La Corderie Royale de Toulon : vraiment étonnante !

Une corderie : mais bon sang de bonsoir, pourquoi un article sur une corderie ? Ah ! Réponse dans l’article, cher ami patriote…et réponse passionnante ! Alors, sans vexer personne, situons Toulon, on ne sait jamais… 😊

UN ZESTE D’HISTOIRE DE TOULON ET SURTOUT SA RADE

Toulon est désignée à l’époque romaine sous le nom de Télo-Martius. La rade constituait un abri pour les galères de l’Empire. Au Moyen Âge Toulon appartient aux comtes de Provence. C’est uniquement un port de pêche. Devenue évêché, les premières murailles s’élèvent au XIII° siècle.

Puis, en 1481 la Provence est rattachée au Royaume de France. Toulon sera occupée par les troupes de Charles Quint et en 1543 le turc Barberousse avec sa flotte d’une centaine de navires prend possession des lieux malgré son alliance avec François 1er. Apparemment, François Ier a été aussi efficace avec les Turcs que Macron avec les Australiens pour les sous-marins. Bon…

Les aléas de ces occupations étrangères entraînent une fortification du site qui devient une citadelle et, finalement, un port de guerre. C’est sous le règne d’Henri IV que l’Arsenal voit le jour.

Il concède en 1595 aux Toulonnais les terrains susceptibles d’être gagnés sur la mer et précise qu’une partie de ces terrains seront destinés à la construction d’un arsenal. En 1610, s’installent les premières galères En 1631 Richelieu décide que l’Etat entretiendra les vaisseaux dans des arsenaux. (jusqu’ici c’était les capitaines qui en avaient la charge) et Toulon devient le premier établissement militaire en Méditerranée. Compte tenu de l’augmentation croissante du tonnage, le port est agrandi en 1650.

 

INTRODUCTION

Mais pourquoi diable une corderie ?

Ce fut une commande de Louis XIV. Quand son premier ministre Mazarin décède en 1661, Louis XIV fait un bilan de la Marine royale. Et il n’est pas terrible, le bilan. Des ports et des arsenaux peu performants et seulement une petite vingtaine de navires en bon état. La Marine anglaise, elle, en compte environ 150 !

Le roi veut alors renforcer sa Marine, la rendre aussi puissante que son armée de terre, afin qu’elle puisse rivaliser avec celle d’Angleterre. Or, à l’époque, je crois que la propulsion nucléaire n’existait pas. Enfin… Bref, la propulsion maritime de l’époque, c’était le vent…donc les voiles…donc les cordages.

Au temps de sa construction, le cordage le plus long d’un navire mesurait une encablure (soit environ 195 m). Or celui-ci devait être réalisé d’un seul tenant afin d’être le plus solide possible. En sachant que le commettage (technique de fabrication d’un cordage consistant à réunir plusieurs brins ensemble par torsion), réduit sa longueur d’un tiers, l’atelier de fabrication devait donc faire au minimum 270 m de long, d’où les grandes dimensions de la Corderie Royale de Toulon (402 m). De plus, les navires de guerre les plus importants de l’époque nécessitent jusqu’à 100 km de cordages.

Alors, Louis XIV fait appel à Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, connu généralement sous le seul nom de Vauban (1 mai 1633 – 30 mars 1707). Il est partout ce Vauban, vous ne trouvez-pas ?

Puis au milieu du XIXe siècle, lorsque les câbles de fer commencèrent à remplacer les cordes de chanvre, les locaux furent progressivement libérés, laissant la place à différentes activités ; l »atelier de sculpture, le musée naval ou l’école de maistrance.

De plus, la Corderie subit deux incendies notables (1873 et 1907). L’ancienne Corderie fut partiellement reconstruite et abrite désormais le Service Historique de la Marine, renommé « de la Défense ».

UN CORDAGE, C’EST QUOI ?

