Soutenir l’Allemagne au nom de la solidarité européenne ? C’est « nein » ! Leur économie est à l’arrêt ? C’est leur problème.
Je n’aime pas les Allemands, je ne les ai jamais aimés. Mon grand-père et mon père non plus. Ils veulent reconstruire leur empire, leurs berlines premium ayant remplacé leurs Panzers. Mais l’esprit de conquête reste le même.
Un peuple qui a ensanglanté l’Europe, qui a commis des atrocités qui dépassent l’entendement, bien pires que tout ce que l’humanité a connu, malgré des siècles de cruauté et de barbarie, un peuple qui a inventé les chambres à gaz et les fours crématoires, un tel peuple mérite-t-il d’imposer sa volonté et ses diktats à l’Union européenne, comme il le fait avec tant d’arrogance et de mépris envers les pays cigales ? Non ! Bien évidemment.
Le IIIe Reich espérait régner 1000 ans ? C’est l’Allemagne qui aurait dû rester au ban de l’humanité pour 1000 ans.
Depuis qu’ils ont obtenu leur réunification, le naturel a repris le dessus. Arrogants, méprisants, dominateurs, les Allemands ont fait du projet européen un projet germanique à 100 %.
L’amitié franco-allemande est un leurre. Si cette amitié a réellement existé, du moins aussi longtemps que l’Allemagne était encore « faible » et détestée de toute la planète, il y a longtemps que l’idylle s’est transformée en relation de maître à vassal, entre Berlin et Paris. Et les preuves abondent.
Il faut être bien naïf pour croire que l’Allemagne souhaite une Europe forte et indépendante. Ce qu’elle veut, c’est continuer de diriger l’Union, y compris la BCE, et affaiblir la France, qui lui fait encore de l’ombre, aux plans militaire, diplomatique et nucléaire.
Dès leur pays réunifié, les Allemands ont vite oublié que de Gaulle avait tendu la main à Adenauer, à l’époque où ils étaient encore mis au ban de l’humanité. Mais aujourd’hui, pour les Allemands, nous ne sommes plus des amis mais des rivaux, dont il faut détruire les derniers fleurons industriels.
Les Allemands, qui voient leur puissante économie à l’arrêt avec les coupures de gaz russe, ont commis trois erreurs :
- Ils ont abandonné leur nucléaire civil et tout misé sur le renouvelable et le gaz russe
- Ils ont fait le choix du parapluie nucléaire américain pour leur défense
- Ils ont développé une dépendance excessive au marché chinois.
En dépendant à la fois de Moscou, de Washington et de Pékin, pour leur énergie, leur défense et leur commerce, les Allemands ont clairement affiché leur désintérêt pour une Europe souveraine et unifiée.
Par conséquent, pourquoi devrions-nous aider un pays qui ne nous a jamais fait de cadeau ?
Florian Philippot vient de sortir une excellente vidéo pour dénoncer la mainmise de l’Allemagne sur l’Europe et les coups bas que ce pays ne cesse de porter à la France.
1) La France va créer une pénurie de gaz chez elle, pour en livrer aux Allemands, via les importations de GNL en provenance des États-Unis, puisque l’Allemagne n’a pas de terminaux de gaz liquéfié !
2) L’Allemagne se dit prête à financer notre dissuasion nucléaire, à condition que celle-ci devienne européenne. Comme si l’arme atomique pouvait se partager entre 27 pays !
3) En 2018, Olaf Scholz demandait à la France que celle-ci partage avec l’Europe son siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Jalouse de cette position que nous confère notre force nucléaire, Berlin voudrait peser sur l’échiquier international, compte tenu de son poids économique.
Tout cela prouve bien que Berlin n’a qu’une obsession : affaiblir la France dans les seuls domaines où celle-ci domine encore l’Allemagne : le nucléaire civil et militaire, la défense et notre industrie de l’armement, ainsi que le champ diplomatique avec notre précieux droit de veto.
L’Allemagne n’accepte de coopérer à un projet industriel que si elle est maîtresse d’œuvre.
