Macron sacrifie notre pays sur l’autel de la mondialisation et de l’immigration

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Lettre ouverte au Président de la République (ou qui se prend pour tel)

Je regrette vivement que le ridicule ne tue pas, car j’aurais en ce moment le délicat bonheur de rédiger votre nécrologie.

Je pense en effet qu’un président qui sacrifie son pays sur l’autel de la mondialisation et de l’immigration, qui ne rate pas une occasion pour renier les pages les plus glorieuses de son histoire quand il n’en dépèce pas le territoire[1] est probablement la pire des calamités qui ait pu nous arriver. Vous nous faites regretter Hollande, c’est dire.

Ridicule vous l’êtes, certes, mais aussi mégalomane, grotesque, caricatural, autoritariste, pitoyable, pathétique en un mot : minable.

Telles sont les épithètes vous décrivant le mieux lorsqu’on analyse votre discours d’hier.

Après avoir maintenu les municipales dimanche, vous vous êtes réveillé lundi en découvrant brusquement que le pays était en guerre. Bravo !

Avec des accents graves et martiaux, vous avez alors cherché à impressionner le peuple, allant répéter à l’envi que nous étions en guerre. Formule choc probablement soufflée par l’énarque de fond de couloir qui a rédigé votre interminable et pompeux discours, bourré de répétitions, de platitudes et de lieux communs.

A vous observer, j’ai bien vu combien votre attitude trahissait votre jubilation. Vous étiez trop heureux de passer pour une fois pour un chef.

Trop heureux de vous écouter parler, allant jusqu’à vous répéter pour bien en jouir. Votre discours n’en était que plus indigeste.

Trop heureux de sermonner ces compatriotes que vous méprisez.

Trop heureux de les menacer. Après toutes les initiatives que vous avez prises contre la liberté d’expression, vous me faites craindre le pire pour la liberté tout court.

Trop heureux d’enfermer enfin chez eux tous ces manants qui « ne sont rien », qui ont enfilé des gilets jaunes et qui justement sont sortis de chez eux pour vous signifier le dégoût et le mépris que vous leur inspiriez. Ils ont défié votre autorité : c’est désormais l’heure de la punition. Tous en prison !

Et pourvu que le virus tienne jusqu’en 2022 afin que cette gueusaille ne puisse à nouveau se manifester.

À un pays qui vous rejette presque unanimement, vous cherchez à vous imposer comme un chef : « Écartez-vous et laissez-moi faire !», tel est le message délivré. Sera-t-il reçu ?

Vous jouez au matamore, vous qui n’avez pas même fait votre service militaire. N’est pas Churchill qui veut !

C’est toutefois oublier un peu vite que vous êtes président par effraction. Il vous a fallu user de la justice pour abattre le concurrent qui vous aurait battu à plates coutures, et bénéficier des puissances de l’argent pour manipuler les médias qui ont fait indéfectiblement votre promotion pendant la campagne présidentielle.

Mais la publicité était mensongère et la tromperie sur la marchandise finissent toujours par ressortir.

Vous annoncez que l’État paiera jusqu’à 300 milliards pour traverser la crise. Pouvez-vous imaginer un instant qu’il reste encore quelques faibles d’esprit dans ce pays pour prendre cette annonce au pied de la lettre ? Quelques personnes suffisamment stupides pour penser que l’État est une gigantesque tirelire dans laquelle on peut puiser indéfiniment et impunément ?

Je crois que l’immense majorité de mes concitoyens a compris qu’ils allaient devoir payer les 300 milliards. Vous avez fait aujourd’hui un cadeau avec l’argent que vous allez leur extorquer demain.

Certes, il se trouvera bien quelques naïfs et faibles d’esprit pour dire que « Le Président a bien parlé ». Il est même probable que le panurgisme de quelques ingénus aboutisse à un soubresaut de votre côte de popularité.

Mais je reste persuadé que l’embellie ne sera que temporaire. Vous avez beau essayer de vous tricoter le costume d’un homme d’État, vous n’arrivez pas à endosser autre chose que la défroque d’un clown Auguste.

Vous auriez dû continuer dans la passion du théâtre que vous a inspiré le professeur qui vous a déniaisé pendant votre adolescence. Vous n’auriez été qu’un mauvais acteur, ce qui à tout prendre, aurait été moins dangereux que d’être un mauvais président.

[1] Rétrocession des Îles Éparses à Madagascar

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8 Commentaires

  1. Mr Raoul Girodet, félicitati, ça fait du bien de lire de tels articles.on pour cet excellent article! tout est dit, encore bravo

  2. tout à fait d’accord avec l’analyse qui est faite du discours de micron,
    c’est très bien évalué, et je n’ai pas pu supporter cet étalage de confiture plus de cinq minutes

    • Bof ! Asselineau le traître immigrationniste, il vaut pas mieux qu eMacron, il essaie de se faire mousser sur le sujet

      • Bonjour et merci, Christine de mettre cette pendule à l’heure. Amicalement.

  3. Bonjour.
    A l’annonce par macronvirus, que l’état viendra en aide aux entreprises à hauteur de 300 milliards d’euros aux entreprises, et bien que je perçoive les graves incidences tant sanitaire qu’économique que provoque cette crise, ma réaction première au déblocage de cette aide, fut: ” Mais où va-t-il trouver cette somme au regard de l’endettement de notre pays hormis sous le sabot du bourrin français ( métaphore)?”

    Les impôts ? Encore et toujours plus ?
    Ou bien ? Ou bien ? Mais bien sür ! Et pourquoi pas !
    L’épargne des français laquelle est estimée, crois-je m’en souvenir, pour l’avoir entendu dans un média, supérieure à l’endettement de la France.

    Ce qui m’oriente à cette réflexion sont:
    – la mesure prise par l’UE légalisant la spoliation des comptes d’épargnes à partir de 100 000 euros en cas de crise financière,
    – et des annonces souvent entendues auprès de médias, laissant entendre comme “possibilité au cas où”, à comparer cette épargne dormante des français ( et en insistant sur le terme dormante donc inemployée et inutile aux français) équivalente voire supérieure à la dette de la France.

    Donc, les poches, les poches et toujours les poches des français pour répondre à la gestion économique calamiteuse de nos politiques.
    Ceci n’est qu’une réflexion toute personnelle.
    Cordialement.

  4. 1) il en manque un peu : c’est 45 milliards immédiats + 300 milliards à venir (ben oui, faut le temps de signer les crédits bancaires au nom des Français).

    2) Confirmation du foutage de gueule des Français :
    coût d’un test (trop cher d’après sa majesté) 54 €.
    Soit multiplié par 67 millions de citoyens : 3 milliards 618 millions.
    Arrondissons à 4 si l’on inclut les quelques “invités” qui arrivent par l’inexistence de frontières.
    Soit 1,16 % de ce qu’il est obligé de claquer aujourd’hui pour sauver le pays de la faillite.

    Il nous prend vraiment pour des “cons-taminés” alors que nous aurions dû être tous “cons-testés”.
    En même temps, les pompes funèbres tournent à plein régime. C’est toujours ça de taxes qui rentrent.

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