J’avoue ma sensibilité : j’ai pleuré

Chers, très chers, amis patriotes, j’ai une confession à vous faire. J’ai pleuré, réellement et physiquement. Et je n’ai pas pu me retenir. Ça nous est arrivé à tous, n’est-il pas ? Ben oui…

Mais pourquoi ai-je pleuré ? Vous allez tout de suite penser que c’est à cause de l’élection de Macron, de cette clique qui revient sur le tapis, de cette clique qui a assassiné des dizaines de milliers de personnes, de cette clique qui n’a fait que mentir durant cinq ans, de cette clique qui a ruiné notre pays, de cette clique qui a pratiqué une propagande jamais vue dans nos pays, de cette clique qui a lobotomisé 90 % des Français, de cette clique qui a lancé la peur pour installer la dictature, de cette clique qui veut faire disparaître notre pays en important l’Afrique entière.

Oui, cela aurait pu être pour toutes ces raisons que j’ai pleuré. Mais ce n’est pas le cas, car tout ce qui est ci-dessus décrit, et encore bien d’autres choses, ne me donne surtout pas envie de pleurer. Elles me font ressentir un volcan dans ma poitrine, une bombe atomique, un choc électrique de plusieurs millions de volts.

Un psychopathe qui a massacré sa population et l’a fait assassiner (n’oublions pas le Remdevesir et l’interdiction de tous les médicaments qui soignent cette pandémie entièrement créée par les mondialistes), un psychopathe qui, arrivé au niveau d’une campagne présidentielle après cinq ans de malheurs, explique qu’il n’a pas le temps de débattre inutilement, ni celui de s’occuper d’une campagne électorale dont il n’en a rien à foutre, que les Français ne méritent aucunement qu’on leur parle et qu’on leur explique les choses, mais qui prend le temps de dire qu’il emmerde des millions de Français respectant scrupuleusement les lois, et qu’il a dégagé comme des malpropres des milliers de professionnels refusant de se faire empoisonner, les coupant du jour au lendemain de leurs travail et salaire en expliquant ensuite qu’on manque de main-d’œuvre dans leurs secteurs, un tel psychopathe ne me donne pas envie de pleurer, mais il me donne plutôt envie de kalachnikov.

Eh bien, chers amis patriotes gaulois réfractaires, c’est à ce profond malade que les Français ont encore décidé de livrer la France pour cinq ans de plus, afin de faire ce qu’il en veut, c’est-à-dire sa disparition dans la violence islamique et nombreux apartheids entre Français. Tout cela relève en moi de la bombe atomique, que dis-je, plutôt du Big-Bang. Il n’y a pas place à pleurer dans cette affaire, il n’y a place qu’à la colère.

Non, si j’ai pleuré à chaudes larmes physiquement et réellement, c’est en écoutant de la musique. En écoutant une musique : celle du duo de la scène 10 de l’acte III des Noces de Figaro de Mozart. C’est pour cela que j’ai pleuré.

Je n’avais jamais entendu ce passage et je l’ai découvert ces jours-ci. Un miracle s’est produit. Passionné de nature et d’astronomie, je pensais qu’il n’y avait que là que l’on pouvait trouver le summum de la beauté. Que dans la nuit noire où l’on peut voir les magnificences célestes avec de bons instruments. Que dans l’observation de la pousse d’une tulipe qui s’ouvre au soleil. Que dans la petite frimousse d’un chat qui vous regarde bien en face avec ses gros yeux. Que dans un oranger où les fruits ressemblent à l’artiste qui jongle avec des boules oranges sur sa scène de cirque.

Par cette musique, amis, j’ai découvert que l’absolu de la beauté, de la finesse, de l’émotion, de l’existence même dans toute sa raison d’exister. Moi, qui suis croyant individuel (c’est-à-dire ni catho, ni protestant, ni…..) je n’ai vécu qu’avec Dieu comme Être Suprême et unique.

 

Seulement voilà, en écoutant le duo de la scène 10 de l’acte III des Noces de Figaro de Mozart, j’ai découvert qu’il existait un autre Dieu : celui de la musique. Je le savais depuis longtemps, certes, mais aujourd’hui j’en prends vraiment conscience. Et la musique classique étant peuplée de nombreux dieux, leurs maître, leur Dieux, c’est Mozart.

Alors, amis patriotes, je t’en supplie ; entends, oui entends. Mais surtout, écoute. Cet extrait dure moins de 4 minutes. Isole-toi et écoute-le. Arrête ta vie, ferme la porte de ton cerveau (nous, patriotes réfractaires, nous en avons encore un), bois-le, avale-le, diffuse le dans tout ton corps, inonde-toi avec, en un mot et en un seul, ne laisse exister que ton cœur durant ces quatre minutes.

Écoute-le, c’est-à-dire entends tout ce qu’il y a. Ecoute les deux voix magnifiques des deux sopranos. Écoute leurs passages du pianissimo au forte. Écoute leurs modulations, leurs ententes réciproques, leur osmose, leurs mélodies différentes et communes par moment, écoute leurs souplesses, leurs tendresses.

Et puis, amis patriotes, écoute derrière, celui qui donne pour moitié toute l’émotion, l’orchestre. Écoute le comme il est splendide, comme il accompagne et soutient les deux voix, comme il est rempli de nuances, comme il s’adapte au chant, comme il s’efface quand il faut et qui réapparaît dans la plus grande humilité. Écoute les cuivres, les bois, les cordes qui s’entrelacent et qui se répondent, le tout pour accompagner les deux sopranos. Apprécie le bon tempo qui donne toute son immensité à ces instants.

