La nouvelle est tombée hier : Ségolène Royal est disponible pour mener une liste d’union des gauches aux européennes.
On peut penser ce que l’on veut de Ségolène Royal, mais il convient de lui reconnaître deux qualités : sa disponibilité permanente, ainsi que son opiniâtreté.
Nous évoquions il y a quelques semaines le cas du parasite Julien Dray. Ce dernier s’est cantonné pendant des décennies à s’acheter des articles de luxe avec les cartes de crédit des associations qu’il gérait, ce qui a considérablement limité son pouvoir de nuisance.
Hélas, Ségolène Royal, elle, s’est malheureusement vu offrir la possibilité d’accéder à de hautes fonctions.
Le parcours de cette femme démontre une volonté de fer, ainsi qu’un arrivisme hors norme.
À presque 70 ans, elle ne s’avoue jamais vaincue. Ségolène Royal ne connait pas la honte, et n’a aucun amour propre.
Rien ne peut mieux illustrer le parcours de Ségolène Royal, que cette séquence, immortalisée par l’INA (Institut National de l’Audiovisuel).
Nous sommes le 21 mai 1988, c’est la cérémonie d’investiture de François Mitterrand, qui entame son deuxième mandat.
Depuis le début des années 80, elle a misé sur le bon cheval, devenue conseillère de ce dernier, elle a même l’honneur suprême de travailler avec le Grand Jacques Attali.
En 1986, elle avait déjà essayé, sans succès, d’obtenir une circonscription. Deux ans plus tard, âgée de 35 ans, elle sait que le temps lui est compté, si elle ne veut pas finir obscure petite énarque, comme l’est son compagnon de l’époque, un certain François Hollande.
Tous les lécheurs de bottes, ceux qui ont quelque chose à quémander, sont présents, répartis sur 4 ou 5 colonnes, attendant que le Président les passe rapidement en revue.
Au premier rang, se trouve bien entendu Ségolène Royal, qui n’hésite pas un instant à alpaguer le souverain Mitterrand, d’un culotté « Vous ne pouvez pas faire quelque chose pour moi ? ». C’est bien entendu d’une circonscription dont il est question.
Mitterrand, qui évidemment n’a que faire de la destinée de Ségolène Royal, comme d’ailleurs il n’a que faire de celle de la France, lui répond négligemment que c’est trop tard, mais qu’il verra ce qu’il peut faire.
Un mois plus tard, Ségolène Royal, parachutée dans la 2e circonscription des Deux-Sèvres, est élue député.
C’est le début d’une grande carrière pour Ségolène Royal, qui pourrira la vie politique de cette région sans discontinuer pendant plus de 20 ans, en cumulant, quand cela est possible, les postes de Conseillère générale de la région Poitou-Charentes, qu’elle dirigera pendant 10 ans.
À l’échelle locale, Ségolène Royal a eu tout le temps nécessaire pour démontrer sa nullité, et son impéritie.
Dix années de gestion de Ségolène Royal auront eu raison des finances de la Région Poitou-Charentes. Entre projets industriels fumeux (Heuliez), et emprunts sous forme de produits financiers structurés à haut risque, elle laisse à son départ en 2014 une structure administrative exsangue, endettée à hauteur de 450 millions d’euros.
Ségolène Royal n’en a cure, elle se voit un destin national. Elle sera ministre à plusieurs reprises sous les gouvernements Bérégovoy, Jospin et Valls, dans les domaines de la Famille, mais surtout de l’Environnement et de l’Énergie.
Le bilan de cette femme ne s’est pas contenté d’être médiocre, il s’est avéré au contraire extrêmement nuisible, et destructeur.
Dans un très louable combat contre la pédophilie, sujet extrêmement sensible, qui nécessite une grande subtilité dans le traitement des affaires, tant les conséquences peuvent être terribles pour les personnes concernées, elle décrète que « les enfants ne mentent pas ».
Cela aboutira au scandale d’Outreau, et son cortège de vies ruinées.
Non contente d’être une incompétente notoire, Ségolène Royal est par-dessus tout une des principales responsables de la descente aux enfers de la filière nucléaire civile française, et de l’ouverture à la concurrence du marché de l’électricité, qui a pour conséquence actuelle que le consommateur français paye des factures d’électricité astronomiques, alors que nous devrions être le Qatar de l’électricité.
Le parcours de Ségolène Royal est jalonné de décisions pseudo-écologiques autoritaires, punitives et absurdes.
La marque de fabrique de Ségolène Royal, c’est la gabegie, à tout prix : portiques pour camion jamais entrés en fonction, tronçons d’autoroute supposés produire de l’électricité abandonnés, projets industriels sans queue ni tête.
En 2007, Ségolène Royal se présente aux élections présidentielles, après être passée par la case chirurgie esthétique afin de redynamiser son image, pensant profiter de l’antipathie qu’une grande partie du pays à l’égard de l’agent du FBI raté Nicolas Sarkozy.
Malheureusement pour elle, une campagne lamentable, couplée à un programme indigent, ne permettront pas à Ségolène Royal d’accéder aux plus hautes fonctions.
