façon tant directe que subliminale.
Les statistiques discrètes du ministère de l’Intérieur
Selon des stats qu’on gardait sous le coude, il y a eu 43 202 disparitions signalées en France en 2022. Sur ce nombre 41 518 étaient des fugues. Dont 13 850, soit le tiers, d’une durée égale ou supérieure à trois mois. Certains ados se mettant en ménage avec un adulte, d’autres finissant dans des squats, chez les punks à chiens ou sur les trottoirs des métropoles.
Au-delà de l’aspect pénal de la question, l’important est qu’au bout de six mois ou d’un an, on en retrouvait 9 sur 10. Lors d’un contrôle d’identité, ou arrêtés en flagrant délit de vol ou de came. Ou pris de remords et regrettant le confort de papa-maman, ils se manifestaient.
Restait un dixième dont on n’entendra plus jamais parler. Pourcentage stable d’une année sur l’autre. Environ 140 cas qui s’ajoutent aux 1 684 (43 202 – 41 518) soit 1 824 disparus dont on ignore ce qu’ils sont devenus. Enlèvement ? Accident ? Mauvaise rencontre ? Tueur en série ? Pédophiles ? Embarqués dans des réseaux de prostitution ? Embrigadés dans une secte ? Vendues à un poussah oriental pour son harem ? Nul ne le sait. Elles se sont tout simplement « évaporées ».
1 824 disparitions de jeunes personnes de 9 à 15 ans chaque année en France, qu’on ne retrouve pas. Soit 5 par jour dont personne n’aura plus jamais de nouvelles. Presque que des filles, proies plus faciles…
J’en ai parlé à « Gaston. » Ce flic retraité vit sur son voilier quelque part en Océanie. Mais il ne faut pas insister beaucoup pour qu’il évoque les forfaitures d’une partie de la hiérarchie policière et la connivence de certains juges avec les racailles.
Moi : Les chiffres des disparitions qui viennent de fuiter ne t’étonnent pas ?
Gaston : Ce n’est pas une découverte, on le savait même si les différents ministres ont toujours donné des ordres pour qu’on ne regroupe pas les disparitions, selon les lieux, les ethnies, le mode opératoire, les similitudes des suspects et des victimes. Pas de profilages qui pourraient produire des amalgames. Cibler des groupes criminogènes est un délit ! Ainsi chaque famille atteinte vivait sa souffrance comme si elle était unique. Les « cold cases » résolus par une sémillante détective, c’était à la télé. Mais il y avait très peu de rapprochements entre les affaires, et chaque SRPJ enquêtait dans sa bulle sans véritable coordination avec ses voisins.
Moi : Et les organisations internationales de recherche des personnes disparues ? Elles n’étaient pas saisies ?
Gaston : Interpol est un hospice où l’on envoie les syndicalistes méritants finir leur carrière, et Europol un tremplin pour arrivistes pressés. Il y a à côté quelques ONG en Europe qui échangent des infos. Mais leurs recherches sont limitées aux cas de disparitions présumées par faits de guerre, répression politique et actes de racisme.
La gamine française kidnappée et séquestrée dans un réseau de prostitution, ça ne les intéresse pas. Pas plus que celle assassinée par un violeur sadique qui jette sa dépouille dans un puits. Les pseudo-féministes qui pérorent à la télé, promptes à dénoncer les violences faites aux femmes pour un regard insistant ou une plaisanterie salace, sont aveugles, sourdes et muettes, lorsque leurs « protégés » se livrent aux pires exactions… Même la Croix-Rouge et Amnesty International se sont alignées sur cette victimisation sélective. Une bonne victime ne doit pas être blanche ni chrétienne. Puisqu’elle fait partie des «oppresseurs».
Moi : J’ai vu qu’il y avait des initiatives privées, utilisant la couverture du web, puisque les médias main stream se désintéressent des disparitions inquiétantes, une fois retombé l’effet sensationnel d’une affaire médiatisée. Tu connais sûrement l’ARPD (Assistance et recherche des personnes disparues) ?
Gaston : Pas vraiment. Ils n’existent que depuis 2003, à un moment où j’avais déjà déposé mon dossier de départ à la retraite. D’après ce que j’en ai entendu, ils font un travail utile, mais je ne peux t’en dire plus.
(NDLR : Bien que disposant du centième des moyens matériels et des possibilités d’investigation de la police et de la gendarmerie, cette association avec 230 bénévoles répartis dans 90 départements, obtiendrait de meilleurs résultats que les services officiels. Peut-être est-ce dû au fait que le quart de ces enquêteurs sont des proches des personnes disparues ? Et la moitié, d’anciens flics ou magistrats à la retraite qui ont trouvé à s’occuper.)
Moi : Tu n’as jamais été tenté de les rejoindre ?
Gaston : Certainement pas ! Parce que je connais trop bien les rouages du système. Imagine une enfant d’un couple bi-ethnique, kidnappée par le père et expédiée au Gougnafistan. On stoppe immédiatement l’enquête et on refile le dossier aux Affaires étrangères. En sachant que le Quai d’Orsay s’en fout royalement… Imagine l’enfant d’un notable, de gauche de préférence, disparue après plusieurs signalements de maltraitance ou d’abus sexuels. Les commissions rogatoires sont très difficiles à obtenir, surtout si le faisceau d’indices émane d’un groupe privé. Et ce n’est pas chez un notable de gauche qu’on retournera le jardin et creusera dans la cave comme chez un quidam ordinaire.