Oh, oui, ami patriote, écoute, et tu pourras ensuite mourir.

Pour des raisons techniques totalement inintéressantes à expliquer ici, j’ai mis cet extrait sur un de mes sites. Alors CLIQUE ICI pour l’écouter.

Réécoute à nouveau en recliquant ici.

Et puis, il y a une autre version parmi les très nombreuses existantes toutes plus sublimes les unes que les autres, dont le timbre des voies et l’accompagnement orchestral est un peu différent, avec un tempo un peu plus vif.

Clique ici, ami patriote.

Tu peux t’en aller en paix.

Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus.

L’extrait s’appelle « Sull’ aria » « Che soave zeffiretto« . C’est donc le duo de la scène 10 de l’acte III des Noces de Figaro de Wolfgang Amadeus Mozart créé en 1786.

  • La première version en vidéo .mp4 est la version cinématographique de Jean-Pierre Ponnelle de 1976 « Le nozze di Figaro, ossia la folle giornata » (Le Mariage de Figaro, ou le Jour de la folie). Le chef d’orchestre était Karl Böhm dirigeant l’Orchestre Philharmonique de Vienne.

La Comtesse Almaviva est la soprano Kiri Te Kanawa et Susanna est la soprano Mirella Freni.

Le tempo est lent, mais c’est une (presque) habitude dans les directions de Karl Böhm.

Pour ceux qui souhaitent n’avoir que la version audio, que l’on peut transporter n’importe où et dans n’importe quel appareil étant en MP3, cliquez ici.

  • La deuxième version en vidéo MP4 (on ne voit que la pochette du disque !) est celle de Naxos en 2004 avec Marina Mescheriakova, Judith Halasz, Michelle Breedt, Orsolya Safar, Gabriele Sima, Alexander Klinger, Michael Roider, Bo Skovhus, Peter Koves, Janusz Monarcha, Renato Girolami, l’orchestre Nicolaus Esterhazy Sinfonia dirigé par Michael Halasz

Pour ceux qui souhaitent n’avoir que la version audio, que l’on peut transporter n’importe où et dans n’importe quel appareil étant en MP3, cliquez ici.

RESUME RAPIDE DES NOCES DE FIGARON

« Au château du comte Almaviva, près de Séville, Figaro, le valet du comte et Susanna, la camériste de la comtesse, préparent leurs noces. Mais le comte est bien décidé à séduire la future mariée et ne ménage pas ses avances.

Aidés de la comtesse, elle-même délaissée par son époux volage, Figaro et Susanna doivent faire preuve d’imagination, dans une intrigue pleine de rebondissements, pour déjouer les pièges du comte ; pour éviter les chausse-trapes sournoises de la vieille Marcellina qui, aidée du docteur Bartolo et du maître de musique Basilio, veut obliger Figaro à honorer un ancien contrat de mariage qu’il avait conclu avec elle ; et, enfin, pour utiliser au mieux les maladresses de Cherubin, jeune page enflammé, amoureux de toutes les femmes et en particulier de la comtesse. Rythmée par les quiproquos et les retournements de situation, cette « folle journée », ainsi que l’indique le titre original de Beaumarchais, verra s’abattre les masques un à un et mettre à nu la vérité des cœurs ». Référence > le Larousse Encyclopédie

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6 Comments

  1. Cher Cachou, merci pour cet extrait magnifique que l’on entend dans…les Évadés (au moment où Andy Dufresne reçoit des 33 tours). Il y a un air que j’aime aussi particulièrement, c’est celui de Chérubin (Voi che sapete). C’est vrai que Böhm n’est pas très rapide. Je n’ai pas le DVD de cette version mais cela ne saurait tarder. Un DVD remarquable avec Böhm : la chauve-souris, mise en scène superlative comme les interprètes.
    Tout cela nous change des horreurs que l’on ose appeler musique. Tout cela nous change des Macronescu, Mélenchon, Der Leyen et autres saloperies de tout acabit.

  2. Bonjour @Cachou ;

    MERCI !

    Merci pour l’article ; merci pour l’extrait musical, merci pour ces instants de sublime émotion ; merci pour ces partages écrit et musical magnifiques.

    La journée commence sur un nuage.

  3. Merci Cachou de cette brillante évocation. Personnellement, après la « victoire » de Macron, j’ai écouté la Marche Funèbre de Chopin. Le Barbier de Séville, magnifique, à ne pas confondre avec le Barbeur du Touquet, ou l’Enfumeur d’Amiens. Il y a toujours une oeuvre musicale qui correspond à notre humeur du moment. Il existe une seule musique que je ne supporte pas, la musique orientale. Dès que j’entends quelques notes, mon Poil se hérisse, j’ai envie de fuir. Étrange, non?

  4. La musique classique. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle la Grande Musique.
    Connaissez-vous l’Ave Maria de Gounod ? On connaît celui de Schubert, bien entendu, mais celui de Gounod a quelque chose de transcendant qui me font monter les larmes à chaque fois.

    • Merci Julie.
      Je connais l’Ave Maria de Gounod, mais ce n’est pas ma tasse de thé. Un peu trop démonstratif et forcé dans l’émotion. Trop extérieur. Mais ce n’est que mon (très humble) avis.
      Chacun a sa sensibilité. Si l’Ave Maria de Gounod t’émeut fort, c’est formidable !

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