Nous pensions alors tous être débarrassés définitivement de Ségolène Royal qui, nous l’espérions, allait terminer gentiment son mandat de présidente de région en Poitou-Charentes.
Ce d’autant plus qu’en 2012, bien que parachutée dans une circonscription des Deux-Sèvres, elle était parvenue à perdre les législatives contre un parfait inconnu.
Délaissée par le Parti Socialiste, rejetée par les électeurs, Ségolène Royal allait enfin disparaître définitivement de la scène politique.
C’est bien mal connaître Ségolène Royal.
Si les électeurs ne veulent plus d’elle, eh bien il suffit de revenir, autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce que ces derniers se lassent de la rejeter.
Pour Ségolène Royal, une élection perdue de manière humiliante ne représente nullement un présage qui inciterait n’importe qui à prendre sa retraite.
Bien loin de la décourager, cela la conforte dans son opinion. Chassée par la porte, elle reviendra par la fenêtre, le conduit de cheminée, ou le tuyau des toilettes s’il le faut.
Ségolène Royal est un hybride entre un tænia et une tique. Cette femme est capable de rester tapie dans l’ombre aussi longtemps que nécessaire, jusqu’à ce qu’elle entrevoie la possibilité de se jeter sur un hôte, dont elle se nourrira jusqu’à plus soif.
Son ex-conjoint, François Hollande, élu Président de la République, elle finira ainsi par obtenir un poste de ministre de l’Environnement en 2014.
Ségolène Royal a développé une stratégie astucieuse afin de ne jamais disparaître : elle sait que son accès aux médias lui donne un pouvoir de nuisance.
Elle réapparaît donc régulièrement sur les plateaux de télévision, pour cracher sur ceux avec lesquels elle a pourtant collaboré pendant des décennies. Elle a bien conscience que la majorité des électeurs français n’a aucune mémoire.
Ensuite, sans aucune vergogne, elle se déclare ouvertement disponible à tout instant pour tout type de poste, de Premier ministre à président de la République.
Macron, qui l’a côtoyée au sein du gouvernement sous l’ère Hollande, a probablement pris conscience que Ségolène Royal, si on lui marche dessus, s’apparente à une crotte de chien qui colle à la semelle de vos chaussures.
Au lieu de l’ignorer ou de l’humilier, il a donc préféré la neutraliser, en lui confiant la fonction bidon d’ambassadeur des pingouins.
Ce serait une grave erreur que de sous-estimer l’effet délétère qu’a eu Ségolène Royal sur la vie politique française.
Cette femme a servi de mentor à des générations de politiciennes ; n’oublions jamais qu’elle a créé Najat Vallaud-Belkacem qui, comme sa maîtresse à penser, fit de la bêtise crasse qui la caractérise une marque de fabrique et même un argument politique et électoral en sa faveur.
De même, à bien y penser, Sandrine Rousseau n’est qu’une Ségolène Royal en un peu plus bête.
Il faut s’en convaincre, Ségolène Royal a très envie de se présenter aux élections présidentielles de 2027.
Afin d’y parvenir, elle est même disposée à aller se prostituer dans l’émission de Cyril Hanouna à la rentrée prochaine, en qualité de chroniqueuse.
Cette émission de télévision, hybride entre 7 sur 7 et La vérité si je mens, est devenu un passage obligé pour tous les candidats, mais de là à y participer régulièrement, seule une tête brûlée comme Ségolène Royal pouvait franchir le Rubicon.
Pour Ségolène Royal, qui est avant tout une bourgeoise coincée de 70 ans, c’est un pari risqué qui plantera peut-être le clou final dans son cercueil politique, suite à un dérapage verbal, par exemple, envers une communauté quelconque de vaches sacrées, dont la France regorge.
Tant va la cruche Ségolène à l’eau, qu’elle finira par se briser.
Si tel n’est pas le cas, il faudra peut-être se préparer à l’avènement de la Présidente Royal en 2027.
Alain Falento
https://ripostelaique.com/la-nuisible-segolene-royal-un-melange-de-taenia-et-de-tique.html
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Sacrée SALOPERIE!
Ségo, la folle du cul du Poitou.
Sûre d’elle et dominatrice, elle avance pour s’imposer, écrasant les importuns sur son passage. Elle sert malheureusement de modèle, d’exemple, à nombre de bécasses en mal de notoriété politique. « Parce que je le vaux bien » est sa maxime préférée. Mais c’est nous, contribuables, qui payons ses caprices.
Une nuisible, comme les autres, une bonne à rien qui n’ira pas bien loin. Personne n’en veut.
L’ambassadrice des pôles à la place du pingouin de l’Élysée ? Je pense qu’elle serait pire que lui. De Charybde en Scylla.
« portiques pour camion jamais entrés en fonction » qui ont coûté 1 milliard aux contribuables. Son ex lui a bien appris la leçon : c’est pas grave, c’est l’état qui paye.
Elle est aussi l’inventrice de la « présomption de culpabilité » destinée par la suite à être élargie à tous les domaines pour considérer que n’importe qui est présumé coupable dès que quelqu’un le montre du doigt.