La matière première

La fabrication de cordages nécessite du chanvre qui a la particularité d’être composé de fibres très longues et solides (certaines peuvent atteindre jusqu’à 4 mètres). Cette plante est cultivée dans certaines provinces françaises comme l’Anjou, l’Auvergne ou la Bretagne. Toulon en importe également d’Asie, d’Italie du Sud ou de Russie.

Pour pouvoir être utilisé, le chanvre, une fois débarrassé de ses grains, doit être préparé. Il faut le « rouir » en le trempant dans l’eau environ une dizaine de jours, ce qui va permettre de délier entre elles fibres et écorce appelée « chènevotte ». Après un temps de séchage, la chènevotte est éliminée à l’aide d’une broie pour ne garder que la fibre qui est rassemblée en faisceaux dits « queue de rat », tordus sur eux-mêmes, qui sont conditionnés en ballots pour l’acheminement vers les arsenaux.

À la Corderie royale, une commission examine leur qualité : le chanvre recherché doit avoir une couleur uniforme, être fin, doux au toucher. Les chanvres du Nord (en particulier de Riga en Russie) et d’Italie sont les plus appréciés au XVIIIe siècle.

Le chanvre est stocké dans les magasins à chanvre, à l’étage et à l’abri de l’humidité, en attendant que la filasse subisse un affinage.

Le peignage

Dans cet atelier, la filasse de chanvre subit deux traitements successifs.

  1. Les espadeurs finissent d’éliminer la chèvenotte si cela n’a pas été entièrement fait par les producteurs. Ils n’utilisent pas de broie, mais des palettes de bois avec lesquelles ils frappent les tiges de chanvre.
  2. Les peigneurs affinent la filasse à l’aide de peignes de différentes tailles (appelés aussi sérans), jusqu’à obtenir une belle fibre. Pour cela ils jettent fortement une poignée de chanvre sur le peigne et la tirent vers eux.

Les fibres trop courtes ou les résidus ne sont pas perdus. C’est « l’étoupe » qui va être utilisée en complément du « bitord » pour calfater les interstices des planches de la coque des navires, afin de les rendre étanches. Déjà à l’époque, on ne perdait rien !

Le filage

Ce travail constitue le pré-requis indispensable aux étapes suivantes.

Dans toute la longueur de la Corderie (ou au minimum sur 300 mètres), les fileurs façonnent « le fil de caret », élément basique de n’importe quel cordage.

Pour cela, ils utilisent un rouet muni d’un crochet auquel est nouée une extrémité du chanvre. La rotation du crochet va obliger les fibres à se tortiller sur elles-mêmes. Au fur et à mesure que les fileurs reculent dans l’atelier, ils approvisionnent le fil en formation avec de nouvelles fibres prélevées dans leur « peignon » de chanvre, tout en régularisant l’épaisseur du fil formé et sa tension sur toute sa longueur.

Une fois terminé, le fil de caret est enroulé sur un touret pour qu’il ne s’emmêle pas et soit transporté plus facilement vers l’atelier suivant.

Puis les cordiers et maîtres cordiers vont assembler plusieurs fils de caret pour en faire des torons puis des cordages.

Il fallait bien évidemment une forte main d’œuvre pour travailler dans cette arsenal , on estime que pour la moitié elle était composé de travailleurs spécialisés pour l’autre de Forçats directement issus du bagne de Toulon qui était attenant à la Corderie .

Pouvant loger plus de 4 000 forçats, il fut le bagne le plus grand, et aussi le plus longtemps ouvert, de 1748 à 1873, cessant d’exister avec la création des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie.

En 1836 le Bagne de Toulon comptait 4305 détenus, 1193 condamnés à perpétuité, 174 à plus de vingt ans, 382 entre seize et vingt ans, 387 entre onze et quinze ans, 1469 entre cinq et dix ans et 700 à moins de cinq ans. De nombreux bagnards célèbres y sejournèrent dont Vidocq en 1799 ou bien encore l’imposteur Coignard, quant à Jean Valjean, il ne fut que le fruit de l’imagination de Victor Hugo.

