La vie est un chemin bordé de roses et d’épines : c’est du côté des roses (un peu d’optimisme est appréciable) que nous emmène ce reportage du baroudeur suisse Etienne Steinemann.
Quel plaisir de faire connaître aux lecteurs de Résistance républicaine ce bel article de Russia beyond.
Au fait, la Russie lance un appel aux occidentaux pour venir s’installer et bénéficier de « 10 hectares de terres gratuites » afin qu’ils puissent quitter « l’enfer et la terreur chez eux ».
📺 #Russia 🇷🇺Le Député de la #Douma, Gusev
Dmitry (@state_duma), lance un appel aux occidentaux pour venir s'installer et bénéficier de "10 hectares de terres gratuites" afin qu'ils puissent quitter "l'enfer et la terreur chez eux"@MedvedevRussiaE , is it possible in #Crimea ?🤔 pic.twitter.com/owTuwFWahV— Militant.André.D (@Circonscripti18) January 29, 2023
Les journalistes du plateau, bien installés dans leur tour d’ivoire et leurs privilèges, se moquent de cette offre.
Ils ne savent pas à quoi ressemble l’enfer et la la terreur.
Mais des jeunes Français lucides sur la situation pourraient bien y voir une opportunité. Parmi eux, par exemple ceux qui ont subi, personnellement ou indirectement, une agression à cause de l’immigration afro-islamique tant vantée.
Essayez plutôt de traverser le département 93 en stop…
Impensable.
Même à pied, cette zone islamique est à haut risque : vous pouvez vous y faire attrapper par le col et traîner sur des mètres pour l’amusement des envahisseurs :
Seine-Saint-Denis : Un automobiliste s’amuse à traîner des piétons en roulant
« Wallah tu vas courir ! », lui lance l’automobiliste.#France #Delincuentes #Paris https://t.co/YXhMWEN8d8 pic.twitter.com/g0xGw06p1Z— 𝕲𝖑𝖔𝖗𝖎𝖆 (@Gloria_A41) January 12, 2022
« C’est beaucoup plus facile en Russie. C’est extrêmement simple. Je compte toujours le temps que j’attends et, vraiment, pour les distances que j’ai faites et le nombre de voitures que j’ai eues, je n’ai vraiment pas attendu grand-chose, comparé à d’autres pays.
En général, la première s’arrête », c’est ainsi que décrit l’autostop dans la contrée des tsars le Suisse Etienne Steinemann. Or, âgé de 25 ans, il possède déjà à son actif une solide expérience de cette pratique à travers le monde, s’y étant adonné notamment en Espagne ainsi qu’en Australie et Nouvelle-Zélande.
La Russie, il s’y intéresse depuis longtemps, mais ce n’est qu’en 2022, à l’occasion d’une année d’étude à l’Université d’économie Plekhanov de Moscou, qu’il a pu l’explorer pour la première fois. Les cours ayant été partiellement transférés en ligne, ce futur spécialiste en management international s’est en effet, à la mi-mai, lancé dans un périple inoubliable l’ayant mené à la côte russe du Pacifique.
S’en remettre à la générosité des habitants
À Tchita et Saïanogorsk
Muni d’un unique sac à dos, c’est de la région de l’Altaï qu’Etienne s’est élancé dans cette aventure, et ce, de manière on ne peut plus spontanée. S’il avait déjà nourri la vague ambition de joindre Moscou à Vladivostok en autostop, il n’avait eu l’opportunité de la concrétiser. Or, alors en visite chez un ami dans la ville de Roubtsovsk, près de la frontière kazakhe, il a senti que le moment était venu.
Sur la route vers Kyzyl
« Une fois que j’étais là-bas, je me suis dit « Bon, bah je vais aller à Vladivostok maintenant » », affirme-t-il en toute simplicité, comme s’il était question de rejoindre le village voisin. Pourtant, à vol d’oiseau, 3 850 kilomètres le séparaient de sa destination, un nombre qui se verra cependant plus que doublé compte tenu de l’itinéraire routier choisi par le jeune homme.
Entre Tchita et Blagovechtchensk
Au total, ce sont 60 véhicules qui fractionneront son voyage, suivant approximativement le tracé du Transsibérien, avec toutefois quelques détours afin de découvrir, entre autres, les républiques de Khakassie et du Touva.
Vladivostok
« J’ai tout eu, des petits trajets, de 10-20 minutes même pas, et puis le plus long a été de 26 heures. Dans un camion, entre Tchita et Blagovechtchensk. C’était assez spécial, un long moment dans un camion avec quelqu’un que l’on ne connaît pas. On s’est arrêtés une fois pour manger et une fois pour dormir », relate Etienne, précisant avoir tout de même pu profiter de la couchette du chauffeur pendant que celui-ci était au volant.
Sans programme établi à l’avance, il jouissait d’une large liberté de mouvement et a évolué à travers la Sibérie et l’Extrême-Orient au gré de ses envies et ressentis. « À Krasnoïarsk, je ne voulais rester que 3-4 jours, au final j’y suis resté deux semaines. Abakan, j’y suis resté une semaine. À chaque fois je me disais « Ah, en fait je suis bien ici », et étant donné que je n’avais ni de train, ni d’avion de réservé, je faisais un peu comme je voulais. Quand je me sentais bien quelque-part, je restais », décrit l’étudiant.
