Actionnaires contents de Macron : votre patron peut vous faire travailler 60 h par semaine, dimanche compris

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Macron est nullissime pour traiter le coronavirus, non seulement il n’est pas foutu de donner l’autorisation d’utiliser la chloroquine, mais il l’interdit, ce salaud, cet assassin. La France est le seul pays du monde à interdire la prescription de  chloroquine… uniquement parce que le Professeur Raoult ne suce ni Macron ni Buzyn et qu’il ne mâche pas ses mots.

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Mesures d’exception, disent-ils, censées ne s’appliquer que pendant la crise sanitaire… Sauf que la crise sanitaire s’accompagne et s’accompagnera pendant de longs mois – au minimum- d’une crise économique… De là à penser que les vendus de l’Assemblée et du Sénat sont capables de voter la prolongation du nouveau code du travail pour combattre la crise, économique, cette fois, il n’y a qu’un pas…. Les cons ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnaît. Les salauds aussi. Or, au pouvoir on n’a que des cons doublés de salauds, la facture risque d’être salée.

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Mais pour utiliser le coronavirus comme prétexte pour revenir aux âges sombres du XIX ème siècle, là pas de problème. Il s’est déchaîné, l’assassin, avec les députés et sénateurs qui ne se sont jamais levés de bonne heure et qui ne savent même pas ce que c’est que d’avoir un patron. Les ordures ! 

Grâce aux ordonnances qu’ils ont votées, les patrons vont pouvoir décider de vous faire travailler 6 jours sur 7, de vous faire faire des semaines de 48 h et même de 60, de vous faire travailler le dimanche… Il pourra annuler vos vacances prévues de longue date, même la veille du départ… 

Le nouveau code du travail est paru… Faites vos jeux. 

 

Temps de travail, chômage partiel, congés payés… Le droit du travail bousculé par ordonnances

Trois textes pour modifier la loi en pleine crise du coronavirus sont présentés mercredi en conseil des ministres. Des règles sur la durée du travail et les congés payés vont notamment être revues.

Tout comme dans les premiers mois du quinquennat, le gouvernement réécrit le code du travail en recourant à des ordonnances. Mercredi 25 mars, vingt-cinq textes de ce type devaient être présentés en conseil des ministres, dont trois concernent les relations entre salariés et employeurs, ainsi que le sort réservé aux chômeurs.

Mais le contexte n’a rien à voir avec celui qui prévalait au début du mandat d’Emmanuel Macron : les vingt-cinq ordonnances en question sont, en effet, prises en application de la loi d’urgence pour combattre le Covid-19, adoptée dimanche par le Parlement. Il s’agit de mesures d’exception, qui ont vocation, en principe, à ne s’appliquer que durant la période de crise sanitaire.

Celles qui portent sur le monde du travail visent à limiter les réductions d’effectifs dans les entreprises et à protéger les actifs – qu’ils soient en poste ou qu’ils en recherchent un. Les dispositions arrêtées se caractérisent par un surcroît de souplesse donnée aux patrons pour diriger leurs personnels et par un soutien apporté aux individus. Une sorte de flexisécurité mise en place momentanément afin d’encaisser le choc épidémique.

  • Temps de travail

L’une des trois ordonnances dévoilées mercredi offre la faculté à certaines catégories d’employeurs de s’affranchir des règles de droit commun en matière de temps de travail. A l’heure actuelle, un salarié ne doit pas accomplir plus de quarante-quatre heures par semaine en moyenne (sur douze semaines consécutives) ; désormais, ce plafond pourra être élevé à quarante-huit heures.

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En outre, au cours d’une même semaine, il sera possible d’employer de la main-d’œuvre pendant soixante heures, au maximum. La législation actuelle prévoit déjà cette éventualité, moyennant une autorisation au cas par cas des services déconcentrés de l’Etat, précise-t-on dans l’entourage de Muriel Pénicaud, la ministre du travail. Mais la dérogation (relative aux maxima de quarante-six heures et de soixante heures) sera beaucoup plus large puisqu’elle sera susceptible de jouer dans les « secteurs particulièrement nécessaires à la sécurité de la nation ou à la continuité de la vie économique et sociale ». Sont notamment visés « les transports, la logistique, l’agroalimentaire, l’agriculture, l’énergie, les télécommunications », énumère un collaborateur de Mme Pénicaud.

 

Les sociétés implantées dans ces mêmes secteurs stratégiques disposeront, par ailleurs, de marges de manœuvre accrues pour mobiliser leurs équipes le dimanche, le but étant de pouvoir tourner sept jours sur sept au moment des pics d’activité. Le repos minimum entre deux journées de travail pourra, qui plus est, être ramené de onze à neuf heures.

 

Samedi, en ouverture des débats à l’Assemblée nationale sur le projet de loi d’urgence, le premier ministre, Edouard Philippe, avait tenu à souligner que ces nouvelles règles ne dépassent pas « un certain nombre de bornes qui sont imposées (…) dans le cadre communautaire ».

