Lubotzky, membre des forces armées israéliennes, prie avec des téfilines
Aujourd’hui plus que jamais, nous réitérons nos promesses et notre amour à tous nos soldats… Nos enfants, nos fils et nos filles…
Aujourd’hui plus que jamais, nous devons oublier et écarter loin de nous toutes les influences erronées de rébellion, pour ne voir en vous tous que nos enfants, nos fils et nos filles, dont quelques-uns se sont égarés, mais qu’il faut accueillir avec amour et pardon, en notre sein.
L’armée d’Israël, n’est pas n’importe quelle armée, elle est celle de la résurrection, celle du retour de l’enfant prodige, celle qui descend de notre patriarche Abraham, de Moïse, du roi David et du roi Salomon… Celle des Dix commandements. Celle qui protège le faible contre le fort, celle qui partage son morceau de pain avec l’affamé, celle qui pleure la mort d’un chien, fidèle compagnon de nos misères.
Non, nous ne répéterons pas le crime de Caïn contre Abel, son frère !
Chaque soldat d’Israël doit savoir ce que la nation juive représente pour lui : Une mère et un père aux yeux du monde entier. Chaque soldat d’Israël ne sera jamais un orphelin, car toutes les demeures israéliennes, les foyers israéliens lui sont éternellement ouverts.
Chaque soldat d’Israël qui tombe sur le champ de bataille ne sera pas seulement pleuré par les siens, mais aussi par toute la nation juive et par les juifs de la diaspora. La grande famille juive prendra alors le deuil en silence et s’unira devant l’infortune, la lutte pour la justice, la lumière, la paix et la vie.
Le sang du soldat israélien est le sang même que toute cette nation éparpillée, et sa défense n’est pas seulement pour l’État d’Israël, elle l’est aussi pour tous les juifs et les justes du monde entier.
Nous allons ployer nos genoux devant votre sacrifice et étancher ce flot de larmes qui naît sans cesse au coin de nos yeux, nous les parents, les voisins, les passants, allons implorer votre pardon.
Pardon pour avoir failli à notre devoir élémentaire de vous protéger, de vous garantir un refuge sécurisé, d’avoir été contraints de vous remettre des armes pour nous défendre.
Pardon pour votre enfance confisquée.
Pardon pour vous avoir envoyés combattre la barbarie, et tous ceux qui ont choisi le chemin de la mort au lieu celui de la vie.
Pardon pour tant de choses, pour ce futur que nous rêvions pour vous tous et auquel vous étiez destinés.
Pardon pour les larmes que nous versons à chaque fois que vos images s’interposent devant nos yeux et qui vous font souffrir.
C’est grâce à vous que l’État d’Israël a survécu et qu’il est ce qu’il est, et qu’à travers ses enfants, vos frères, vous revivrez, et défierez l’ennemi aux aguets.
Il faut nous relever, il faut tout oublier, pardonner une colère, une révolte, un refus même injustifié, un écart de ce vide tant préconisé par tous ceux qui ont oublié leurs racines, leur devoir envers leurs frères, et que l’ambition a aveuglé au point d’armer leurs bras contre leurs frères.
Nous ne pourrons jamais vous porter atteinte, vous faites partie de nos cellules, de nos membres, du corps entier tant bigarré qu’est le peuple juif, avec ses religieux, ses laïcs, ses caprices… car finalement, en dépit de ses aphorismes, il célébrera la sortie d’Égypte, il trinquera le jour de Rosh Hashana, et se parera des déguisements de Pourim…
Un peu fou, un peu indiscipliné, un peu curieux, mais surtout très humain, très studieux, très productif et intelligent.
Un coup d’État, ce n’est pas nous… Ce ne sera jamais nous.
Thérèse Zrihen-Dvir
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Courage Madame,
Le petit peuple juif sait résister a l adversité.
Je ne suis pas juif mais mes parents avaient des amis juif a Constantine.
J étais jeune et j avais vu pour la première fois votre candélabre. La Menorah,je crois.
Mais en Algérie, mon ex pays, nous étions dans la même galère.
J ai connu une embuscade, gamin. Je suis encore en vie.
Un type m a sauve et lui a prit une balle de fellagha.
C est loin tout ça:
Ramdoullah
Bonjour,
Merci Thérèse.
pareil
En Israël il y a beaucoup de contradiction et le bordel politique qu’il y a en ce moment dans le pays avec Netanyahou et consorts laisse un sentiment mitigé…
Magnifique Thérèse , comme vous en parlez bien, j’ai les larmes aux yeux.
Merci Claude. Je n’écris que ce que je ressens – Mon amour pour la création entière de Dieu et pour l’homme.