Le G7 est devenu une maison de fous surendettée, les BRICS montent, montent…

J’ai un certain nombre de désaccords avec Dominique DELAWARDE dont je me méfie pour un certain nombre de raisons, et dont je ne relaierais pas tous les articles, mais cet ancien général a conservé des réseaux et une faculté d’analyse politique à saluer et à utiliser à l’occasion. Par ailleurs défenseur de la Russie et contempteur des USA, comme RR.

Il a publié une étude comparée du G7 et des BRICS très intéressante qui montre, chiffres à l’appui que le monde est en train de basculer et que les plus forts, riches, importants… de la planète ne sont plus ceux d’hier.

Les tableaux ci-dessous sont clairs :

Et si on ajoute les informations concernant l’endettement cataclysmique des pays du G7…

3 – A ces problèmes de déclins démographique et économique s’ajoute le problème de la dette. A la fin de la guerre froide, en 1990, l’endettement US était de 3 000 milliards de $, et son budget de défense de 300 milliards de $. ( https://www.usdebtclock.org/1990.html ). Aujourd’hui la dette US atteint les 31 840 milliards de dollars. Elle a été multipliée par dix et continue d’exploser. Les dépenses de défense, largement financées par la dette, atteignent les 800 milliards de $. Le taux d’endettement US est aujourd’hui supérieur à 120% du PIB. Les déficits chroniques et astronomiques du budget fédéral (1 481 milliards de $) et du commerce extérieur (1 081 milliards de $) ne laissent aucun espoir d’amélioration, bien au contraire. https://www.usdebtclock.org/index.html

Le Japon, deuxième économie du G7, a aujourd’hui un taux d’endettement de 264% de son PIB. Tous les pays du G7, à l’exception de l’Allemagne, ont un taux d’endettement supérieur à 100 % de leur PIB.

Les créanciers, de plus en plus inquiets, qui assistent en direct à la bascule du monde, répugnent à prêter toujours plus aux pays membres du G7 qui ne sont riches que de leurs dettes et dont l’avenir ne semble pas resplendissant, tant au plan économique que démographique.

Pour lire toute l’analyse, c’est ici :

Bref, ce n’est plus l’Occident qui domine, qui impose, qui exige, qui possède, qui réussit, qui gagne. L’Occident s’endette, l’Occident se wokise, l’Occident se désaime, l’Occident piétine ce qu’elle adorait hier, l’Occident se créolise comme le souhaite Mélenchon. Va-t-il, en sus de tomber dans le tiers-monde, devenir le lieu de toutes les forces brutales, du « chacun pour soi », d’un gigantesque Mad Max ? Je le crains.

Ah ! Qui dira un jour les ravages de l’orgueil et de la démesure dans l’histoire du monde ?

Ah ! Qui dira un jour les ravages de la haine de soi dans l’histoire du monde ?

Nous assistons, je crois, à la fin du fabuleux héritage des Grecs et des Romains. Clovis et ses successeurs avaient su utiliser une partie de leur héritage pour maintenir une certaine civilisation, un certain art de vie. La chute de Constantinople avait sonné le glas pour l’Orient. Le nazisme et la décolonisation avaient sonné le premier gong du glas de l’Occident. Mais le 3ème (et dernier ?) glas nous vient des Amériques ou plus exactement de notre vieille ennemie, l’Angleterre protestante, rompant avec les traditions humanistes pour imposer par le feu, la guerre, la conquête SA loi à l’ensemble du monde par l’intermédiaire de son ancienne colonie, les USA. Quid de notre classicisme, de notre sens de la mesure et du beau, de notre attachement à l’histoire, aux vieilles villes, aux vieilles maisons, aux vieilles chansons ?

Aux Etats-unis le peuple sans histoire trouve normal de saccager l’histoire des autres, la culture des autres Européens au nom des autres cultures, fussent-elles islamiques et contraires à nos valeurs, parce que, pour eux tout se vaut. Il est vrai que quand on préfère Mac Do au Pot-au-feu…

C’est pour toutes ces raisons que les USA ont voué De Gaulle aux Gémonies car il les a empêchés de faire de la France un second Berlin Est sous mandat américain. C’est pour toutes ces raisons que les USA ont payé Jean Monnet pour qu’il participe au bébé de Frankenstein, l’UE, destinée à faire de l’ombre à la France et à la faire disparaître à terme.