LA CORDERIE ROYALE EN ELLE-MEME

C’était une commande royale, venant de Louis XIV, qui décide de faire appel à l’ingénieur militaire, Sébastien Le Prestre de Vauban comme cité ci-dessus, pour la construction de l’Arsenal de Toulon dont le premier bâtiment étant la Corderie Royale. Elle est construite à partir de 1686, et la Corderie reste le seul témoin encore existant dans l’arsenal complet. Un bâtiment à l’architecture fonctionnelle qui a joué un grand rôle dans la construction  des vaisseaux à voile. Sa construction s’est achevée en 1697. Elle a définitivement cessé son activité en 1870.

Située au sud de la Place d’Armes, à Toulon, ses mensurations sont impressionnâtes : 402 mètres de long et 20 mètres de large. C’est la plus grande Corderie Royale de France (il en existe juste une deuxième à Rochefort, moins longue). Un bâtiment construit pour fabriquer des cordages pour la marine et les vaisseaux.

Il faut 300 mètres de longueur pour entortiller la matière première, le fil de chanvre. Pour effectuer ce processus, 400 hommes travaillent jour et nuit dans la Corderie de Toulon.

On y pénètre par une impressionnante entrée constituée de colonnes et de statuts de Tombarelli, d’après Langueneux et les boiseries d’Imbert, d’après Dubreuil. La porte de la façade est de la Corderie fermait l’ancien collège royal des Jésuites.

A l’intérieur de la corderie, les voûtes d’arêtes soutenues par deux rangées de piliers carrés en pierre de taille se laissent découvrir à la bibliothèque du Service Historique de la Défense, seul endroit public de la corderie.

A QUOI SERT LA CORDERIE ROYALE DE TOULON AUJOURD’HUI ?

Service Historique de la Défense

La Corderie Royale de Toulon est une zone militaire, car faisant partie de l’arsenal de la Marine Nationale, et est donc interdit au public. A l’exception d’une bibliothèque : Service Historique de la Défense

Cette bibliothèque, créée en 1796, met quelque  40 000 ouvrages  à la disposition des lecteurs. De tous les lecteurs, puisqu’il s’agit bien (et le fait n’est pas si connu) d’une bibliothèque publique de prêt.

Les ouvrages y sont consacrés, bien sûr à l’histoire (maritime, locale, régionale, militaire, économique et sociale), aux sciences (mathématiques, physique, astronomie, hydrographie, sciences naturelles), à la littérature (classique et maritime), aux voyages (terrestres et maritimes) et à la géographie.

Les documents sont de tous types : dictionnaires, monographies, atlas, annales, bulletins.

700 titres de périodiques « morts » représentant 10 000 volumes, sont également disponibles, ainsi que 72 titres de périodiques « vivants ».

Service d’archives de la Défense

Il comprend 20 km linéaires de documents dont les plus anciens remontent au 17e siècle) et met également une salle de lecture à la disposition du public.

Le Service d’archives de la Défense est la première bibliothèque d’Europe en histoire militaire. Il compte près d’un million de documents, répartis entre sept implantations, dont Toulon. Ses collections sont accessibles à tous, gratuitement et sans condition de recherche.

Ses collections de manuscrits, de livres, de journaux et revues ou encore de documents cartographiques et de littérature grise (thèses, mémoires, rapports) s’enrichissent quotidiennement sur tous les aspects de l’histoire militaire, de l’Antiquité à nos jours, au profit de tous.

Et voilà, ami, on en sait maintenant un peu plus sur cette extraordinaire bâtiment qu’est la Corderie Royale de Toulon, magnifique dans son architecture et rempli d’Histoire.

 

 

 

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18 Commentaires

  1. Avec beaucoup de retard je lis cet article et je le trouve extrêmement instructif.
    Jeune, j’ai passé 3 ans en pension à Toulon mais je ne connaissais rien de cette corderie ni du fait que Toulon avait servi de bagne.
    Je rejoins Argo sur la remise en mouvement de cette corderie. Je ne fais pas confiance aux cordes de nylon qui ont tendance à se coincer et serrent mal les  » kikis « .
    Merci Cachou pour cet exposé. On pourrait re ouvrir le bagne ?

