Pourquoi ne pas déménager les « cités sensibles » et les voyous dans des zones pourries ?

La France est belle, la France est belle… oui et non !

Bien sûr que la France est plutôt un beau pays. Mais comme toute belle chose prise dans sa globalité, elle recèle des aspects plus ordinaires voire désagréables.

Habiter près d’une route nationale ou d’une autoroute bruyante, personne n’a envie.

Habiter près d’une ligne ferroviaire, personne n’a envie.

Habiter près d’un aéroport, personne n’a envie.

Habiter dans une zone où la géologie est dégradée, personne n’a envie.

Pourquoi n’a-t-on pas bâti les « cités » HLM dans ces zones les moins agréables du territoire ?

Objectivement, dans les villes françaises on constate que les cités HLM « sensibles » sont souvent très bien placées.

Si ces bâtiments étaient rendus au privé, ils se vendraient à prix d’or.

On raserait tout, ou l’on rénoverait. Les promoteurs immobiliers n’hésitent pas à raser des maisons magnifiques pour bâtir des résidences, dans les quartiers les plus recherchés. Détruire une cité HLM qui sent la pisse pour construire des villas luxueuses placées dans les zones urbaines les plus attractives doit aussi pouvoir se faire.

Les émeutes ne nous font peur que parce qu’elles ont lieu près de nous, à deux pas des centre-villes, des habitations privées, des locaux professionnels, notamment les boutiques.

Ils détruisent des abribus… parce qu’il y a des bus.

Savent pas faire du vélo, ces gens-là ?

On s’est tellement habitués à tout leur offrir sur un plateau.

Quand on va dans un pays asiatique comme le Vietnam ou la Thaïlande, on voit dans les rues des milliers d’habitants qui se déplacent en vélo.

Parfois plusieurs sur un même vélo, j’ai même vu il y a 20 ans quand j’y suis allé un homme qui déménageait une armoire sur son vélo.

 

Eh bien nos zoulous à nous ont aussi vocation à se déplacer ainsi et vivre là où ça coûte moins cher puisqu’on leur offre le loyer pas cher et payé avec des aides sociales et des revenus non déclarés…

Si on déménageait les immeubles et avec eux ceux des habitants qui sont connus, repérés, identifiés pour casser, salir, détruire, menacer, empêcher le vivre ensemble ? Tout le monde les connaît, forcément. 

Fini le bus, finies les agressions de chauffeurs de bus.

Fini le métro, le RER etc.

Le fait est que quand on prend le train, on voit souvent des habitations même récentes construites en bord de voie ferrée.

Quand on n’a pas le droit à toutes ces aides, parce qu’on a un emploi, parce qu’on est honnête, qu’on désire vivre en pavillon, parfois avec la pression immobilière certains de nos concitoyens en arrivent à acheter un terrain avec des désagréments importants pour faire bâtir dans leur budget.

Beaucoup aussi se sont trouvés pris au piège lorsqu’une autoroute s’est construite à proximité de leur pavillon construit, à l’époque, au milieu des champs…

Les collectivités publiques, les organismes de HLM ont besoin d’argent. La dette publique explose. Il serait temps de valoriser la propriété du sol où sont bâties ces cités pour des programmes immobiliers rentables.

Voilà une bonne façon de reconquérir la Seine-Saint-Denis par exemple, qui est un véritable gâchis.

Le gouvernement n’a aucun scrupule à imposer aux citoyens ordinaires des sacrifices énormes au nom de la « dette publique ». Serrez-vous la ceinture, encore un peu plus, courbez l’échine…

Et pourquoi donc nos petits protégés n’iraient-ils pas rejoindre des bâtiments flambants neufs construits près d’un aéroport plutôt qu’à deux pas de la capitale ?

La façon la plus diplomatique de les déloger serait de résilier le bail en raison de la privatisation du parc immobilier des organismes HLM. Il nous faut un grand programme de privatisation justifié par la dette publique.

On leur construirait de nouveaux logements collectifs dans des endroits pourris en contrepartie, en faisant valoir que l’Etat n’a plus les moyens de les loger dans des endroits où l’immobilier vaut de l’or.

Ils ne pourraient pas dire qu’ils sont expulsés, ils seraient relogés.

Puisque de toute façon, la « politique de la ville » coûte déjà des milliards, les rénovations sont déjà nombreuses, qu’a-t-on à perdre à ce stade ?

Ils seraient dans une cité de non droit, comme actuellement, ils pourraient faire leurs petits trafics tranquilles, mais au moins pour le reste de la population leur présence ne serait plus quotidienne, ils seraient un peu éloignés de nous et qui sait, à force de vivre là-dedans ils auraient peut-être envie de repartir chez eux.