Oulan-Oudé et Birobidjan
En matière d’hébergement, là aussi Etienne a pu compter sur l’hospitalité des Russes.
À Birobidjan et Tchita
« J’ai toujours logé chez l’habitant. J’ai utilisé Couchsurfing, et d’autres fois je n’ai rien trouvé, mais ce sont les conducteurs qui m’ont invité chez eux. Des fois, ce sont les gens chez qui j’ai logé, qui m’ont dit « Attends, tu seras dans cette ville, je connais quelqu’un, j’te donne un contact, tu peux dormir chez eux », et puis une fois quelqu’un m’a aussi payé un hôtel ».
Une aventure à visage humain
Roubtsovsk
Cette proximité avec la population est ce qui a rendu cette épopée véritablement mémorable, le baroudeur ayant pu partager le quotidien d’individus aux profils les plus divers. Ainsi, tandis qu’à Irkoutsk il a fait la connaissance d’un compatriote suisse installé sur place et participant à la création du Sentier de grande randonnée du lac Baïkal, projet visant à l’avènement d’un itinéraire pédestre autour de la « Perle de Sibérie », à Roubtsovsk, il a intégré une famille aux nombreux enfants.
Khabarovsk
« Avec eux, c’était vraiment marrant, car j’avais vraiment l’impression de faire partie de la famille. Mon russe est assez basique, mais on arrivait plus ou moins à se comprendre. Ça a été une bonne expérience. Là-bas, je suis aussi allé visiter une école, où j’ai parlé avec les élèves et ai expliqué ce que je faisais dans leur ville. Ils étaient étonnés de voir un touriste », se remémore notre interlocuteur.
Roubtsovsk
À Novossibirsk, Etienne a en outre été accueilli par un jeune partageant sa passion pour l’autostop, qui n’a pas tardé à lui présenter ses amis, avec qui le contact est depuis ininterrompu.
Khabarovsk
« C’est marrant, car très rapidement, j’ai eu l’impression de faire partie de toute la bande et je trouvais ça impressionnant, parce qu’en Suisse, je ne suis pas sûr qu’on inclurait un étranger aussi rapidement dans un groupe », s’étonne le voyageur.
Krasnoïarsk
Immanquablement, l’Helvète a constaté l’intérêt suscité par sa personne au gré des rencontres avec les autochtones.
« La plupart du temps, ils étaient assez étonnés de voir un étranger, surtout en cette période. À chaque fois, la même question revenait : pourquoi es-tu ici, en Russie ? J’ai toujours senti de l’intérêt de la part des gens, ils étaient intéressés de savoir ce que je venais faire dans leur pays, car pour eux, cela n’a rien de spécial ».
Oulan-Oudé
Une curiosité qui connaîtra certainement son apogée en Khakassie, quand, désireux d’admirer le célèbre barrage de Saïano-Chouchensk, le plus puissant du pays, c’est presque tout un village qui s’est rassemblé pour l’accompagner en vélo jusqu’à la centrale hydroélectrique.
Saïanogorsk
« Ici, en Europe, on a une vue des Russes comme étant très fermés, très froids, et pas très accueillants, mais ce n’est vraiment pas le cas. Ils me voyaient sur la route et me prenaient en stop. Et ils voulaient me donner tellement de choses. On m’a donné plein de choses à manger, plein de souvenirs, ils étaient vraiment super généreux, prêts à aider avec tout ce qu’ils pouvaient », insiste Etienne.
Barrage de Saïano-Chouchensk
Un dépaysement naturel et culturel
Tchita
Le voyage, c’est aussi la découverte d’un nouvel environnement, tant visuel que sociétal. Ainsi, des étendues de taïga aux rives du Baïkal, en passant par les infinies steppes de la Sibérie méridionale, notre autostoppeur n’a pu que constater la diversité des paysages sur son chemin, ayant notamment eu la chance de se rendre au parc naturel des Colonnes de Krasnoïarsk et à celui d’Ergaki.
Parc national des Colonnes de Krasnoïarsk et rive du Baïkal
« Je trouve juste impressionnant le nombre de différents paysages qu’on voit et à quelle vitesse ça change. Des fois, en 10-15 minutes, tout le paysage change complètement, et c’est assez fascinant. J’adore, et j’ai envie d’y retourner, de refaire tout le voyage », s’exclame-t-il.
Blagovechtchensk
Les villes ayant parsemé son itinéraire n’ont pas non plus manqué de le marquer, qu’il s’agisse de Blagovechtchensk, où il a été surpris de pouvoir apercevoir la Chine de l’autre côté du fleuve, où encore de Tchita, capitale de la Transbaïkalie, qui, malgré les avertissements lui ayant été faits, s’est avérée particulièrement charmante.
Blagovechtchensk
Une pluralité qui se manifeste également dans la variété des cultures existant sur le territoire russe, pays où cohabitent près de 190 peuples autochtones.
