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C’est une photo d’un avis de recherche qui hante mon esprit et, sans doute, celui des autres parents, policiers, gendarmes ou douaniers qui l’ont souvent contemplée : une petite fille de 9 ans au sourire timide et aux yeux doux.
Disparue en 2003, au bout d’une rue de Guermantes (77), une nuit de janvier.
Comme des milliers d’enfants, en France, chaque année.
17 ans après sa disparition, le tueur en série Michel Fourniret reconnait le meurtre d’Estelle Mouzin. Parmi tant d’autres.
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Disparition d’Estelle Mouzin, l’éternelle ombre de Michel Fourniret
Le tueur en série a reconnu ce jeudi avoir tué la fillette en 2003. On ignore s’il a livré une indication sur la localisation du corps.
Dix-sept ans après les faits, Michel Fourniret, a avoué ce jeudi être l’auteur du meurtre d’Estelle Mouzin. Après plusieurs heures d’interrogatoire, la doyenne des juges d’instruction, Sabine Kheris, est venue à bout de tueur en série surnommé « l’Ogre des Ardennes »…
Le 9 janvier 2003, Estelle Mouzin, 9 ans, disparaît entre son école et le domicile de sa mère à Guermantes (Seine-et-Marne). La petite fille est aperçue pour la dernière fois à 18 h 15 devant une boulangerie, à seulement quelques mètres de chez elle…
Si la piste Fourniret est écartée dans le dossier Mouzin, l’homme continue d’être auditionné par la police belge sur des disparitions inquiétantes ou des meurtres de jeunes filles retrouvées violées et mutilées…
Le 30 juin 2004, Michel Fourniret confesse huit meurtres lors d’aveux filmés.
Isabelle Laville, 17 ans. Fabienne Leroy, 20 ans. Jeanne-Marie Desramault, 22 ans. Élisabeth Brichet, 12 ans. Natacha Danais, 13 ans. Céline Saison, 18 ans. Mananya Thumpong, 13 ans. Ces jeunes filles, ou femmes, ont toutes été tuées entre 1987 et 2001, dans d’atroces conditions….
Les confessions de Monique Olivier, « l’Ogresse »
[…] elle est à la fois l’amante et la complice, mais aussi celle qui précipitera sa chute.
Tandis que Michel Fourniret purge une première peine de prison en France, cette auxiliaire de vie, originaire de Tours, noue avec lui une relation épistolaire.
Monique Olivier, qui n’ignore rien des agissements du détenu, lui écrit même que « le seconder lui ferait plaisir ». À sa sortie de prison, elle l’attend, et c’est avec elle qu’il va commettre son premier meurtre en 1987, seulement trois mois après sa sortie de prison.
[…] lors du procès aux assises de 2008, le masque tombe : les avocats révèlent qu’elle s’est notamment présentée auprès de certaines victimes, son enfant dans les bras, pour les convaincre de monter dans la camionnette de son mari, qu’elle a épousé en 1989, un an après la naissance de Sélim, leur enfant [qui se serait converti officiellement à l’islam au moment des attentats de novembre 2015* ! NDA]
D’autres victimes possibles
[…] si l’Ogre des Ardennes a admis huit meurtres et assassinats, hors celui d’Estelle, il pourrait encore y avoir de nombreuses victimes. On connaît avec certitude deux périodes pendant lesquelles Michel Fourniret a tué : entre 1987 et 1990 et entre 2000 et 2001. Entre les deux, un « silence criminel » de dix ans, auquel aucun expert ne croit.
Et Me Herrmann d’ajouter : « Il a lui-même avoué qu’il tuait au moins deux fois par an… »
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En 2017, 1328 disparitions inquiétantes d’enfants ont été signalées
Des parents d’enfants disparus dénoncent les carences de la justice française
[…] pour la famille d’Estelle Mouzin, disparue il y a quinze ans, ces investigations sont déjà loin. Depuis, sept juges différents se sont transmis le dossier. Et chaque fois, le même «combat» des proches pour réactiver l’enquête…
«Les familles sont tenues à l’écart»
[…] les familles luttent pour la création d’un corps de juges spécialisés sur les longues disparitions […] Corinne Hermann propose également «la création d’une unité de police» dédiée à ces affaires […] «Trop souvent, les familles sont tenues à l’écart…»
«Nous ne savons pas combien il y a d’enfants disparus en France»
Au-delà de la question humaine, les parents des disparus réclament la constitution d’un fichier officiel d’enfants disparus, administré par l’État, comme il existe notamment en Grande-Bretagne ou aux États-Unis…
Anne Larcher l’avoue: «Beaucoup de monde ne connaît pas notre numéro, le 116.000». Corinne Herrmann assure, par exemple, que la petite Maëlys a mis plusieurs semaines, voire mois, à paraître dessus. Elle atteste: «Nous ne savons pas exactement combien il y a d’enfants disparus en France».
