Le but : « Faciliter la distanciation sociale » en entreprise.
Où : « dans les secteurs où les contacts entre salariés sont fréquents ».
Officiellement : « pas pour surveiller les employés ».
Outil de dressage :
Conséquence : terminés les contacts !
La muselière ne suffisait pas !
Maintenant, les salariés ont droit au collier électrique !
(comme pour les toutous !)
Protexiomètre. C’est le nom de ce nouvel outil de sécurité créée par Nomadic Solutions, une société basée à Vaux-le-Pénil et commercialisant depuis 17 ans des solutions matérielles pour la traçabilité, la sécurité ou la géolocalisation des personnels d’entreprises.
« On travaille notamment sur la géolocalisation des véhicules. Mais c’est un secteur à concurrence extrême », explique Philippe Orvain, le président de Nomadic Solutions et vice-président Île-de-France du pôle compétitivité Mov’eo.
Une situation qui a obligé l’entreprise à se tourner vers l’innovation dans l’Internet des objets, comme la recherche de la masse transportée ou la gestion des tourets de câbles pour la SNCF.
Faciliter la distanciation sociale
Dans cette démarche, la société s’est alors mise à financer, en pleine crise sanitaire, ce que Philippe Orvain appelle le protexiomètre :
C’est un badge comme il en existe dans les centrales nucléaires par exemple, et qui permettra d’évaluer la distanciation entre deux personnes.
Déposé le 1er avril [!], l’idée coïncide avec le moment où beaucoup de scientifiques expliquaient la propagation de la Covid-19 par le manque de distanciation. Cet outil pourrait donc devenir plus que nécessaire pour de nombreuses entreprises où le respect des distances sociales est toujours compliqué.
C’est un matériel que l’on distribuera au sein des usines, des chantiers ou des hubs logistiques, donc dans les secteurs où les contacts entre salariés sont fréquents.
Comment cela fonctionne-t-il ?
Le badge se mettra à vibrer toutes les 15 secondes dès que deux employés seront trop proches, indique le président de la société. Chaque badge enregistrera alors les identifiants des employés en cause ainsi que la durée de la mise en contact. Un modem bluetooth transfère ensuite les données vers une plateforme qui les stocke pendant 40 jours avant de les effacer.
Le protexiomètre prendra alors la forme d’un boîtier en plastique étanche fabriqué en partenariat avec Be Link Solutions (basé dans la Sarthe).
Il n’y a pas de connecteurs sur le boîtier. Il se rechargera ainsi par induction, ce qui permet de le rendre étanche et d’éviter tout risque pour nos clients.
L’objectif : si l’un des salariés est déclaré positif, l’entreprise pourra alors faire défiler la base de données pour voir qui des autres employés a été en contact avec lui et a besoin de se faire tester ou soigner. « On a questionné en amont beaucoup de patrons de sociétés qui se sont plaints du manque de sécurité. Donc on souhaite vraiment sécuriser au maximum le personnel au travail », déclare Philippe Orvain.
C’est notamment le cas de la société Modul System, filiale d’un groupe suédois, spécialisée dans la fabrication d’aménagement de véhicule utilitaire. Philippe Tavel, le directeur général de la filiale française, se dit « très intéressé » par le protexiomètre :
Nous employons 50 personnes dont 30 opérateurs travaillant dans nos ateliers. Si la distanciation sociale de 4 m2 est respectée sur le papier, nous sommes conscients que beaucoup des salariés sont en circulation, ce qui augmente le risque de rapprochement.
Ce dernier a également été séduit par la matérialisation des distances.
Je lui fais « Pouet-Pouet » ! Elle me fait « Pouet-Pouet » !
On se fait « Pouet-Pouet » et puis ça y est.
Je souris « Pouet-Pouet » ! Elle sourit « Pouet-Pouet » !
On sourit « Pouet-Pouet » ! On s’est compris.
Alors le monsieur qui l’ voit fait une sale trompette
Y en a même quelquefois plus d’un qui rouspète
Je lui fais « Pouet-Pouet » ! Ell’ me fait « Pouet-Pouet » !
Jadis on s’ faisait la cour
Avant d’ parler d’amour
Ça durait trop longtemps
Rien que sur la pluie et le beau temps
Ce n’est que le lendemain
Qu’on se baisait la main
Et quinze jours après
Qu’on s’embrassait d’un peu plus près
Moi, quand une femme m’excite
J’y vais beaucoup plus vite
Mon r’gard sans r’tard
Lui flanque un coup d’ poignard
Je lis au fond d’ ses yeux
J’en dis pas plus ça vaut mieux.
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Y’a comm’quéqu’chose qui cloche dans cette liste de précautions à suivre concernant l’utilisation du masque « pare coronavirus ».
:::: https://www.francetvinfo.fr/skin/www/img/bg/coronavirus.png
Qu’ils aillent proposer ça dans les banlieues pour voir.
On y est sous prétexte de sécurité on fait passer n’importe quelle conneries.
Et ça marche
Un bon petit collier comme les toutous.
C’est a tomber de sa chaise.
Vaut mieux en rigoler.