Kyzyl
« J’ai prêté attention à ces différentes cultures qui existent en Russie, surtout à Kyzyl et à Oulan-Oudé, qui sont des villes bouddhistes. Ou quand j’étais à Abakan, j’ai fait un road trip avec la personne chez qui je logeais et elle m’a expliqué un peu leurs rituels chamaniques, on les a réalisés, c’était intéressant. Il y avait des sortes de menhirs, on a mis du pain en offrande et la dame marchait en parlant autour des pierres », décrit Etienne.
En Khakassie
Après cette expédition des plus inoubliables, le Suisse ne souhaite pas en rester là, et s’il s’apprête, dès février, à s’offrir une traversée, toujours en autostop, de la péninsule arabique, il compte bien revenir en Russie pour réitérer son exploit, cette fois à destination de Magadan, sur le littoral de la mer d’Okhotsk.
Vladivostok
« Et puis je me dis pourquoi pas vivre quelque temps en Russie, ça me plairait, plutôt dans une ville quelque-part en Sibérie, ou bien autour de la mer Noire, vers Sotchi », conclut notre globe-trotter.
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Quel beau voyage ! De belles rencontres !
Une population qui a gardé ses qualités humaines, loin, très loin du progressisme à la française.
Un autre Français a voulu voyager en Iran, en touriste. L’expérience a été à la hauteur du pays, il croupit dans une prison iranienne, accusé d’espionnage.
fabuleux voyage, au coeur d’un pays dont l’humanité et l’accueil réservé aux étrangers sont solliciter par de franches relations humaines.félicitations à ce jeune suisse plein d’entrain.la russie n’est pas l’occident pourri,et sont matérialisme dégénéré.
C’est beau. Mais la France aussi est un pays magnifique. Bien plus petit évidemment. Il suffit juste d’y enlever nos indésirables et nous retrouverons notre beau pays. Les français sont râleurs mais dans l’ensemble généreux. Trop d’ailleurs, car voilà où ça nous mène.
On me donne DIX HECTARES si je vais vivre en Russie… sérieux?!
Je signe où?!!!
Moi, j’aimerais bien vivre en Russie…
Les paysages sont magnifiques, l’architecture me fascine, la politique – de ce que j’en sais – me plait… Poutine est un HOMME, et les Russes… comme ils ont l’air gentils et CHALEUREUX, une fois qu’on apprend à les connaître hors médias…!
…Mais comme beaucoup, j’ai trèèèèès peur de faire ma carte d’identité et mon passeport, car biométriques…
…Donc, pas de Russie pour moi… triste… c’est tellement beauuuuuuuuuuu…!!
Mais dix hectares… mon Dieu, j’en ferais un élevage professionnel…!
(C’est beau de rêver.)
…On voit bien, que Poutine n’est pas un monstre?
Pour les intéressés, j’ai vu cette vidéo, il y a quelques semaines… « Visite du village le plus froid du monde » : https://www.youtube.com/watch?v=ylpuGUWGdSs
(Je sais que ça doit cailler, mais bon Dieu… c’est trop beau quand même…!!)
Bonjour Emilie je ne comprends pas le problème avec passeport et carte d’identité
Bonjour Christine!
Bien… ma carte d’identité est passée de date depuis de nombreuses années (donc elle n’est plus du tout valable), et je n’ai pas de passeport… et si je fais les papiers maintenant, c’est désormais du biométrique, pas vrai?
Je ne sais pas trop comment ça fonctionne, mais si j’ai tout compris, si je fais des papiers biométriques, ma photo se retrouve dans le fichier de l’intelligence artificielle? (Reconnaissance faciale et tout ça…)
Et l’identité biométrique serait notre futur « moyen de paiement »? (Portefeuille numérique.)
Je suis une grosse nulle en ce qui concerne la technologie et ses avancées, mais c’est ce que j’ai compris de ce qu’on m’a expliquée, en tout cas…?
Donc, je ne refais pas ma carte d’identité, et je ne fais pas de passeport pour le moment…
…Tant que les patriotes n’auront pas repris le pouvoir en France du moins… (car je reste persuadée que les Mondialistes sont finis, et qu’on VA bientôt reprendre notre pays)
Dommage. La Russie me fait très envie!
J’ai bien envie d’acheter un chalet en Russie pour s’y réfugier au cas où. Et pour y passer les vacances aussi, pourquoi pas.
Merci de nous donner une vision autre que celle décrite dans les merdias propagandistes mondialistes , effectivement si j’avais trois décades de moins je pense que je partirai vivre en Russie ,ayant 61 ans cette année je finirai ma vie ici prêt à combattre les armes à la main et à envoyer en Enfer quelques dizaines d’allogènes, et des politichiens qui nous ont trahis et trahis la France , avant de paraître devant mon Créateur .
Il est des quartiers pourris, il y en a pas mal dans la ville à côté de chez moi, où tu entres en costume et où tu ressors en slip à l’autre bout. Si tu en ressors… La Sibérie est plus sûre que ces cloaques.
C’est fou le bien que çà fait de voir que cela existe encore quelque part loin de paris
Magnifique idée, ce reportage.
Bravo ! Молодец !