Moi : Depuis les années 1970, tu as exercé pendant 30 ans, avant de te sortir de ce panier de crabes. Tu as donc pu observer l’évolution de cette criminalité particulière.
Gaston : Oui, en France comme dans les pays mitoyens, Allemagne et Belgique qui fonctionnent à peu près de la même manière, les méthodes des criminels et le profil des disparus ont bien changé … Dans les années post 1968 que nous avons connues tous les deux, il y avait deux grandes catégories de population, en majorité masculine, qui se volatilisaient.
D’un côté les rêveurs idéalistes, beatniks ou hippies, qui faisaient la route des Indes et y mouraient en junkies. Hormis le cas des victimes de mauvaises rencontres comme Charles Sobhraj, mais c’était plutôt l’exception… Ces voyageurs au bagage léger et aux visas périmés s’évaporaient, leurs cadavres se mêlaient aux dizaines de macchabées que les pelleteuses ramassaient tous les matins à Bombay ou à Calcutta.
D’un autre côté, les aventuriers qui rêvaient de gloire épicée d’adrénaline. Passer clandestinement une frontière interdite pour ramener des photos inédites, ou intégrer les troupes de Bob Dénard, qu’importe ! C’était toujours mieux que de végéter dans un bureau ou un atelier… Là aussi, les disparitions étaient fréquentes, rarement signalées et presque jamais élucidées.
Moi : Tout ça n’existe plus. La rébellion juvénile était un luxe de la société d’abondance.
Gaston : Exactement. Les hippies qui ont survécu sont devenus fonctionnaires, employés d’assurances, chômeurs à vie ou clochards. Les aventuriers, en dehors du journalisme et de l’écriture, ont viré voyous, mercenaires, politiciens ou trafiquants.
Moi : Et les demoiselles évaporées ? La traite des Blanches a toujours existé !
Gaston : Oui mais pas comme on voit dans les films. Les macs d’avant étaient d’habiles manipulateurs pervers qui les embarquaient de leur plein gré, sur le paquebot pour Buenos Aires ou Saïgon, en leur contant fleurette. Ensuite, une fois accro à la morphine ou à l’héroïne, elles se soumettaient pour avoir leur dose. C’était un investissement.
Moi : C’est donc dans le modus operandi et la finalité du crime que tu vois les plus grands changements ?
Gaston : Les petites françaises, belges ou allemandes crédules, croient vivre une histoire d’amour avec un type exceptionnel, puisqu’on le dit à la télé, sans que leurs parents aussi formatés qu’elles, les mettent en garde. Et elles peuvent se retrouvent captives d’une racaille. Un barbare misogyne qui méprise toutes les femmes, et encore plus celles qui vivent libres, y compris celles de son clan qui ont échappé au patriarcat.
Pire, ces voyous sont violents, susceptibles et maniaques. La femme est un objet qu’on peut prêter, louer ou vendre. De préférence aux «semblables » c’est mieux pour l’omerta. Et comme leur intellect est déficient, il suffit d’un mot qu’ils ne comprennent pas, d’un trait d’humour qui leur échappe, ou d’un regard mutin qu’ils interprètent comme une critique, pour déclencher des représailles. Coups répétés, usage d’instruments contondants ou tranchants, crâne fracassé, étranglement, égorgement… Après, il n’y a plus qu’à escamoter le corps. De préférence dans une enclave étrangère hostile où les flics n’ont plus le droit d’aller.
Je peux te citer un cas précis. Au début du millénaire, on a retrouvé les ossements de six jeunes personnes de sexe féminin, dans un parking souterrain transformé en dépotoir. Les « experts » ont conclu que c’était des clochardes mortes de froid, et on a classé l’affaire. Ensuite, on s’est empressé d’abattre l’immeuble au prétexte de la rénovation urbaine.
Christian Navis
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Je suis pour la peine de mort pour les tueurs de jeunes filles, qui ont été maltraitées avant leurs morts.
Il faut dire que les enquêtes des gendarmes… Remarquez qu’ils ont des excuses : dans l’affaire Lina, les témoins décrivent une clio, puis une 208 ou une Citroën… Comme disait un policier, quand une enquête part de travers, il est rare qu’elle aboutisse. Disons aussi que la procédure est quelque peu alambiquée. Il faudrait réviser et simplifier le code pénal.
Il peut très bien y avoir deux ou trois véhicules impliqués, s’il s’agit d’une petite équipe de kidnappeurs.
Ils se relaient, en se refilant les infos sur les trajets des gamines.
Dommage que les gens n’aient pas le réflexe de relever le numéro d’immatriculation ou de faire une photo.
C’est parce qu’il s’agit de zones jusque là tranquilles.
Il faut que les Français comprennent qu’il n’y aura plus de zones à l’abri des prédateurs.