Notre commentateur Thierry nous a fait parvenir ce joli texte d’hommage à son professeur de grec qui est aussi un appel à une Résistance d’aujourd’hui, Résistance fidèle à celle des Grecs d’il y a 2500 ans
Antiislam.
De mes cours de grec haletant aux traductions que notre vaillant professeur, monsieur Mas, nous aidait tant bien que mal à faire, je me rappellerai toujours (j’ai 53 ans, j’en avais 17) l’exhortation alors que la population athénienne était réfugiée sur l’île de Salamine : “Νυν υπέρ πάντων αγών” : Maintenant, le combat est pour tous !
C’est la seule chose dont je me souvienne par coeur, et je pourrais l’écrire, j’étais dans le port du Pirée, face à la mer, au vent frais et salin et à l’île de Salamine, attendant de voir déboucher la flotte perse. Mais je m’en souviendrai sur mon lit de mort.
Je serai grec pour toujours. J’en ai les larmes aux yeux au moment où j’écris ces lignes.
Monsieur Mas n’avait pas un physique impressionnant, mais il était de la même trempe de madame Tasin.
Je ne sais pas si vous êtes toujours vivant, cher monsieur Mas, mais dans mon coeur vous le serez toujours.
Merci d’avoir transmis à un potache malheureux alors le souffle de l’éternité. Vous êtes aux champs Elyséens avec les autres aèdes.
Thierry
Pour ceux qui auraient oublié Salamine, wikipedia
La bataille de Salamine (en grec ancien : Ναυμαχία τῆς Σαλαμῖνος / Naumachía tēs Salamînos) voit l’alliance des cités-États grecques, dirigée par Thémistocle, affronter l’Empire perse, mené par Xerxès Ier. Cette bataille navale se déroule en 480 av. J.-C. dans le détroit entre le continent et l’île de Salamine, située dans le golfe Saronique près d’Athènes. La victoire inespérée des Grecs, largement surpassés en nombre, est le point culminant de la seconde invasion perse.
Dans l’idée d’arrêter l’immense infanterie perse, une armée de soldats grecs, sous contrôle spartiate, bloque le défilé des Thermopyles, alors que la flotte grecque, menée par les navires athéniens, engage le combat contre les Perses près du détroit de l’Artémision. L’arrière-garde de l’infanterie grecque est détruite à la bataille des Thermopyles et la marine grecque ne peut arracher une victoire aux Perses lors de la bataille de l’Artémision. Ces deux événements permettent aux Perses de conquérir la Phocide, la Béotie, l’Attique et l’Eubée.
Réfléchissant à défendre la Grèce jusqu’au bout, les alliés grecs se préparent à défendre l’isthme de Corinthe, et la flotte grecque se retire près de l’île de Salamine.
Même s’ils sont largement surpassés en nombre, Thémistocle persuade les alliés grecs de s’engager dans une bataille décisive, espérant que la victoire grecque empêchera les Perses d’envahir le Péloponnèse.
Le roi Xerxes Ier recherche aussi une bataille décisive. À la suite d’un subterfuge des Alliés, la flotte perse entre dans le détroit de Salamine. Elle y est tellement à l’étroit, qu’elle ne peut plus manœuvrer efficacement et sa supériorité numérique n’est plus un avantage. La flotte grecque forme alors une ligne et détruit un nombre élevé de navires perses. Cette victoire, combinée à celles de Platées et du cap Mycale, diminue considérablement les forces armées perses dans la région.
Par la suite, les cités grecques entreprennent de les repousser, avec succès, vers l’Asie pendant les trente années suivantes. Selon plusieurs historiens, une victoire perse aurait durablement paralysé le développement de la Grèce antique et, par extension, empêché l’éclosion de la culture occidentale.
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Voir aussi Léonidas, les 300 et la bataille des Thermopyles.
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9onidas_Ier_de_Sparte
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Mon dieu, Thierry, j’ai le même genre de souvenirs que vous de mes cours de grec,même s’ils sont un peu plus lointains.
En cinquième, on commençait à nous préparer à choisir une deuxième langue pour l’année suivante.
Notre professeur de latin avait écrit au tableau l’alphabet grec et la forme de la lettre zeta m’avait fasciné au point que cela m’a décidé à choisir cette langue;
je n’ai jamais regretté mon choix et aujourd’hui, le destin fait que mon fils vit en Grèce et parle couramment cette langue.
« Ubi bene, ubi patria «
Nous n’avons plus la vertu des anciens : la Grèce n’est plus ce qu’elle était et Rome non plus. Il n’y a plus que des ruines. Je me souviens de mon prof de grec et latin. Nous l’avions surnommé Achille au pied léger ( il chaussait du 47). Que les dieux antiques aient son âme.
Les Grecs avaient le fort sentiment d’être chez eux, sur leur terre, et considéraient avec raison qu’ils subissaient une invasion, une intrusion étrangère : combattre l’envahisseur était devenu un urgent devoir de guerre en défense légitime. Les Grecs ne nourrissaient aucun souhait d’être conquis par les Perses et d’échanger leur culture contre celle des envahisseurs. Toute comparaison avec une quelconque situation subie actuellement par les Français ne serait que pure coïncidence…
Très bel hommage et un texte très fort pour renforcer la résistance face à la Folie Mondialiste, Gauchiste et Anti Française !
Je n’ai pas sous les yeux le texte en question, qui invaliderait peut-être ce que je vais dire. Grammaticalement « pantôn » peut être neutre aussi bien que masculin. Donc à côté de la traduction proposée ici (« un combat pour tous ») on peut aussi comprendre « un combat qui met tout en jeu », un combat dont dépend la survie non seulement des personnes, mais aussi des villes grecques, de la civilisation grecque et finalement de la Grèce elle-même, un combat total où la Grèce peut disparaître.
Et quoi qu’il en soit, je dis comme vous merci à mes professeurs de grec, par-delà 70 ans…
Je préfère votre traduction. Je n’ai jamais fait de grec, il me semble que ce n’est plus enseigné car il n’y en avait pas dans mon lycée.
Seulement un combat qui met tout en jeu, me parle plus qu’un combat pour tous, qui ne veut pas dire grand chose à part un combat qui impliquerait femmes et enfants, et je ne vois pas les courageux guerriers grecs imaginer cela.