 

On reprendra ici la conclusion de Dominique Delawarde

La conclusion est simple, le G7 perd peu à peu de sa pertinence dans un monde multipolaire

qui s’organise toujours plus sans lui et, peut être même, contre lui.

En 1975, alors que les pays du G7 cumulaient 52 % du PIB de la planète, un communiqué de presse de 1 295 mots concluait le premier sommet de cette organisation. Le G7 jouait alors la sobriété, la modestie. Il était sûr de sa puissance.

En 2023, le communiqué de presse d’un G7 à 29,9% du PIB mondial comptait 25 055 mots (20 fois plus qu’en 1975). Le G7 cherche donc aujourd’hui à se gonfler d’importance par la longueur de ses déclarations. (La grenouille (G7) qui veut se faire aussi grosse que le bœuf (BRICS) ?

G7 BRICS

En clair, moins la part du G7 dans l’économie mondiale est importante, plus le G7 bla-blate, s’ingère dans les affaires des autres, entend dicter sa volonté au monde, demande, exige, condamne, donne des bons et des mauvais points, se considère comme un directoire de l’économie mondiale.

Cette attitude n’a plus aucun sens et en aura de moins en moins au fil des ans et du déclin.

Le G7 est une institution qui marche résolument vers sa faillite. Le bateau des 7 pays parmi les plus endettés au monde coule, mais l’orchestre néocon et mondialiste continue de jouer de plus en plus fort.

On se souvient tous des déclarations péremptoires de certains comiques français qui nous ont bien fait rire.

Il faudra bien, un jour, leur demander des comptes pour les fake news dont ils nous ont abreuvés et pour les fake espoirs dont ils nous ont bercé en nous annonçant la victoire par le simple

effondrement économique de l’adversaire. L’avenir nous dira QUI s’est effondré….

Voir aussi Charles Gave sur TV Libertés : comment les Brics ont renversé le G7

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6 Commentaires

  1. J’ai écouté ce qu’a dit Charles Gave sur TVL et ses explications sont limpides. Avec l’effondrement de l’Union Européenne qui va tôt ou tard se produire, la désintégration du G7 risque de se produire plus vite qu’on ne le pense.

  2. Le G7 c’est le temple de la déchéance de l’Occident avec ses pays endettés comme le Japon, les Amerloques, les Rosbeef, la France, l’Italie et la Bochie qui retrouvent en très mauvaises postures avec le bordel Ukrainien provoquer par les Amerloques pour détruire la Russie par le biais des Ukrainiens mais ils sont déjà humilier militairement parlant malgré les Bobards de Dilaté comme jamais Bulot Lemaire et Macronor Terminator Flatulator qui ne voient pas que l’économie Russe se porte bien malgré le bordel Ukrainien. Les BRICS montrent de plus en plus leur puissance face à un Occident corrompu qui est entrain de disparaître dans l’histoire avec le statut de Belliciste et de continent en faillite ce qui représente un véritable tournant dans la géopolitique et dans l’économie mondiale.

  3. Oui en effet ce qu’il annonce, d’autres économistes l’analysent dans le même sens ,le G7 est surendettés à plus de 100% du PIB ,la rehausse du plafond d’emprunt aux USA a été renégocié avec les républicains !!! L’inflation ne fera que progresser par toutes les banques centrales,donc la valeur du dollar se depreciera, ainsi que l’euro,les pays tiers n’en veulent plus et se tournent vers le BRICS et peuvent utiliser leurs monnaies nationales avec un système de paiement intégré en dehors du SWIFT ,les banques US tombent les unes après les autres on parle de banques régionales,ils ne font plus confiance et retirent tout,la confiance n’y est plus,une question demeure, laisseront t’ils le BRICS s’en rien faire ? Je laisserai penser qu’ils feront tout pour le déstabiliser

  4. Nous devons revenir à nos racines, réaffirmer notre culture, nos traditions, et quitter cette UE maléfique, faire amende honorable et rejoindre les BRICS. Revenons à nos valeurs françaises, notre savoir-faire. Virons les mondialistes. La France survivra

    • Exact ! Et même pas besoin de rejoindre les Brics, juste commercer et être en bon accord non ?

  5. Il est vrai que nous sommes obligés d’entretenir une bande de cloportes venus des quatre coins de l’Afrique. Ça coûte cher et ça ne rapporte rien. Et ça explique notre dette.

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