Intéressante, l’utilisation qui est faite par la Macronie de l’adjectif « urbain »

Du maniement des euphémismes par la Macronie : les « violences urbaines » dispenseront de respecter l’urbanisme

L’adjectif vient de « urbs, urbis« , un des premiers mots qu’on apprend en latin, puisque Rome elle-même était désignée comme étant « l’Urbs ».

Sur le site « nos devoirs », une collégienne en détresse appelle à l’aide : quels sont les dérivés français de ce mot ?

https://nosdevoirs.fr/devoir/3413861

Un adjectif ? Urbain, mademoiselle.

Un nom ? Urbanisme, mademoiselle.

Un verbe ? Urbaniser, mademoiselle.

Macron-Néron, fidèle à la sa philosophie selon laquelle on résout les problèmes en les niant, en les minimisant (https://resistancerepublicaine.com/2023/07/26/buzyn-rousseau-en-macronie-la-meilleure-facon-de-resoudre-un-probleme-cest-de-le-nier/) se garde bien de parler d’ensauvagement, d’émeutes, de l’ethnicité convergente des acteurs de ces déchaînements de haine contre la France, un pays qu’ils ont voulu à tout prix rejoindre pourtant, en étant armés de la même haine à l’égard des autochtones à l’arrivée que pendant leur séjour prolongé parmi nous…

Les émeutes sont appelées dans la loi du 25 juillet dernier « violences urbaines ».

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047881941

Cette loi prévoit que la reconstruction des bâtiments détruits pendant les émeutes pourra se faire sans avoir à se préoccuper du respect des dispositions d’urbanisme…

LOI n° 2023-656 du 25 juillet 2023 relative à l’accélération de la reconstruction et de la réfection des bâtiments dégradés ou détruits au cours des violences urbaines survenues du 27 juin au 5 juillet 2023 (1)

Des marchés publics sans mise en concurrence préalable pourront être conclus…

Des simplifications pour reconstruire à la va-vite, comme après les destructions de la Seconde guerre mondiale !

Là encore, Macron si prompt à parler de « guerre » quand il s’agit de celle que le Covid aurait livrée à la France, ne parle pas de « guerre civile » ou de « guerre intérieure » pour évoquer cette véritable agression subie sur notre sol de la part des racailles.

Il est vrai que dans une guerre, deux peuples s’affrontent, alors que dans le cas présent, si un peuple a attaqué l’autre, le peuple attaqué s’est laissé faire.

Le peuple français est en guerre permanente, mais la particularité, singulière dans l’Histoire du monde, est que ce peuple se laisse faire… Une docilité, une soumission qui restera dans les anales de Mahomet.

Alors il a bon dos, l’adjectif « urbain ». On en viendrait à nourrir de la défiance à l’égard des villes.

D’ailleurs, ils promettent que la nomination de Sabrine Agresti-Bourrache, descendante d’Algériens, comme ministre de la Ville suffira à résoudre le problème…

Ministre de la ville, c’est donc le ministre en charge de la prévention des émeutes, le ministre qui doit savoir parler aux « sauvages » ?

Si les villes votent majoritairement Macron, c’est aussi parce que la ville est l’objet d’un ensauvagement organisé. Pour être un habitant « moderne » de la ville, il faut être sensible au prétendu « street art », entendre l’argot des cités…

Depuis quelques années, on nous parle de « l’art urbain », qui est ni plus ni moins un art du graffiti.

 

Cette expression « d’art urbain » est complètement banalisée, comme si chaque ville digne de ce nom devait avoir ses fresques taguées, ses manifestations d’ensauvagement qui devraient être perçues positivement…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_urbain

« L’art urbain, ou street art1, est, à la fois, un mouvement artistique et un mode d’expression artistique, qui s’affirme ou se revendique ainsi à partir de la fin du XXe siècle.

« Aux origines illégales, subversives et éphémères, il s’agit en général d’œuvres ou productions plastiques prenant en compte le contexte de création de manière à le questionner, l’explorer, le marquer, le dégrader, le détourner ou le sublimer2. »

Il regroupe toutes les formes d’art réalisées dans l’espace public, et englobe diverses techniques telles que le graffiti, la peinture murale, le trompe-l’œil, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l’affichage et le collage, la réclame ou les installations comme le tricot urbain. Certaines formes de performances peuvent même être incluses dans le concept d’art urbain3.

C’est principalement un art éphémère vu par un large public ».

Finalement, les bobos ont obtenu que les gribouillis des wesh-wesh soient mises sur le même plan que les peintures de Poussin et Watteau.