    • Ne te fais pas de souci, la Corderie Royale de Toulon existe depuis plus de quatre siècles, et ce n’est donc pas à quelques jours près pour tes impressions…
      Le bagne de Toulon a été le premier bagne français à ouvrir et il a été le dernier à être fermé en 1873. Non pas par mesures humanitaires, mais parce que les bagnards étaient très nombreux et les autorités avaient peur des agressions sur les gens par des évasions.
      S’il a donc fermé, c’est parce que Louis Napoléon décida qu’il soit transféré dans des colonies afin d’isoler les bagnards des populations.
      Le bagne de Toulon été extrêmement dur, les prisonniers étaient marqués au fer rouge avec leur énorme boulet au pied, et pour ceux décidés comme étant « plus durs » ils étaient enchaînés 24 heures sur 24 deux à deux liés par une chaîne. À cela se rajoutait des bastonnades à coups de cordes.
      Des conditions les plus inhumaines.
      Je pense qu’il serait bon de rouvrir un tel bagne pour y caser toute la bande de nazis actuellement au pouvoir dans notre pays et qui veulent massacrer la population et détruire économiquement notre pays, en plus de faire leurs maximums pour qu’il devienne le premier pays arabe Europe. Je suis persuadé qu’ils seraient bien plus coupables que nombres de bagnards de l’époque qui était condamnés à des années pour avoir volé un peu de nourriture à droite ou à gauche, ce qui était couramment le cas à l’époque.
      En effet, allant régulièrement à Toulon, en visitant le musée de la Marine, une partie de celui-ci est consacrée aux galères et au bagne de Toulon. On peut voir un registre des condamnations par les juges de l’époque. C’est totalement affolant. Il y a de très nombreuses condamnations à deux ans, voir cinq ans de galère, pour un simple vol de quelques fruits chez son voisin ou chez un marchand. Cinq ans de galère pour avoir volé quelques baguettes de pain étaient aussi courants. C’est totalement inouï !
      Surtout quand l’on sait qu’un tiers environ des bagnards mourrait dans les deux premières années à cause de la violence de la façon dont il était traité.
      Comme dit plus haut, c’est donc en 1873 que le bagne cessa son activité pour être transporté dans des colonies. Les bâtiments ont servi pour des administrations, et ont tous été détruits jusqu’en 1944.
      Habitant près de cette ville, je m’y rends souvent, (notamment encore samedi prochain pour la manif anti passe de la honte comme tous les samedis), et le défilé passe devant l’ancienne prison détruite sauf la porte d’entrée qui a été préservée. Il y a une très grande place rien n’a été reconstruit à cet endroit.
      Je suggère donc de reconstruire une prison en remarquant les prisonniers au fer rouge avec boulets et coups de cordes, non pas pour avoir volé quelques fruits, mais pour avoir voulu et partiellement commencé un génocide d’une population entière, et la priver de toutes ses libertés fondamentales.

      • 100% d’ accord pour toutes les suggestions concernant les « repris de justesse  » qui tiennent, actuellement les rênes et qui pourraient ouvrir des quincailleries tant ils traînent de casseroles;
        Les cordes de chanvre, bien mouillées, à étudier…. pour les coups sur les les fesses de nos mignons dirigeants.

  2. Je rêve que l’on relance un jour la fabrication des cordes et ficelles de chanvre, produit naturel et bio degradable non issu du pétrole puant.
    Du boulot champêtre non polluant pour les cultivateurs.

  3. @ Cachou
    Très intéressant. Est-ce l’Hermione sur la photo que vous avez utilisée en illustration ?

    • Bien vu, ami, il s’agit bien de ce magnifique navire l’Hermione. Magnifique trois-mâts carré ( = voiles carrées pour ce qui l’ignoreraient). Sur la photo, les voiles sont repliées. Je lui ai fait un cadre style rétro pour aller dans l’esprit du navire, signe du passé.