Car au fond, ce qui leur plaît chez nous, c’est aussi la proximité immédiate de toutes les commodités.

On ne leur déclarerait pas la guerre, on les relogerait dans des zones à moindre tension immobilière, pour l’amélioration de nos finances publiques et dans des bâtiments tout neufs. Ils n’auraient pas à se plaindre.

Ne serait-ce pas là une remigration douce ?

 1,121 total views,  2 views today

image_pdf

9 Comments

  1. Des paillotes sur Mururoa ou Clipperton feraient l’affaire , ils pourraient trafiquer voler et s’entre-tuer a loisir ! Sans nous emmerder !

  2. En fait c’est le contraire qui se passe. Et ce que dit l’article serait juste.

    Mais la gauche reste fixée sur un point (cf les sociologues de surface) : que les dérives humaines seraient liées à un environnement défavorable « matériellement ». D’où allocations et pléthores d’aides bien sûr pour y remédier et reproduire ce qui serait à leurs yeux une « justice » sociale. Tordu donc ! A l’image de leur idéologie qui ignore la nature humaine… De là dérive l’aide aux pays sous-développés et aux clandestins qui seraient défavorisés par la « chance », logique bien Française quand même depuis la Révolution.

    Près de chez moi, une ville où l’on trouve le plus de propreté et de services développés y compris la facilité des transports en commun, ce sont dans les zones les plus pourries par la délinquance et les cas dits sociaux.

    Je me suis toujours demandée pourquoi ?

    En quoi ces gens qui pourrissent la vie des autres le méritent-ils ? Plus de surcroit que ceux qui les entretiennent ?

  3. Sur St-Pierre et Miquelon, l’Antarctique, la vallée de la mort, etc. Il y a plein d’endroits hospitaliers dans ce genre sur la planète.

  4. Créer des ghettos à la campagne n’est pas forcément une bonne solution. La bonne tout le monde la connait…
    Notre cher gouvernement planche plutôt sur une expropriation des sols sur lesquels sont construits immeubles et maisons et imposer un loyer aux propriétaires desdits terrains ( comme en Angleterre je crois où le sol appartient à la couronne)

    • « où le sol appartient à la couronne) »
      Mais la Couronne, ce n’est pas la reine ni le roi, c’est un consortium de hauts financiers ayant leur siège à la City. Autrement dit, tout le sol britannique appartient à une poignée de financiers, ce qu’ils voudraient faire pour la France.

    • On paie déjà un loyer via les impôts fonciers.

      Au bout du compte on paie plus d’une maison à l’Etat sur quelque chose qui ne lui appartient nullement et pour laquelle le propriétaire a bien contribué à l’édifice économique et financiers du pays de par sa démarche.

      C’est un impôt on ne peut plus injuste qui date de la Révolution je crois et qui ne devrait plus avoir cours.

      Quant à faire payer un vrai loyer comme un locataire, je n’y crois pas c’est impossible, la plupart des gens avec leur maigre retraite seraient à la rue et le marché immobilier serait en chute libre ainsi que les entreprises de construction. Sans compter que ce serait la révolution…. Et quelle injustice en regard des locataires qui ne se sont engagés en rien ! Cela n’a aucun sens.

      C’est comme les droits de succession… de quel « droit » l’Etat est concerné et s’approprie de quoique ce soit qui ne lui appartient nullement ?

      • J’ajouterai à votre commentaire que :
        « Quant à faire payer un vrai loyer comme un locataire, je n’y crois pas c’est impossible, la plupart des gens avec leur maigre retraite seraient à la rue »
        Eh bien oui, c’est ce qu’ils veulent. Que les gens ne possèdent plus rien.

        « Sans compter que ce serait la révolution… » ça ce n’est pas sûr.
        Surtout avec les brigades « écolos » qu’ils en train de mettre en place peu à peu, et la grande armée « écolo » dissimulée sous le nom de SNU, et qui n’aura d’autres objectifs que de servir de bras armés à l’oligarchie (et à Macron) contre le peuple.

      • Bonsoir , la solution nous l’avons entre les mains ,c’est la révolution pour aller cravater toutes ces ordures qui nous dirigent et les châtiés comme il se doit .Enormément de citoyens croient qu’ils inverseront le cours des évènements avec des manifs , ils oublient une chose c’est que foutriquet l’a bien dit lors des dernières manifs , les français peuvent manifester, il restera sur ses positions , en gros foutriquet s’en tamponne le coquillard des manifs , donc il nous restent le dernier recours :la révolution !

Comments are closed.