Autrement dit, même si la France prend provisoirement ses distances avec le droit commun, à l’échelon national, elle continue de respecter le corpus de normes fixées par l’Union européenne. L’objectif, selon M. Philippe, est « de permettre la poursuite du travail et d’endiguer les licenciements massifs et les faillites qui ruineraient des milliers d’entreprises et des millions de Français ».

  • Congés payés

Parmi les mesures assouplissant la loi au profit des patrons, il y a également celle sur « les dates de prise d’une partie des congés payés ».

Désormais, l’employeur aura la faculté d’imposer ou, au contraire, de différer des vacances, pour des périodes ne pouvant excéder « six jours ouvrables ». Il sera tenu de le dire seulement un « jour franc » – et non plus quatre semaines – à l’avance. Mais il ne pourra le faire que si un accord d’entreprise ou de branche l’y autorise. En revanche, les « dates des jours de réduction du temps de travail » et « des jours de repos affectés sur le compte épargne-temps du salarié »pourront être dictées ou modifiées « unilatéralement » par la direction, sans qu’un accord collectif soit requis.

  • Allocations-chômage

Une autre ordonnance, soumise mercredi au conseil des ministres, cherche à secourir les bénéficiaires de l’assurance-chômage. Ainsi, les droits à une allocation sont prolongés pour tous les demandeurs d’emploi qui les ont épuisés dans le courant du mois de mars.

Il s’agit d’éviter que des milliers de personnes se retrouvent sans ressources ou basculent sur les minima sociaux, dans une période où les perspectives de retrouver un poste s’avèrent très minces.

  • Chômage partiel

Au cours des prochains jours, une ordonnance supplémentaire devrait être publiée, afin de faciliter le recours au chômage partiel. L’exécutif dit s’être inspiré de l’Allemagne qui, lors de la crise de 2008-2009, avait pris des mesures de cette nature pour que les entreprises conservent leur main-d’œuvre. Avec succès, relève-t-on dans l’entourage de Mme Pénicaud : l’économie, outre-Rhin, avait « pu repartir plus vite » alors que la récession avait été plus forte qu’en France, nos voisins ayant su mettre l’emploi à l’abri.

Le gouvernement de M. Philippe veut donc suivre une démarche analogue aujourd’hui : tout faire pour préserver les compétences, grâce à un régime de chômage partiel « le plus protecteur d’Europe », assure-t-on au ministère du travail.

Le dispositif sera ouvert aux employés à domicile, aux assistantes maternelles ainsi qu’aux VRP et aux salariés dont le temps de travail est décompté en jours et non pas en heures. Des améliorations seront, de surcroît, apportées, notamment pour les personnes travaillant à temps partiel : ainsi, ceux qui sont à mi-temps au salaire minimum percevront 100 % de la moitié du smic (et non pas 84 % comme aujourd’hui).

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Les organisations syndicales regrettent que les changements introduits sur la durée du travail, les repos et les congés soient, pour beaucoup d’entre eux, laissés à la main des patrons : celles-ci auraient préféré qu’une plus grande place soit réservée au dialogue social. Certaines confédérations, comme la CGT, redoutent, par ailleurs, que les dérogations continuent de s’appliquer bien au-delà de la période de confinement.

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/25/temps-de-travail-chomage-partiel-le-droit-du-travail-bouscule-par-ordonnances_6034357_823448.html

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13 Commentaires

  1. Et beaucoup ont peur d ‘une dictature militaire
    d ‘autres du RN
    et ceux qui depuis 40 ans ne  » veautent  » pas
    comme ceux qui  » veautent depuis 40 ans pour les gangsters ….

  2. Le Dr. Le traitement réussi de Zenloko contre les coviols

    Traitement de 350 patients, 0 décès, 0 hospitalisation, 0 intubation ; respiration rétablie en 3-4 heures
    1 – Hydroxychloroquine 200 mg 1 comprimé 2x par jour/5 jours
    2 – Azithromycine 500 mg 1 pilule/jour/5 jours
    3 – Sulfate de zinc 220 mg 1 pilule/jour/5 jours
    :::: https://twitter.com/Mareq16/status/1242773782437277696

  3. Le morveux a besoin de leçons

    – Emmanuel Macron aurait appelé le docteur Raoult, sur les conseils de sa femme
    Sur l’insistance de Brigitte Macron, le Président de la République a appelé le docteur Didier Raoult, partisan du traitement à la chloroquine pour les patients atteints de Covid-19, affirme Paris Match. Le maire de Nice, qui a suivi le traitement, aurait également échangé avec le chef de l’État.
    :::: https://sptnkne.ws/BPMA
    20:11 26.03.2020(mis à jour 22:15 26.03.2020)

  4. La catastrophe :
    -Au moins 400 militaires français infectés par le coronavirus
    :::: https://fr.sputniknews.com/france/202003261043402405-au-moins-400-militaires-francais-infectes-par-le-coronavirus/

    Et j’ai lu, par ailleurs que la France fait revenir ses troupes qu’elle a en Iraq où des cas d’infection au Coronavirus ont été détectés.

