SÉRIE – Diffusée depuis le 10 août sur Netflix, la mini-série en 6 épisodes Pain Killer, inspirée de faits réels montre le visage inquiétant de l’industrie pharmaceutique. Elle retrace l’épopée machiavélique de la vente de l’OxyContin, l’opiacé qui a rendu accroc l’Amérique.
Cette série raconte bien sûr l’immense fraude éthique et morale qu’a mise en place l’impitoyable famille Sackler, dirigeante des laboratoires Purdue Pharma, mais c’est avant tout le récit de petites transgressions. Chacun leur tour, les protagonistes de l’histoire vont faire un pas de côté, et permettre la distribution à grande échelle de l’opiacé déclencheur de l’une des plus graves crises de santé publique en Amérique du Nord.
Une histoire de corruption individuelle
La série s’ouvre sur la descente aux enfers de Taylor Kitsch. Ce bon père de famille, typique de la classe moyenne américaine, carrossier, victime d’un accident du travail, ne se méfie pas lorsqu’il prend rendez-vous chez son médecin. Il veut juste que la douleur s’arrête afin de reprendre le chemin du boulot. Pour cela, il est prêt à augmenter les doses d’un médicament dont on lui a expliqué qu’il est sûr, et son médecin de famille n’est pas contre.
Son médecin n’est pas contre car il reçoit souvent la visite d’une jeune et jolie représentante commerciale qui l’y encourage. Shannon Schaeffer ne pense pas à mal, elle a juste des objectifs à remplir. Elle touche ses primes, non pas en fonction du nombre de blouses blanches qu’elle convertit à la vente du produit miraculeux, mais en fonction de la quantité d’OxyContin qu’elles prescrivent.
La FDA (Food and Drug Administration) n’a-t-elle pas recommandé une limite de ce dosage ? Non, l’agent Curtis Wright en charge de la demande d’agrément n’a pas jugé utile de le faire. Sûrement était-il trop occupé à préparer son entrée en poste, un an plus tard, à Purdue pharma. Dans la vie comme à l’écran, la corruption ne prend pas toujours la forme de valises de billets.
Inspirée de faits réels
D’ailleurs, pour bien nous rappeler que cette série n’est pas qu’un simple divertissement, chaque épisode débute sur un témoignage poignant de familles de victimes bien réelles.
Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), 12 millions d’Américains seraient devenus dépendants aux opiacés. Ces derniers seraient responsables, chaque année, de plus de 45.000 décès prématurés par overdose accidentelle.
Aujourd’hui, nul ne conteste plus les causes de ce scandale : des prescriptions excessives et inadaptées associées à une promotion pharmaceutique nullement maîtrisée par les autorités sanitaires américaines. Toute ressemblance avec des faits existants serait purement fortuite…
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Et c’est à cause de dérives de ce type en Amérique , que les généralistes français ne soulagent plus leurs patients qui souffrent.
De même que le doliprane codéiné a été mis sur ordonnance, alors qu’il était en vente libre, suite au décès d’une petite lycéenne parisienne qui s’était droguée avec plusieurs médicaments mélangés à une prise d’alcool fort.
Ne tenant absolument pas compte des déserts médicaux et des vieillards en milieu rural souffrant de rhumatismes.
Si auparavant, ils pouvaient faire acheter leur médicament par un voisin ou le facteur, aujourd’hui, ils souffrent en silence, car ils n’ont aucun moyen d’atteindre les ministres, ni les députés.
Suite à une opération et des séquelles, j’ai pris du Tramadol à hautes doses. Je suis devenu dépendant. J’ai mis deux ans à m’en sortir. J’ai dû me sevrer en diminuant les doses jour après jour.
Pour une fois Netflix diffuse un truc intelligent avec Pain Killer qui retrace le scandale des opiacés mis en place par la famille Sackler qui dirige Purdue Pharma dont la grande majorité des Amerloques issus de la classe moyenne Américaine se font détruire par l’oxycondin un puissant médicament qui rend accro les personnes qui souffrent de problème de dos et qui contribue à leur mort ce qui est une tragédie dans le pays de l’oncle Sam qui au lieu de régler ses problèmes passe son temps à détruire le monde entier au nom de la Sécurité Nationale et autres foutaises de ce genre. Dans cette histoire Purdue Pharma connais de gros problème avec la justice et il est même condamner pour cet assassinat organiser d’une partie de la population Américaine à des fins commerciales et Mr François Bousquet sur TVL dans cette émission Cette année là à la recherche du petit Blanc il avait mentionné la crise des opiacés qui extermine la classe ouvrière blanche suite à une publication d’Elements sur ce sujet très brûlant !