Elle ne sait pas construire un avion de combat, domaine éminemment complexe, mais elle veut être maîtresse d’œuvre pour la construction de l’avion de combat futur, le SCAF, afin de piller tous les brevets de Dassault, pour mieux concurrencer nos industriels dans le futur. Elle souhaite des partenariats, mais achète américain.
En matière de coopération industrielle, l’Allemagne a la fiabilité du serpent.
Alors que nos industriels avaient un avantage sur le coût de l’électricité nucléaire, Berlin a tout fait pour torpiller le monopole d’EDF, en faisant pression sur Bruxelles. Idem pour la taxonomie européenne.
Tout ce qui peut nous nuire fait le bonheur de Berlin.
Est-ce que les Allemands, nos grands amis, nous ont soutenus dans l’affaire des sous-marins australiens ? Pas un mot de leur part !
Et Berlin a même la mainmise sur la BCE, dont les décisions sont scrutées par le puissant patronat allemand, qui donne son aval ou pas et préserve les seuls intérêts allemands.
Enfin, que dire de la dérobade des Allemands (pour ne pas dire pire), qui ont toujours refusé de nous soutenir au Sahel, écartant catégoriquement l’envoi de troupes de combat pour épauler nos soldats ? Le prix du sang, c’est la France seule qui le paie. L’Allemagne a toujours dit non à nos demandes d’envoi de forces spéciales au Mali.
https://www.euractiv.fr/section/migrations/news/laction-militaire-au-sahel-divise-lallemagne/
Par conséquent, je ne vois pas pourquoi la France s’obstine à vouloir construire une Europe de la défense avec une Allemagne qui n’en veut pas.
Berlin veut des coopérations industrielles pour piller le savoir-faire français, mais elle achète américain et ne jure que par l’Otan.
Et avoir créé des bases de défense en accueillant des unités allemandes sur notre sol est totalement stupide. C’est de la pure communication pour une Europe de la défense qui n’existe pas, une initiative qui entretient l’illusion d’une amitié franco-allemande éternelle. Une tromperie.
L’Allemagne n’est pas notre amie, elle ne l’a jamais été et elle s’est servie de l’entente entre de Gaulle et Adenauer pour se reconstruire et dominer l’Europe économiquement, mais sans les Panzer cette fois.
Ce qui n’enlève rien à sa volonté de domination.
Et le souhait de Scholz de faire de l’armée allemande la première armée d’Europe n’augure rien de bon pour l’avenir. Quand elle sera dotée d’une puissante armée conventionnelle, l’Allemagne convoitera notre arme nucléaire et réclamera son propre siège au Conseil permanent de sécurité de l’ONU.
Une Allemagne qui se réarme massivement et qui met 100 milliards dans sa défense, ce n’est pas une nouvelle réjouissante. Qui peut affirmer que le pacifisme allemand de 2022 sera le même en 2050 ? Un peuple dominateur représente toujours une menace.
Il faut être un gamin naïf comme Macron pour ne pas mesurer les ambitions hégémoniques de Berlin.
L’Allemagne sait très bien que l’Union européenne et l’euro sont en phase terminale et que tout va exploser tôt ou tard.
L’avenir appartient aux nations indépendantes et militairement puissantes. La Russie de Poutine, qui résiste à une coalition de 40 nations pro-Ukraine, nous en fait une démonstration magistrale.
Il est temps de revenir à une vision gaullienne de la France, une nation forte et indépendante.
Dans un monde en ébullition, la paix éternelle n’est qu’une illusion. Les nations n’ont pas d’amis et n’ont que des intérêts, disait de Gaulle. Il serait temps que les Bisounours qui occupent l’Élysée depuis 40 ans se réveillent enfin.
Et que l’Allemagne, qui fait cavalier seul en Europe au gré de ses seuls intérêts, se débrouille avec Poutine. Nous n’avons pas à subir des coupures de gaz ou d’électricité pour aider un pays qui fait tout pour nous nuire depuis la réunification.
En 1993, Margaret Thatcher déclarait aux Européens :
« Vous n’avez pas ancré l’Allemagne à l’Europe. Vous avez ancré l’Europe à une Allemagne nouvelle, unifiée et dominante. À la fin, mes amis, vous constaterez que cela ne peut pas fonctionner ».
