Rien n’a pu briser la résistance africaine aux anti-Russie, qui ont de la mémoire !

Sommet Russie-Afrique 2023

 

Malgré la pression antirusse sans précédent de l’Occident collectif américano-centrique sur les pays du continent africain depuis le début de la guerre en Ukraine et jusqu’à ce jour, cette initiative s’est avérée un grand échec.

 

Ni les menaces directes et voilées, ni les offres d’alternatives alléchantes contre l’abandon du vecteur du développement pro-russe n’ont réussi à briser la « résistance » africaine. Les faits sont têtus : la majorité écrasante des pays du continent noir participent au sommet « Russie-Afrique 2023 » organisé par Moscou.

Pourquoi ?

 

Il est incontestable que le camp occidental est, financièrement, bien plus riche que la Russie et, théoriquement, en mesure d’offrir aux pays africains des perspectives financières et économiques bien plus attractives. Mais l’effondrement quasi complet de l’action occidentale de ce jour est directement associé à la mémoire historique de l’Afrique.

 

La mémoire qui persiste malgré les grands efforts déployés par la vieille Europe ces dernières années pour nuancer les réalités du passé : d’un côté, les Africains sont parfaitement conscients des résultats finaux de la coopération avec les anciennes puissances coloniales et vers où elle les a conduites ; de l’autre côté, ils se souviennent toujours de la coopération avec la Russie, encore de l’époque soviétique, dont les résultats restent tangibles.

 

L’Afrique dispose d’éléments concrets à comparer, dans lesquels la Russie dispose de sérieux dividendes historiques incontestables. C’est pourquoi les efforts sans précédent du camp occidental pour discréditer la Russie aux yeux de la communauté africaine ne peuvent être couronnés de succès.

 

Cet atout historique dans les relations russo-africaines est également renforcé par un élément fédérateur fondamental supplémentaire : à l’instar du continent africain, la Fédération de Russie a également une importante expérience directe amère de la coopération avec l’Occident, dont le modèle économique par rapport au monde non occidental a toujours été et reste un modèle d’exploitation. Les Russes savent exactement par leur propre expérience ce que les africains ont subi et continuent à subir.  

 

Aujourd’hui, de même qu’autrefois, l’Occident américano-centrique n’offre aucune forme de coopération aux partenaires africains basée sur une parité et égalité réelle, mais seulement l’extension d’un modèle relationnel déjà connu et qui ne représente pour toutes les nations africaines qu’une expérience peu enviable de l’ère post-coloniale.

 

La Fédération de Russie, de son côté, propose un dialogue parfaitement égalitaire et mutuellement bénéfique dans la pratique et non pas seulement dans les paroles et déclarations.

 

L’un des piliers de la politique étrangère russe à l’égard du continent africain est que l’Afrique doit résoudre ses problèmes systémiques sur la base de ses propres structures et méthodes financières et politiques adaptées aux spécificités des sociétés et des cultures du continent africain. Avec l’effondrement du système colonial et l’indépendance, des structures politiques et financières, des réseaux d’interaction internationaux et des méthodes de type européen et sous le contrôle occidental de ces derniers se sont imposés sur le continent. Les structures, les réseaux et les méthodes sont extrêmement inadaptés aux spécificités africaines. Plus d’un demi-siècle d’histoire contemporaine a démontré leur échec absolu.

 

Bien sûr, purement économiquement, la Fédération de Russie sur le continent africain pèse beaucoup moins que les États-Unis d’Amérique, l’Union européenne ou la Chine. Mais la Russie a des choses à offrir. Et ses propositions sont de nature existentielle pour l’avenir de l’Afrique. Il s’agit, d’une part, de la participation au renforcement et à la stabilisation de la sécurité sur le continent, y compris de la sécurité financière et alimentaire ; et, d’autre part, du transfert de technologies. Transfert de technologies dans divers domaines, comme dans l’énergie nucléaire, où la Russie est le leader mondial, et qui ont la capacité de changer la face de l’Afrique.

 

A l’avenir, la croissance de la population mondiale se fera principalement via le continent africain. Toutes les tendances démographiques le démontrent. Dans la seconde moitié du siècle en cours, chaque troisième ou quatrième habitant de la terre naîtra sur le continent africain, et la Russie ne peut que s’intéresser au développement maximal des relations bilatérales avec les pays africains. L’objectif du forum « Russie-Afrique 2023 » est d’élargir le vecteur de la coopération russo-africaine et de designer le plan de son développement à long terme.

