Vapotage = impuissance ! Et gare à vos précieuses risquant d’être… ridicules !

Madame, si Monsieur vapote, il va pote…tentiellement ne plus être performant !
C’est du moins la mise en garde que je me permets de vous adresser après avoir lu, dans Doctissimo du 6 septembre, une information inquiétante pour les… vapoteurs ! Et c’est une femme qui rapporte cette information, la journaliste Magali Régnier par ailleurs spécialiste…
-mais cela n’a rien à voir avec ce sujet, je tiens à la préciser-  spécialiste en éthologie -donc en science des comportements en milieu naturel- du cheval et donc, entre autres, des juments et des… étalons !

Mais quelle est donc cette information concernant le vapotage et qui révèle une menace pour ces Messieurs ?
Magali Régnier, également enseignante diplômée d’Etat, diplômée instructeur Parelli Natural Horsemanship et titulaire du BFEE 3, le Brevet Fédéral d’Équitation Éthologique du 3e et dernier niveau, c’est dire son sérieux,  n’y va pas par quatre chemins : elle monte sur ses grands chevaux et prend l’allée principale directe en évitant les détours par des chemins de traverse, pour vous mettre en garde, Messieurs, du moins si vous vapotez :

Ok, j’en connais qui vont ruer dans les brancards, surtout du côté des accros à la cigarette électronique dite « e-cigarette ».
Quoique, si elle est « électronique », comment peut-on garder le qualificatif de « cigarette » ? Ce qui me rappelle, à propos, là, de l’IA, l’Intelligence Artificielle, ce qu’avait si justement fait remarquer, sur CNews, le 17 mars dernier, la subtile Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne, psychothérapeute libérale en psychothérapies d’orientation analytique : « Le mot « intelligence » n’est pas approprié puisque c’est une caractéristique du vivant. » En effet, une intelligence ne peut être « artificielle » !
Revenons à nos vapoteurs (que mon correcteur transforme systématiquement en « papoteurs »  ! Peut-être parce que c’est souvent le cas…).
Selon Doctissimo, l’étude a été réalisée par des scientifiques turcs de l’Université Cumhuriyet de Sivas (UCS), une université « mondialement reconnue et proche intellectuellement de la France et des Français ».  -Etablissement public créé en 1974, cette Université comprend 18 facultés, 19 collèges et un conservatoire. Le corps professoral est composé de 1820 enseignants-chercheurs pour plus de 57 000 étudiants. Portant un intérêt particulier à l’enseignement professionnel, elle favorise l’insertion professionnelle de ses diplômés. En outre, des cours de français (licence et interprétariat) y sont dispensés. Elle envisage d’ailleurs la création d’un espace de partage et de travail sur les différents projets… francophones !-
Dans cette étude sur l’e-cigarette, les chercheurs de l’UCS en sont au stade d’essais sur des… rats ! Vont-ils tenter de confirmer leurs découvertes en passant à l’expérimentation sur… l’homme ? Cela n’est pas programmé.

Lors de leurs recherches sur les rats, ces chercheurs se sont aperçus que, note Doctissimo :
« L’exposition à la fumée de cigarette électronique aurait, à l’instar de la fumée de cigarette, des effets notables sur le taux de spermatozoïdes mais aussi la taille même des testicules. »
Et, immédiatement après cette phrase sous forme de question à l’adresse de Messieurs les vapoteurs, phrase donc écrite par la journaliste -et on imagine celle-ci avec, immanquablement, à la commissure des lèvres, le dessin d’un petit sourire au moment d’écrire cette phrase à l’adresse des vapoteurs !- :
« Toujours envie de fumer ? »

Puis elle précise que les chercheurs ont examiné trois groupes de rats :
– L’un exposé à la fumée de cigarette traditionnelle, des cigarettes de marque Winston ;
– Un autre à la vapeur d’un vape Joyetech eGo Air 1500 mAh ;
– Un troisième groupe, le groupe témoin, dans lequel les rats n’étaient exposés à aucune fumée.
Cela afin de détecter dans leurs urines le taux de cotinine, « sous-produit du métabolisme de la nicotine dans le corps », de mesurer les différences en nombre de spermatozoïdes et en ce qui concerne la taille de leurs testicules, selon « une mesure connue sous le nom d’indice gonadosomatique (GSI). »

Résultats sans discussion sur le nombre de spermatozoïdes :

-Rats témoin (non exposés) : 
98,5 millions de spermatozoïdes par millilitre ;
-Rats exposés à la fumée de cigarettes traditionnelles : environ 89 millions de spermatozoïdes/millilitre ;
-Rats exposés à la vapeur de cigarettes 
électroniques : ils présentaient également un nombre de spermatozoïdes inférieur à la norme avec 95,1 millions de spermatozoïdes par millilitre.