Vrai. Avec un euro qui n’est que le clone du mark, nous avons financé la réunification allemande, et programmé également la ruine des pays du sud, France incluse, qui se débattent dans une concurrence mondiale exacerbée, avec une monnaie trop forte pour leurs économies vacillantes.
L’euro fort est un marché de dupes qui nous a ruinés. Plus vite il explosera, mieux ça vaudra.
Jacques Guillemain
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On occulte tellement la vérité historique que les jeunes des écoles au mot « nazi », vont crier extrême droite, Le Pen.
Aucun ne dira nazi = Allemagne.
C’est ahurissant, les antifas et autres black blocs ont été nourris de ces mensonges.
Cela fait des années qu’on courbe la tête, et qu’on affiche fièrement le » couple franco-allemand ».
Mais l’Allemagne se fiche de tout ça, elle veut la puissance pour elle seule.
Et que penser de cette façon de passer si facilement l’éponge sur la deuxième guerre et les crimes de l’Allemagne ?
On reporte sur les « Le Pen » les atrocités nazi, pour les ôter du dos des réels coupables. Un joli tour de passe-passe !!
Bonjour,
Même plus que ça …
J’ai toujours pensé que l’Union dite européenne était construite pour faire partager à l’ensemble de l’Europe, un crime, essentiellement, allemand.
On en arrive à des aberrations comme Macron fustigeant dans son discours, à Pithiviers,la France, sans faire une seule allusion au terrible effondrement de juin 40 …
Comme si Pétain ne s’expliquait pas par cette catastrophe intiale.
Les Fritz sont copains comme cochon avec les Ricains et se comportent avec les nations faibles européennes comme les Ricains se comportent avec les autres états faibles du monde. La France n’a rien à gagner a être vassal de l’Allemagne.
Ho que j’approuve, ils ne pensent qu’à eux et trahissent commercialement tout le monde. Aucune confiance, ils n’ont à demander à leurs amis US de les aider, ils achètent déjà les avions et j’en passe. laissons-les dans leur M…
Les Allemands ont toujours privilégié l’hégémonie de leur pays. Trois guerres avec eux : 1870(Prussiens), 1914,1940. Et ça continue par le biais de l’économie. Je serais à la place des migrants, je fuirais l’Allemagne. Ils risquent peut-être le sort des juifs lors de la dernière guerre. On ne sait jamais. Mais ça, c’est leur problème, pas le nôtre. Qu’ils se dém…
Allez faire comprendre cela au despote immature qui règne à l’Elysée.
Tous nos présidents précédents ont fait la risette à l’Allemagne, histoire de lui montrer qu’on ne lui en voulait pas de son horrible période nazi.
Mais ils sont allés trop loin, jusqu’à lui donner la direction de l’UE.
La France construit seule une base otanienne en Roumanie. La France a envoyé un détachement de forces spéciales en Roumanie. Où est l’Allemagne ? Où est l’Europe ? Les français seront les éternels b…és de cette arnaque et ils en redemandent.
Arrogants, méprisants, dominateurs, il n’y a pas seulement les Allemands, les Français doivent se regarder aussi….
Tout ce qui est excessif est insignifiant, a-t-on coutume de de dire. La germanophobie de cet article est caricaturale.
Il est clair que la « reductio ad hitlerum » a encore de beaux jours devant elle.
Faut-il rappeler que les crimes commis par un membre de la famille ne font pas de toute la famille des criminels?
Faut il aussi rappeler que les crimes atroces des uns ne doivent pas faire oublier les crimes des autres (tout aussi atroces pour ceux qui en sont les victimes)?
Mais curieusement, pas un mot sur le changement de peuple qui est en train de s’opérer sur le sol allemand du fait de l’invasion migratoire, notamment arabo-turque.
Entièrement d’accord avec cet article. Pourtant, j’ai un ami allemand, vraiment adorable et très francophile, très naïf malheureusement sur le problème européen migratoire (pour lui, tout le monde est beau, tout le monde est gentil). Mais force est de constater qu’en tout cas les politiques allemands suivent un projet de domination des pays et que ce projet a débuté avec Maastricht.