La vraie question sur l’immigration qui ne sera jamais posée aux Français

Au cas où vous ne l’auriez pas compris, depuis le référendum de 2005 sur la Constitution européenne, rejetée à plus de 54 % par le peuple français – contourné par voie parlementaire quelques années plus tard, grâce à l’action du Grand Président Nicolas Sarkozy – il a été officieusement décidé de ne plus vous consulter.

Le pseudo-projet de référendum qu’on nous fait miroiter qui, soi-disant, nous consulterait sur la future politique migratoire de la France, n’aura pas lieu ; en tout cas, pas sous la forme que vous espérez.

En premier lieu, un tel référendum n’aurait que très peu d’effet sur la politique migratoire de la France, car comme vous le savez tous, cette dernière est décidée par l’Union européenne, contrairement à ce que le gouvernement essaie de nous faire croire.

Dans l’éventualité où un gouvernement déciderait d’en organiser un, il ne faut pas perdre de vue que le Conseil constitutionnel, par l’intermédiaire de son président Laurent Fabius, a décrété il y a environ un an qu’il s’arrogeait le droit de statuer en amont sur la constitutionnalité d’un référendum. Un référendum sur l’immigration serait donc mort dans l’œuf.

Dans le but de nous embrouiller, Macron nous évoque alors un fumeux concept, qui n’a d’ailleurs aucune valeur juridique : le préférendum.

Une commission représentative des Français, composée de militants des associations SOS Racisme, France terre d’asile et de l’Union des organisations islamiques de France nous pondra un rapport qui démontrera que l’immigration de masse est absolument nécessaire au fonctionnement de notre société.

Une autre option consisterait à organiser un ersatz de référendum avec un questionnaire à choix multiple du style : « Pensez-vous que l’immigration de masse est A) Souhaitable, B) Nécessaire, C) Indispensable ? »

Pendant des mois, nous assisterons à de vaines joutes verbales entre la gauche immigrationniste, la droite vendue à l’Union européenne et une pseudo-droite nationale identitaire qui a renié à peu près tous ses principes fondateurs.

La gauche nous expliquera que nous sommes des populations moribondes en nécessité absolue de régénération ; l’extrême gauche, quant à elle, souhaite notre extinction pure et simple dans les plus brefs délais.

Quant à la droite traditionnelle, elle ne veut rien, si ce n’est être encore en mesure d’avoir quelques députés aux prochaines élections en 2027.

Le patronat français, un des plus ringards qui soit donné d’observer, nous resservira ses vieilles marottes : une nécessité impérieuse d’ouvrir toutes grandes les vannes de l’immigration afin de pourvoir ces centaines de milliers d’emplois non pourvus, dont on se demande bien pour quelle raison ils ne pourraient pas être occupés par les millions d’immigrés déjà présents sur le territoire.

Le patronat insinuerait-il que, pendant des décennies, nous aurions ouvert nos portes à des populations inemployables, qui resteront des parasites pour toujours ? Nous sommes là à une enjambée de la 17e chambre correctionnelle.

On discutaillera pour déterminer si nous sommes en mesure d’accueillir dignement ces nouveaux venus, et de les intégrer dans la société française.

La gauche nous expliquera que ces gens ont des droits. Par conséquent, de par les traités internationaux que nous avons signés, nous avons donc l’obligation de les accueillir.

La droite et le patronat, un peu plus raisonnables, essaieront de fixer des règles et des quotas, sur des bases économiques, qui de toute façon ne seront jamais respectés.

On insistera bien entendu sur la nécessité de s’attaquer à cette immigration illégale insupportable, qui doit être stoppée.

À aucun instant, la seule question qui mérite d’être posée, la vraie question, ne sera abordée frontalement : les Français ont-ils envie d’accueillir ces immigrés ?

Vous, les Français d’origine européenne, de culture judéo-chrétienne, souhaitez-vous que des millions d’immigrés d’origine maghrébine et subsaharienne, en majorité musulmans, viennent s’installer dans notre pays ?

Trouvez-vous souhaitable d’être contraints de côtoyer chaque jour, dans vos rues, dans vos commerces, dans les clubs de sport et dans les transports en commun, des populations qui débarqueront avec leur langue, leurs vêtements traditionnels, leur religion et leur mode de vie ?

Par-dessus tout, avez-vous conscience qu’au vu des taux de fécondité arborés par ces populations, vous allez condamner vos descendants à devenir minoritaires sur leur terre, avec toutes les conséquences fâcheuses qui en découleront inexorablement ?

Les voilà, les questions fondamentales qui devraient être posées directement, mais qui ne le seront jamais.

L’aspect économique de l’immigration, aussi important soit-il, ne devrait en aucun cas prévaloir sur la question cruciale de notre survie, et le risque de disparition pure et simple de notre ethnie.

Alain Falento

https://ripostelaique.com/la-vraie-question-sur-limmigration-qui-ne-sera-jamais-posee-aux-francais.html

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20 Comments

  1. Un référendum pour mettre toute la NUPES au trou, et qu’on ne les entende plus, sinon direction l’Iran et l’Afghanistan.