Oleg Nesterenko

 

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6 Comments

  1. et tous ces pays d’Afrique Subsaharienne qui soi-disant sont devenus indépendants
    de l’ex-empire colonialiste-exploiteur-esclavagiste Français
    mais en réalité et en vérité sont toujours sous tutelle et curatelle
    de l’empereur Macronescu et qui en soudoyant et en corrompant en achetant
    tous ces pseudo-présidents Africains placés sur leur trône par Macronescu and Co
    qui de facto ne sont que des marionettes et des pantins entre ses mains !
    et le peuple Africain dans son ensemble n’en veulent plus de ces escrocs
    et de ces fumistes … Eux les Africains qui veulent reprendre leur destin
    en mains-propres et en et pour cela le président Poutine leur sera d’une grande aide
    tout comme d’une grande utilité ..! vive la Sainte-Russie et vive l’Afrique Libérée !

  2. Les pays Africains n’ont rien à foutre de l’Ukraine ni de cette guerre Russo Ukrainienne où Zelenski envoie ses compatriotes à l’abattoir pour le compte du colonisateur Amerloque qui est obsédé de détruire la Russie mais qui se détruit lui même entrainant du même coup l’Occident dans la défaite et le déshonneur et les Africains ne veulent plus de la folie de l’Occident que ce soit militaire et sociétal malgré les pressions de l’Occident en décomposition les Africains préfèrent s’associer à la Russie qui les motives à reprendre leur destin en main et de développer leurs pays et les Russes visent à renforcer leurs intérêts sur le continent Africain qui va accentuer le déclassement de la France en Afrique comme dans l’ensemble de la diplomatie international !

  3. si on avait mené Super Phénix à son terme, nous n’aurions pas d’inquiétude à avoir quant aux événements qui se déroulent au Niger, fournisseur de 33% de nos besoin en uranium…

  4. les Français se sont fait virer du Mali comme des malpropres et bientôt
    ce sera idem au Niger, au Tchad et au Burkina Faso et dans toute la région du Sahel
    et tous les pays d’Afrique subsaharienne … qui n’en veulent plus de ces Français
    avec leur opération Barkhane bidon qui fut un fiasco total, un flop !
    et qui a pourtant coûté des milliards payés avec l’argent des contribuables
    soi-disant pour combattre le terrorisme islamique alors qu’ici même en France
    des Français se sont fait égorger ou/et décapiter dans l’indifférence générale
    de ce gouvernement trop occupé à vouloir jouer à son Empire colonialiste esclavagiste
    en Afrique Noire !

  5. Bien que la Russie souhaiterait la souveraineté totale de l’Afrique ,sur la base, qu’elle serait libre de disposer d’elle même ,resterait assez difficile ,même si elle en prendrait la voie ,tant qu’il y aura les ressources de matières premières disponibles et abondantes ,en sous-jacent tout serait mis en œuvre pour la déstabiliser

  6. La bien-pensance, courant idéologique corrosif ; ennemi et danger planétaires.
    ■ Abolition de la citoyenneté abandonnée en Russie. | 24/07/2023

    Les auteurs du projet de loi, qui propose de révoquer la citoyenneté russe acquise par la naissance pour certaines actions, telles que le discrédit, la désertion et les appels publics à violer l’intégrité territoriale, ont commencé à retirer leurs signatures de ce document. …

    Des lettres de sénateurs qui ont retiré leur signature indiquent qu’ils ne soutiennent plus le projet de loi n° 407652-8 déposé le 21 juillet 2023, qui propose des modifications à la loi fédérale « sur la citoyenneté de la Fédération de Russie ».

    Ce projet de loi a été présenté le 21 juillet par les sénateurs Sergei Tsekov de Crimée, Ekaterina Altabaeva et Sergei Kolbin de Sébastopol, et Olga Bas de la LPR. Désormais, seul Tsekov est répertorié dans la base de données de la Douma d’État en tant qu’auteur du projet de loi.

    Tsekov a déclaré qu’il n’allait pas abandonner le projet de loi. « … je suis sûr que ce projet de loi mérite l’attention »,
    …/…
    ○ RUPRES.com : https://tinyurl.com/rvvw9z98

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