      • Merci pour ce reportage. J’ai visité celle de Rochefort quand l’Hermione était au bassin. Beau souvenir.
        « …Sur la photo, les voiles sont repliées… » les voileux disent  » carguées « 

        • Merci de ces précisions. Quand j’avais dit « repliées » je savais qu’il y avait un terme approprié, mais je l’ignorai et je n’avais pas du tout le temps matériel de chercher.
          Merci de me (nous) l’avoir fait connaître.

  4. Bonjour Cachou, un grand merci á vous de l’ancien col bleu que je suis. Lire votre bel article nous change de la morosité ambiante et nous fait voyager dans le temps, celui de l’histoire de notre belle Nation. Et puis pour ceux qui comme moi ont eu la chance de connaître Toulon et sa  »corderie » que de souvenirs ! Belle journée á tous.

    • Je te remercie chaleureusement ami patriote Rahuel de tes compliments qui me vont droit au cœur. Dans un pays qui se veut démocratique, équilibré, de bon sens et tourné vers l’avenir, toutes les couleurs de cols sont nécessaires, dans le respect les uns des autres.
      Hélas, ce pays fait tout l’inverse en opposant en permanence et toujours davantage ses habitants entre eux.

  5. Ami Cachou, même pas un article, mais un reportage passionnant, documenté, fouillé, technique et historique. Petite question, la corderie pourrait-elle être remise en service éventuellement, car je pense que nous allons avoir besoin de belles et bonnes cordes dans un futur proche pour y accrocher tous les salopards qui nous gouvernent. J’opte pour le chanvre, matière naturelle, ce qui devrait plaire aux écologistes. Merci pour ce voyage dans le temps, rafraîchissant, qui m’a fait oublier un instant ce monde ubuesque! Kafkaïen !

    • Cher ami patriote Argo, je suis bien de ton avis. J’allais justement écrire au maire de Toulon, Monsieur Falco, pour lui proposer de remettre en marche la corderie dont nous aurons bien besoin quand nous sortirons de cette crise, mais je suis mal tombé.
      Monsieur Falco qui a été sénateur, secrétaire d’État et ministre, l’a été toujours dans ce qui existait à l’époque et qui s’appelait « la Droite ». Aujourd’hui disparue.
      Puis il y a peu de temps, ce monsieur, modèle de fidélité à ses idées, vient de se rallier à la macronie. Je pense que son seul souci est de servir le peuple français et son pays, et que l’espoir d’avoir une place de ministre en cas de réélection de Macron est totalement absent de sa réflexion. Of course.

  6. merci pour cet exposé sur la corderie de Toulon. Cependant juste une petite remarque concernant Barberousse, il n’est pas venu à Toulon par la force, c’est François 1er qui l’a invité pour un an afin de contrer Charles-Quint. Toute la population avait été évacuée sauf les hommes indispensables. Notons aussi que la cathédrale avait été transformée en mosquée pendant leur présence. Comme quoi, l’histoire n’est qu’un perpétuel recommencement, sauf que la cathédrale est toujours catholique mais jusqu’à…quand ?.

    • Bonjour,

      Une des pages les plus honteuses de l’Histoire de France.

      Et les Turcs avaient rapté de nombreux adolescents français …

    • Merci, ami patriote Ralbol de ta précision au sujet de Barberousse. C’était un pirate sanguinaire et sans pitié, mais lorsqu’il est venu au port de Toulon c’est sur l’invitation de François Ier. Il y a même été accueilli avec tous les honneurs. Ceci rentrait dans le cadre de l’alliance formée entre la France et l’Empire ottoman pour lutter ensemble contre l’empereur espagnol Charles V.
      Je t’accorde bien volontiers que sur ce point très précis, mon texte peut laisser à confusion, même s’il ne précise aucunement qu’il y a eu guerre entre Barberousse et François Ier.

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