Pas grand monde à la marche blanche pour Fayed, 10 ans, tué dans une fusillade à Nimes.

 

 

Enfant tué dans une fusillade à Nîmes : près de 40 personnes à la marche blanche en mémoire de Fayed, 10 ans

 

Cinq jours après la mort du jeune Fayed, 10 ans, tué dans une fusillade à Nîmes (Gard), une marche blanche était organisée ce samedi dans le quartier Pissevin où s’est produit le drame. Une quarantaine de personnes se sont réunies pour rendre hommage au jeune garçon.

 

Il était là « au mauvais endroit, au mauvais moment » comme le déplorait la procureure de Nîmes le lendemain du drame. Fayed, 10 ans, a été tué lundi soir, touché par balles dans une fusillade dans le quartier populaire de Pissevin alors qu’il rentrait chez lui avec son oncle. Un drame provoqué par la guerre entre trafiquants de drogue dans plusieurs secteurs de la ville. Pour lui rendre hommage et dire stop à la violence, une quarantaine de personnes se sont réunies lors d’une marche blanche ce samedi en fin d’après midi dans le quartier où Fayed a perdu la vie.

40 personnes à la marche blanche, ce ne devait pas être un petit ange comme un certain autre !

Lors d’un discours le représentant de la Fédération des associations comoriennes de Nîmes a également demandé, l’inauguration d’un parc pour enfants en mémoire du petit garçon.

Des renforts à Nîmes « jusqu’à la fin de l’année »

Deux jours après la mort de Fayed, un jeune homme de 18 ans a été tué par balle dans ce même quartier Pissevin. En déplacement à Nîmes, Gérald Darmanin a annoncé vendredi des renforts « au moins jusqu’à la fin de l’année » et des moyens d’enquête supplémentaires. Le ministre de l’Intérieur a notamment dépêché la CRS 8 (une unité de policiers spécialisés dans la gestion des violences urbaines), ainsi qu’une autre unité mobile de CRS, composée de 60 agents.

Au-delà de ces forces de police, le ministre a également confirmé l’arrivée de 15 officiers de police judiciaire de Paris, pour aider leurs collègues nîmois dans leurs enquêtes, ainsi que la création d’un GIR (Groupe interministériel de recherche), basé à Nîmes, « pour enquêter spécifiquement sur le blanchiment de l’argent de la drogue ».

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12 Commentaires

  1. Fayed, n’avait pas eu le temps de se transformer en petit ange, aucune compassion de la part de nos glorieux footballeux.

  2. De toute façon tant qu’ils ne prendront pas le mal à la racine et ne feront pas le tri, cela continuera, ils auront beau augmenter les effectifs policiers.

  3. « Des renforts à Nîmes “jusqu’à la fin de l’année”

    des dessins a nimés « jusqu a la fin des tant …et plus

    • J’ai aperçu le père de la jeune victime a la télé , quelqu’un connait-il la profession de ce monsieur ?

  4. Après le fameux « juste un sentiment d’insécurité » voici le « au mauvais endroit, au mauvais moment ». Merci Me la procureure. Que penseraient les citoyens sans vous?Combien d’années d’études faut-il pour devenir aussi perspicace? Ne creusez surtout pas, ne recherchez pas ce mal profond qui ronge notre pays et nous mène à l’abattoir, ne vous remettez surtout pas en question vous et vos institutions trop laxistes. Quand on ne voit pas de problèmes on ne cherche pas de solutions! Logique, pratique, écœurant. Heureusement que darmanin prend ses responsabilités et envoie les gros moyens (sans aucune arrière pensée d’une quelconque élection présidentielle) sinon on aurait pu penser que les élites se foutent complètement de ces drames.

  5. Quand vous voyez Assa Caca Traoré et les Gauchiasses en furie ne pas venir à la marche blanche dédié à Fayed abattu par des Racailles étrangères du quartier de Pisseven à Nîmes parce qu’il n’est pas abattu par un policier et en plus il ne correspond pas au petit ange Rêvé par la Gauche universaliste à savoir une Racaille.
    Fayed c’est la véritable innocence et qu’il repose en Paix !

  6. Ces quartiers sont aux mains de gangs de la coke. l’État ne pourra rien y faire. C’est trop tard. Des zones de non-droit. Des années de laxisme et de bienveillance. À part cela, on t’emmerde sur la route pour trois kms au dessus de la vitesse autorisée. Deux mondes dissemblables où dans l’un la tolérance est endémique et encouragée, et dans l’autre la plus grande répression est de mise.

    • Sans compter le principe du piège…
      La remise à des société privées du contrôle, en particulier, des stationnements.
      Les villes engrangent des millions de recettes, bien sûr, la première est Paris largement en tête (159 millions)…
      En somme un nouvel impôt qui ne dit pas son nom !

      • Ben oui mais faut bien entretenir les millions de branleurs que compte notre pauvre pays !

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