    • Pour moi, ce parti devrait être interdit, d’autres l’ont été pour moins que ça voire même sans raison valable, tant il est malsain voire dévoyé par tout ce qu’il professe loin des intérêts du pays et t des Français. Et encore, là, je suis gentille…

  2. Un référendum sur l’immigration et la GAUCHIASSERIE anti-France et collabo aussi !

  3. Un référendum sur l’immigration ferait le plus grand bien pour les Français qui veulent que la France redevient la France et une migraine pas possible pour les Gauchiasses immigrationnistes qui ne supportent pas qu’ont détruit leur mantra égalitariste . Référendum oblige!

  4. Les référendums sont nécessaires, bien sûr; mais le problème réside dans la population française actuelle: celle-ci, avec le temps, est devenue tellement malléable, facile à manipuler (Cf. les jeunes générations qui se gavent de foot, de rap, de télé-réalité et gobent tout ce qui se dit à la télé et la radio…) que les résultats risqueraient de combler l’oligarchie.

    • Vous êtes pessimiste.
      Pour le référendum de 2005, en septembre 2004, 70% pour la constitution européenne.
      Bien expliquée, comme a su le faire Philippe Séguin, à la fin 54% de non !

  5. Si l’on faisait un référendum, les résultats seraient favorables à l’immigration vu le contexte actuel.

    J’espère me tromper mais j’ai cette conviction vu les magouilles de toutes parts, les protégés qui ne sont pas dérangés pour l’instant, ceux qui ne voient rien, ceux qui n’ont pas envie de s’embêter à se déplacer et bien sûr les chouchous qui seraient bien endoctrinés pour se déplacer….

    Et donc, les Français s’en mordraient les doigts.

  6. Normal qu’on ne consulte plus le peuple, la majorité des français (pas moi) ont toujours élus que des connards.

  7. En 2005 le président de la République Française se nommait Jacques Chirac. C’est donc lui qui a été responsable du non respect de la voix du peuple français. Il faut rendre à César ce qui appartient à César.

    • Je ne me souviens pas qu’il y ait eu un référendum à ce moment-là, mais je me souviens très bien de celui de Sarkosy dont il n’a pas tenu compte.

      • Pas tout à fait, il a fait contourner le référendum de 2005 en faisant approuver par le congrès (plus des 3/5) le traité de Lisbonne.
        Deuxième congrès, il a fait modifier la constitution pour rendre les référendums impossibles ou presque !

        • Oui il a une responsabilité, mais donc pas d’interrogation du Peuple.

          Pour les référendums (souvenirs de Fac de Droit où j’ai fait 3 mois ayant annulé mon inscription car ce n’était pas du tout ce qui m’intéressait), il me semble que la Constitution de 1958 prévoyait bien avant une limitation du recours au référendum (3 possibilités je crois).

          Je me trompe peut-être, de plus informés sur le sujet pourraient en dire plus.

          Même si c’est vrai, on sait qu’ils font actuellement ce qu’ils veulent…

          • Je ne peux répondre totalement, mais le référendum dit d’initiative partagée, d’une part n’est pas partagé en initiative, ce sont 150 parlementaires (députés-sénateurs) qui le demandent, la formulation doit être approuvée par les chambres, avoir l’aval du Conseil Constitutionnel, désormais appuyé par 10% du corps électoral avant que le président ne décide -ou non- de le présenter au peuple.
            Ceci dit, de Gaulle est passé par dessus certaines étapes, il a fait 5 référendums en 11 ans.
            Désavoué en 69, il est parti !
            Avec Sarko, ça a été l’inverse, il a fait appliquer un double de la constitution européenne en opposition à l’avis contraire du peuple !

          • Oui il m’avait vraiment dégoûtée Sarko, on lui doit le « reste à charge » Sécu aussi (mais maintien de l’AME….) et le RSA alors qu’il avait professé des volontés contraires au sujet du RMI avec plus de contrôles concernant ce domaine et d’autres qui nous pourrissent la vie.

            Ah, j’oubliais : la création de l' »Islam de France » aussi, j’en avais dit deux mots sur la force symbolique délétère de cette grave erreur pour la suite à une de ses représentantes lors des élections.

            On n’a pas encore compris que les positions prises officiellement ont une portée symbolique qui veut dire beaucoup et produit des effets secondaires non souhaités mais inéluctables car cela devient comme le message d’une porte « ouverte »…

            On néglige trop ce qui ne se voit pas et le « sens » profond véhiculé, je le dis souvent. Et quand cela se manifeste dans la réalité c’est trop tard.

  8. Sans frexit un référendum ne servirait à rien. Il faut commencer par le commencement, surtout au début comme dirait Pierre Dac
    1- Frexit
    2- Arrêt droit du sol
    3- Remigration
    Tout cela avec la fin des subventions aux associations et des milliards déversés en Afrique.

  9. Le référendum, dont le résultat n’est accepté que s’il est conforme à la doxa présidentielle. Depuis l’avanie subie par De Gaulle, il n’a été que peu utilisé et contourné. Le référendum au main des politiques, c’est de la carabistouille.

  10. Malheureusement beaucoup de femmes de la génération Mai 68, n’ont pas conscience du problème, et quelque part aussi sont bien contentes, d’avoir abattu le patriarcat Blanc. Par conséquent maintenant qu’elles sont les Reines, elles entendent en profiter, donc leurs valeurs essentielles, doivent devenir la norme. L’amour, l’accueil, la tolérance, etc

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