    Nos pauvres soldats, déjà bien usés et malmenés qui sont également sur le qui vive à cause des musulmans qui se sont infiltrés dans l’armée ne seront même pas en conditions d’assurer la sécurité.

    -« Alors que le pays fait actuellement état de 20 morts et 233 contaminés, la France a décidé de «rapatrier jusqu’à nouvel ordre le personnel de l’opération Chammal», soit près de 200 militaires, formateurs ou appartenant à l’état-major de la coalition. Une annonce qui intervient après le retrait partiel des troupes américaines, britanniques, australiennes, espagnoles et tchèques, ce qui représente le départ de 2.500 instructeurs, soit un tiers des forces de la coalition. »-
    :::: https://sptnkne.ws/BPKd

  5. c’est la bonne occasion pour un retour en arrière d’une soixantaine d’années,
    finis tous les acquis sociaux si durement conquis,

    nous y voilà ! c’est la RÉGRESSION qui s’annonçait depuis un moment,

    on règle le défit sanitaire par des mesures moyenâgeuses, et pour compléter le tableau, retour au début du siècle pour l’exploitation maximum, des travailleurs
    là, les migrants se montreront très utiles avec une force de travail plus grande que celle des blancs

  6. =======================
    «La proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris n’a donc pas obtenu le soutien d’au moins un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales», constate l’institution qui publiera cette déclaration au journal officiel. ?????

    6 Le Conseil constitutionnel officialise l’échec du projet de référendum sur la privatisation de l’ADP 26 mars 2020,
    :::: https://francais.rt.com/france/73200-conseil-constitutionnel-officialise-echec-projet-referendum-adp

    ….

    En revanche la question d’une éventuelle privatisation d’ADP a été repoussée à une date indéterminée par le gouvernement compte-tenu de l’effondrement du marché et des difficultés du secteur aérien liés à la crise du coronavirus. Cette décision a été bien accueillie par l’opposition, à l’origine du projet de référendum, qui mise sur un enterrement pur et simple de ce projet gouvernemental controversé.

  7. simple
    toussez un bon coup et mettez vous en arret de travail…..ou en burn out

  8. En résumé, peut-être : travailler plus pour gagner moins, être davantage taxé, cotiser plus pour la santé, payer plus cher son électricité, son gazole.
    Et  »paradoxalement » rien en contrepartie : comme c’est étrange.
    Et oui, même pas la qualité de l’air. Ce qu’on nous dit ces jours ci est faux : l’air est pollué, je le vois bien de ma fenêtre, avec vue lointaine : le ciel est plutôt un peu jaune et pas du tout bleu azur. Pourquoi ? vent dominant d’est nord est, venant de la direction de l’Allemagne et de des centrales à charbon.
    Et possibilité accrue de se faire renverser par une trottinette, même en ce moment.

  9. Le corona virus qui perdure sans tentative effective de maîtrise aucune va permettre:
    de solutionner en partie le problème de financement des retraites,
    que les employeurs s s’exonerent des limites imposées par le droit du travail,
    Que toute contestation ou rébellion soit tuée dans l œuf,
    et
    finalement octroyer les pleins pouvoir au gouvernement déficient voire davantage .

  10. Le micron et sa clique profitent de l’occasion pour nous pondre de nouvelle loi, vu qu’on ne peut pas manifester, a cause du confinement. le coronovirus a bon dos et comme on dit l’occasion fait le larron. Je suis sur qu’il avait ces lois infâmes sous le coude et que l’occasion était trop belle pour nous passer en douce une saloperie dont lui seul a le secret. Depuis 40 ans ils tapent sur nos acquis et là j’ai l’impression qu’ils veulent revenir comme autant ou nos vieux gagnaient une misère pour 65 heures de travail par semaine.
    Ils fabriquent des chômeurs à la pelle, mééééé ils allongent la durée du travail pour ne pas embaucher.
    Message pour les cons qui votent encore à gauche: vous l’avez voulu, vous l’avez le pire virus de la politique.

  11. Le coup classique. On profite d’une crise pour déplacer le curseur des exigences patronales au point le plus haut, puis, une fois la crise passée, on se servira de cette nouvelle référence pour établir un nouveau code du travail.

    Après avoir subi des 60 h de travail hebdo et les vacances selon le bon-vouloir du patron, on expliquera aux Français que travailler « seulement » 48 h hebdo est facile. Ces mesures créent un précédent qui autorisera les patrons à faire ce qu’ils veulent en prétextant la moindre baisse d’activité économique future.

  12. Ce que l’on remarque depuis le début de cette crise c’est que Macron et son gouvernement sont nullissimes en ce qui concerne la gestion de la protection des français, par contre ils ne perdent pas une minute pour nous faire des enfants dans le dos, abolition du droit du travail, retrait du véto français permettant de ce fait l’ouverture des négociations avec Albanie et la Macédoine pour entrer dans l’UE, publication d’un accord de libre échange avec le Kazakhtan, bref le sort des français il n’en a rien a foutre mais pour nous baiser traitreusement ils est le meilleur. Macron est l’ennemi de la France, le fossoyeur de son peuple!

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