La guerre de Yom Kippour, bravoure et défaite

Golda Meïr, Premier Ministre en 1973, et Moshe Dayan, Ministre de la Défense

 

La guerre de Yom Kippour est la preuve incontestable de bravoure et d’héroïsme de l’armée israélienne. Faire face à une attaque surprise sur deux fronts, avec des hangars vidés de leur arsenal militaire et une armée impréparée adéquatement, signifie l’immolation certaine de sa jeune génération.

L’impact est non seulement douloureux et meurtrier, il lui destitue cet incroyable halo d’invincibilité dont Israël s’était ceint après la guerre des Six jours. Mais depuis malheureusement, la faille occasionnée ne cesse de s’élargir avec la carence et le manque d’intrépidité pour une victoire nette et claire, contre ses ennemis.

Il semble qu’une certaine torpeur s’est emparée du petit État et  apparemment la fonction de son ingéniosité n’est dirigée que vers la défense et plus jamais vers l’initiation. Israël cherche à parer aux coups de ses ennemis, en évitant de les combattre et de les vaincre.

De ce fait, l’ennemi intercepte cette stratégie comme une faiblesse de la défense, du gouvernement, et sa tendance/besoin de vivoter entre une opération larvée à la suivante. La crainte d’exposer ses soldats à un face-à-face avec l’ennemi fige le gouvernement. La population bien que déçue, n’a d’autre alternative que de s’entraîner à ce jeu dont l’issue ne peut qu’être préjudiciable.

Il existe un proverbe très sage qui dit : « Il ne faut jamais remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même ». 

Le Hamas à Gaza s’affermit et menace sans ambages l’État d’Israël. Le Hezbollah au Nord, perpétue ses petits coups de griffe de provocation en provocation.

Les deux adversaires hésitent à déclencher une guerre généralisée, mais demeurent sur le qui-vive, affûtant leurs armes de pointe, tout en perpétuant un harassement démoralisant et continuel.

En parallèle, l’étoffe de l’Israélien s’est en vérité, altérée.  

 Le progressisme – qui favorise ou promeut le progrès, œuvre pour la création d’une société idéale – les objectifs d’hier ne sont plus ceux d’aujourd’hui. Qui dit progressisme dit aussi nihilisme, mouvement qui tend à se généraliser.

La notion « Nation » a perdu de son poids et le monde se dirige à pas de géant vers la recherche de politiques publiques, réduisant l’inégalité économique, plaidant pour un égalitarisme et un progrès social… C’est en quelque sorte du Stalinisme qui se prétendait être le « phare et guide de l’humanité progressiste ».

Le progrès ne veut plus reconnaître ou donner du poids à toute autre valeur, hormis celle de l’individu.

Qui a besoin d’une patrie ? D’un État ? D’une culture ? D’une foi ? D’un Dieu ?

Il faut créer un monde nouveau, où le bien-être de l’individu est l’objectif principal. Nous notons au XXIème siècle que les communistes occidentaux ainsi que les compagnons de route du communisme après 1945 font partie du camp progressiste. Il y eut incontestablement, à l’Est comme à l’Ouest une « culture progressiste » ou une réflexion plus théorique sur le travail, la technique, l’être humain en tant qu’individu et être social.

En France, l’abolition de la peine de mort relevait d’une pensée progressiste.

Il ne fait plus de doute que l’Israélien de gauche est touché par le progressisme qui s’est ramifié surtout dans les métropoles libérales et laïques, comme Tel-Aviv et le centre d’Israël. Que les juifs orthodoxes soient attaqués le jour de kippour par les habitants de Tel-Aviv, n’a rien de surprenant, si nous constatons le thème adopté durant les manifestations devenues régulières, avec ses drapeaux palestiniens et LGBT flottant en permanence.

Il ne s’agit nullement de réforme judiciaire, ni de la formation d’un gouvernement de droite avec Bibi en tête, mais bien du progressisme et ses portées. Les libéraux cherchent à faire disparaitre l’existence d’un État juif pour le transformer en ce que les démocraties européennes et américaines sont en train de devenir et qui nous éclatera au visage : Un chaos total et irréversible.

Le déversement continuel du tiers monde, des réfugiés fuyant les dictatures, et des migrants sociaux-économiques a instauré le désordre, la violence, la terreur, le vandalisme,  le choc culturel au sein de tous les pays qui ont adopté le mondialisme, la diversité, le multiculturalisme et le progressisme – creusant inévitablement la tombe à toutes les démocraties…

Israël en qualité de démocratie, suit le pas, par contrainte ou par complaisance … et vit déjà la pagaille et le chaos tant au sein de sa population, qu’au sein des réfugiés….

Thérèse Zrihen-Dvir

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3 Commentaires

  1. Il faut apprendre l’arabe, comme en 1940 l’allemand. Enfin pour les collabos.

  2. Israel=France : 22% DE CLANDESTINS dans les deux pays !

    en prime pour Israel: en 1948 180.000 ZARABES, aujourd hui ils sont 2.130.000 se qualifiant de plus en plus comme « palestiniens de l intérieur »

    en France, même lançée
    je repète mes conseils
    -appenez l arabe maghrébin
    -lisez ou relisez le livre de daniel rops; « la vie quotidienne en palestine au temps de jésus christ »

    Bonjour le « judenstaadt » de Hertzl 😒

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