Et si vous n’êtes pas d’accord, c’est sans doute que vous êtes un plouc, un péquenaud, incapable d’apprécier et recevoir la grâce de l’art urbain…

D’aucuns déplorent encore que « l’argot des cités » soit le grand oublié des dictionnaires…

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/07/27/deh-hchouma-tchop-l-argot-des-cites-grand-oublie-des-dictionnaires_6136318_4355770.html

C’est sur le site du journal (?) Le Monde, dans la rubrique « Décodeurs », vous savez, celle qui prétend qu’on passe notre temps à publier des fake news…

« Deh », « hchouma », « tchop » : l’argot des cités, grand oublié des dictionnaires

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Publié le 27 juillet 2022 à 11h00, modifié le 27 juillet 2022 à 11h01

Série« Les nouveaux mots des dictionnaires » (3/5). Les Décodeurs du « Monde » ont étudié les 514 nouveaux mots et nouveaux sens adoptés par le Larousse et le Robert depuis 2020. La langue de la rue y est largement sous-représentée. Pourtant, elle malmène le français autant qu’elle l’enrichit.

 

Les décodeurs (ou déconneurs ?) prétendent que « la langue de la rue (…) enrichit le français« .

Pour un peu, Larousse et Robert seraient taxés de racisme pour avoir omis « deh », « hchouma » et « tchop » au rang de la langue de Molière…

Langue de la rue, langue urbaine, argot des cités, comme le « street art », seraient de nouvelles incarnations de la grandeur de la France. Ou du moins, comme on n’a pas la prétention de vivre dans un pays rayonnant, une incarnation de la diversité à la française.

Le journaliste (?) Audureau n’hésite pas à parler de « revanche des langues immigrées » d’origine maghrébine et subsaharienne.

Nous ne sommes pas étonnés que les Décodeurs estiment que l’acculturation, l’assimilation au modèle français ne doit pas primer et qu’au contraire, cette langue ensauvagée devrait avoir sa place dans nos dictionnaires… et donc dans le scrabble, dans les dissertations où le « prof » NUPES serait enchanté de devoir aller chercher dans le dictionnaire les mots que ses élèves lui apprennent, et mettre 20/20 à celui qui écrira « La hchouma ! Les tèces se font hagra, après ils espèrent bicrave leurs dicos ? Ça deuh ». 

Alors, en évoquant les « violences urbaines » plutôt que les violences ethniques, les émeutes, la guerre civile, la Macronie manie l’euphémisme et nous engage dans la voie de la banalisation de ces dégradations.

Comme le street art ou l’argot des cités, les « violences urbaines » seraient à considérer comme une réaction normale à la terrible oppression que les Blancs font subir aux « djeun’s ».

Sans parler du coût énorme pour la collectivité de ces nouvelles manifestations de l’enrichissement culturel, elles justifient qu’on s’assoie sur les règles d’urbanisme, sur la mise en concurrence inhérente aux marchés publics pour reconstruire à la hâte…

Les casse-tête avec le nombre de places de parking, la hauteur des bâtiments, la distance par rapport aux constructions voisines etc. c’est pour les gens qui ont du temps et de l’argent à perdre, les honnêtes citoyens…

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11 Commentaires

  1. Un léger glissement sémantique auquel on s’habitue et qu’on ne remarque même plus. Il est utile de sonner les cloches de temps à autre.
    Il y a eu un excellent article sur le détournement du vocabulaire, sur RR, il y a quelques années, mais on n’arrive plus à y accéder suite au changement de serveur.

  2. Un léger glissement sémantique auquel on s’habitue et qu’on ne remarque même plus.
    Il est utile de sonner les cloches de temps à autre.

  3. On devrait tout laisser comme ça; ils le mériteraient, n’est-ce pas ?
    Ou bien leur demander de faire le boulot de restauration de tout ce qu’ils ont abimé.
    Les malheureux incapables, incompétents et bons à rien, vont encore compter sur les Français pour retaper leur environnement et embellir leurs cités.
    Et pourquoi ???

  4. Donc, quand une bande de connards barbouille le ravalement tout frais avec un marqueur de chantier rouge NIC T’AMER, c’est du street art ? Celui qui vient de faire le chèque pour le ravalement de la façade de son pavillon n’a aucun talent artistique…

  5. Excellente analyse sémantique. Émeutes, razzias, destructions, insurrection, anarchie, incendies, sont des mots inconnus de la macronie.

  6. C’est pour ça qu’on parle de « transports urbains » quand on voit la tronche et le style des conducteurs et des passagers ! 😄☻🤗😜

  7. S’il y a bien un truc que je déteste, ce sont les tags. Ça n’a rien de beau. Et même certains dessins se voulant être réalistes sont parfois offensants pour les yeux.

  8. Les musiques urbaines, les danses urbaines…
    Même mon canard local emploie ce terme pour désigner des « trucs » éxotiques qui n’ont rien à faire chez nous. Pourquoi ne pas dire musiques de merde ou danses â la con ?

  9. Dans le même état d’esprit, pour les cités dégradées, recréons les bidonvilles pour ces cloportes qui nous pourrissent la vie. Ainsi ils vivront dans leur élément favori, dont je n’ai pas besoin de citer le nom. Vous êtes bien urbain de matin, cher Maxime.

    • Merci Argo de rappeler ce sens de l’adjectif urbain ! Quelle déviation, effectivement…

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