Résultats pour les… testicules :
-Rats exposés à la fumée de cigarette : « des testicules plus petits et plus légers (…) ainsi qu’un nombre inférieur de spermatozoïdes capables de nager » que chez les rats du groupe cigarette électronique et chez les rats non exposés ;
En outre, dans le groupe de la cigarette électronique, cinq rats sur huit « ont également présenté des changements structurels dans les testicules (plus petits) lorsqu’ils ont été examinés au microscope. » Là, pour une telle étude requérant l’examen des testicules au microscope, il n’est pas certains qu’il y ait, dans l’espèce humaine, beaucoup de volontaires d’autant que cela doit se faire sur des éléments à… vif ! Quoique… Peut-être que, parmi les vapoteurs, se cachent quelques masochistes !

Et ce n’est pas terminé ! Ajoutons une petite gicl… Euh, disons plutôt : ajoutons une petite couche aux méfaits, bien connus, de la nicotine…
-nicotine qui ralentit le malheureux spermatozoïde dans son marathon contre des millions d’autres à la recherche d’un seul, oui d’un seul ovule, c’est dire si -en un tel moment et une seule fois par mois- la femme est généreuse !!! JE PLAISANTE !)-
… mais aussi les méfaits des arômes ajoutés :

« La nicotine a longtemps été liée à une diminution du nombre de spermatozoïdes et à une faible densité des spermatozoïdes. Il a également été démontré que les gros fumeurs ont une mobilité des spermatozoïdes plus faible, une autre manière de décrire la capacité des spermatozoïdes à voyager à travers l’appareil reproducteur féminin à la recherche d’un ovule à féconder. Mais cette étude précise que le vapotage n’est pas sans risques sur la fertilité masculine, comme on pourrait le croire. »
Et ce n’est pas tout, chers congénères, et là ce sont les chercheurs eux-mêmes qui vous mettent en garde :
« Il convient de considérer que même si le liquide [e-cigarette] a été présenté comme inoffensif dans les études sur l’abandon du tabac, il pourrait augmenter le stress oxydatif et provoquer des changements morphologiques dans le testicule. » ! Ne vous inquiétez pas, si effectivement, des métaux qui s’oxydent rouillent et se délitent en… poussière, ne vous inquiétez pas car -contrairement à ce que clament beaucoup d’entre nous- les nôtres ne sont aucunement métalliques et surtout -malheureusement !- ni en bronze ou en or !
D’autant que, dans ce cas, il s’agit d’un « stress oxydatif » : « Le stress oxydatif, selon Ooreka-Santé, correspond à une oxydation des différents constituants de l’organisme. Les molécules responsables de cette oxydation sont les radicaux libres. Ils proviennent de l’oxygène contenu dans l’air que nous respirons. Les radicaux libres dénaturent les constituants de notre corps : les protéines, lipides et sucres ; l’ADN ; les cellules et leurs membranes. De nombreuses études ont montré que le stress oxydatif est la cause principale du processus de vieillissement. Les tissus et les organes vieillissent prématurément quand les défenses antioxydantes sont affaiblies ; (et que) des produits oxydés sont accumulés dans l’organisme. »

Et ce n’est pas tout, Doctissimo ajoute : « De plus, on craint également aujourd’hui que les produits chimiques toxiques utilisés pour donner aux liquides leur saveur fruitée ou mentholée n’endommagent la production de spermatozoïdes et leur capacité à se déplacer. Voilà donc une autre raison de se méfier de la cigarette électronique ! » Et il ajoute : « Des études sur l’homme sont aujourd’hui attendues. » Car « Depuis 2010, les scientifiques ont découvert une multitude de risques pour la santé associés au vapotage qui vont au-delà de la dépendance à la nicotine… » : hypertension artérielle, asthme et autres problèmes respiratoires, crise cardiaque, lésions pulmonaires aiguës…
Et « si la cigarette électronique reste nettement moins nocive que la cigarette classique, » elle n’est pas inoffensive. D’ailleurs, si elle est permet de faciliter un sevrage du tabac, en revanche, « son usage pour les non-fumeurs est à proscrire. »

D’où les conseils de Doctissimo, surtout pour ceux qui souhaitent « éviter la perte de fertilité ou encore le rétrécissement de testicules »…
-la journaliste ajoutant, là aussi, certainement avec un petit sourire : « on vous comprend » !-
« Vous pouvez arrêter de fumer et arrêter le vapotage : selon le site Tabacstop.be un sevrage nicotinique progressif est réalisable aussi avec la cigarette électronique.
Si vous n’avez pas la chance de faire partie de la catégorie -ridicule !- des « non fumeurs de toute leur …vie » comme… moi, sevrez-vous afin de ne pas vous imposer de cure d’amaigrissement et que vos… précieuses ne deviennent… ridicules !

(1) Sources :
—> Hüseyin Saygın, Esat Korgalı, Tülay Koç, Kübra Doğan, The effect of smoking and electronic cigarettes on rat testicles,Revista Internacional de Andrología, Volume 21, Issue 3, 2023, 100365, ISSN 1698-031X,

JACQUES MARTINEZ,  ancien journaliste 
de RTL (1967-2001), l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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