Est-il vrai que 95,58% des cas d’omicron en Allemagne concernent des vaccinés ?
Vous nous interrogez sur un chiffre abondamment relayé sur les réseaux sociaux depuis vendredi : l’Institut Robert Koch affirmerait, dans son dernier rapport, que 95,58 % des cas d’omicron en Allemagne concernent des vaccinés, alors que ceux-ci représentent moins de 75 % de la population. Certains ajoutent même qu’il s’agit là de la preuve que le vaccin, plus encore que d’être inefficace face aux infections, augmenterait les risques de contamination.
Le dernier rapport hebdomadaire de l’institut établi qu’entre l’apparition du variant omicron et le 28 décembre, «10 443 cas d’omicron» avaient été rapportés en Allemagne, «dont 1 555 confirmés avec certitude par séquençage du génome, et 8 888 classés comme suspects au moyen d’un test PCR spécifique au variant». Le rapport précise que «des informations complémentaires sont parfois connues pour les cas omicron présents dans le système de déclaration», avec des informations sur le statut vaccinal de 4 206 testés. Soit seulement 40,3 % des rapports de cas. En l’occurrence, il est précisé que «186 patients n’étaient pas vaccinés, et 4 020 étaient complètement vaccinés» (dont 1 137 avec une dose de rappel).
La valeur de 95,58 % relayée par les internautes – qui n’apparaît pas dans le rapport – est obtenue en rapportant le nombre de cas pour lesquels il est établi que les personnes étaient vaccinées (4 020) sur le nombre de cas pour lesquels le statut vaccinal est connu (4 206).
Après la publication du présent article, l’Institut Robert Koch a répondu aux sollicitations de CheckNews, et précisé que «le chiffre qui figure dans le rapport du 30 décembre est faux. La vraie valeur est de 1 097 cas, et non pas 186. Nous en sommes tout à fait désolés, et le rapport va être corrigé rapidement».
Au delà de cette erreur qui modifie largement les pourcentages, les chiffres doivent être pris avec prudence. En effet, une grande partie des statuts vaccinaux des infectés par omicron étant inconnus, il est hasardeux d’extrapoler les résultats à la population générale. Il faudrait pour cela s’assurer que les cas pour lesquels le statut vaccinal est précisé sont représentatifs de l’ensemble des tests.
D’ailleurs, le journaliste allemand Tim Röhn, qui semble être à l’origine du chiffre de 95,58 % dans un tweet daté du 30 décembre très largement repris, ne prétend pas que ce pourcentage correspond au taux réel de vaccinés parmi les infectés par omicron. Le journaliste, qui avait dénoncé la diffusion de statistiques erronées quant au statut vaccinal des personnes infectées, souligne que «l’étendue d’omicron n’est pas claire, en raison de la [qualité déplorable de la] collecte de données en Allemagne». «En conséquence, la répartition en pourcentage des vaccinés /non vaccinés» – le fameux 95,58 % – «peut être faussée», rappelle-t-il.
Tim Röhn interroge par ailleurs le fait que vaccinés et non-vaccinés pourraient ne pas recourir aux tests dans les mêmes proportions (puisque «les personnes non vaccinées sont actuellement exclues de presque toutes les activités sociales») ce qui serait susceptible de biaiser les résultats.
Echappement immunitaire
Bien que difficiles à interpréter de manière conclusive en raison de leur caractère parcellaire, les données allemandes sont compatibles avec les constats, par ailleurs répétés, selon lesquels omicron tend à échapper à l’immunité vaccinale.
Interrogés vendredi sur le statut vaccinal des contaminés à omicron en France, les experts de Santé publique France ont répondu : «On est en train de conduire plusieurs études pour documenter le profil des premiers cas omicron diagnostiqués en France. Il est encore prématuré de donner des résultats. Dans la littérature, on voit bien sur les quelques données publiées par les Sud-Africains, Anglais ou les Danois, que la majorité des cas omicron surviennent chez des gens vaccinés. Ce qui traduit juste une chose, c’est que ce variant à la capacité d’échapper à l’immunité conférée par la vaccination ou un antécédent d’infection.»
Au Danemark, selon les données du 24 décembre, sur 27 132 cas d’infection par omicron, 77 % concernaient des personnes doublement vaccinées, 13,5 % des personnes ayant reçu une dose de rappel, et moins de 9 % des personnes non vaccinées.
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c’est ce que les dernières statistiques officielles confirment les non-vaccinés se portent mieux et résistent mieux que les vaccinés!
Gros constat d’échec de la vaxxination.
Bravo aux non vaccinés, ceux-ci résisteront mieux aux différents virus de l’hiver.
Je plains ceux qui craquent maintenant et se vaxxinent pour retrouver une certaine liberté, après des mois de privation.
La vérité commence à se faire jour. Mais Macron n’en démordra pas. Ce dictateur fou s’enfermera dans son bunker idéologique. C’est un jusqu’au boutiste. Hitler, à plus grande échelle, faisait de même. Dommage que Macron ne finisse pas comme lui, le jour où il constatera le désastre de sa politique sanitaire.
Normal, les vaccinés n’ont plus de défence immunitaire, car elles sont détruites par le vaccin, et les cellules INFECTÉES par le vaccin (qui n’en est pas un) ne reconnaissent pas les variants (virus mutant) et ne développent donc aucun anticorps. Ce qui laisse un boulevard pour le virus.
Les non vaccinés eux ont leur anticorps et peuvent combattre les virus. Il faut juste aidé nos défenses en les boustant un peu avec de la vitamine C et du zinc, se que je prends régulièrement.
Sur RT les chiffres paraissent plus raisonnables :
Allemagne: 77,9% des personnes infectées par Omicron étaient vaccinées, selon l’Institut Robert Koch.
https://francais.rt.com/international/94527-allemagne-779-personnes-infectees-par-omicron-vaccinees-selon-institut-robert-koch