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https://www.116000enfantsdisparus.fr/avis-de-recherche.html
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Fourniret ne serait il pas un exemple de plus des ratés de la machine judiciaire et policière dans l’histoire des faits divers .
A quoi cela sert -il de garder au chaud des criminels en série ou des fichés S si on ne se sert pas de cette banque de donnée pour agir au plus vite? Cette histoire nous laisse un goût amer parce qu’il est clair que la façon de procéder dans cette enquête a révélé des carences dans la méthode . Il n’y avait pas à l’époque dans les fichiers des centaines de profils , capables potentiellement d’enlever des enfants et ayant déjà commis de tels actes. Il y a avait surtout et déjà Fourniret et Fourniret!!!!
C’est bien de faire un ratissage et une enquête d’envergure dans le proche voisinage de déplacer des hélicos et toute un armada pour montrer qu’on savait faire dans un soucis de communication, les médias s’étant largement emparés du cas . Tout cela ne devait pas empêcher les enquêteurs de faire le travail en profondeur ,méticuleusement pour éliminer de façon irréfutable tout soupçon . Fouiller immédiatement la maison et le véhicule du suspect N° 1 , pour le prendre de vitesse , en France et en Belgique. Lui qui habitait à un peu plus de 400 KMs des faits à l’époque. L’alibi fourni par un proche du suspect leurs a suffi pour éloigner cette piste!!! Incroyable de négligence !!. Le père d’Estelle lui même a été obligé à plusieurs reprises de prendre les choses en main pour relancer la machine judicaire !
Je suis peut-être un peu suspicieux mais, ne pourrait on pas penser que maintenant que les principaux responsables de l’enquête sont soit à la retraite ou mutés, on révèle des choses qui aurait pu l’être depuis longtemps ??
Je parle de ce cas parce que je connais parfaitement Guermantes et Conche sur Gondoire limitrophe et les communes avoisinantes. Nous avion une amie qui possédait une maison à proximité de celle de la maman d’Estelle et a donc subi à l’époque les perquisitions et autres interrogatoires
je ne pense pas qu’il ait tué Estelle Mouzins,
Ce type est un cinglé de première, mais très rusé et habile, il fait durer le plaisir, cela lui permet de se gonfler d’importance, de passer du temps avec les juges, de sortir fréquemment de prison, de se faire photographier par des nuées de journalistes,
il vit son rêve de gloire,
et comme pour les djihadistes, il n’y a aucun espoir de rédemption, ce sont des IRRÉCUPÉRABLES,
retour à Badinter
A l’égard d’individus de cette sorte, la peine de mort n’est plus de la vengeance, mais une nécessité morale : l’ampleur des crimes est telle que leur auteur s’est lui-même retranché de la communauté humaine. De ce fait, plus rien ne justifie qu’il puisse ou qu’il doive encore y vivre, fût-ce en prison jusqu’à son dernier souffle.
Mais ce qui devrait nous faire réagir aussi, c’est l’incompétence des « services » de police et de gendarmerie, peu empressés (le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne s’affolent pas lorsqu’on leur signale une disparition) et qui ont donné maints signes d’incompétence au cours de leurs enquêtes.
Et ne parlons pas de la « justice » qui donne parfois (souvent ?) l’impression de traiter ces affaires criminelles comme des dossiers – c’est-à-dire des tas de papier – qu’on ne sait pas dans quel tiroir ranger…
les laboratoires ont besoin de cobayes pour leurs expériences pourquoi pas s’en servir à la place de prendre des pauvres bêtes, ils rendraient service à la science et à l’humanité.
oui la peine de mort pour cette ordure, mais pas trop vite, il faut qu’il avoue tout ce qu’il a fait.
A crever également guy george, francis heaulme, patrice allègre, fourniret et sa complice et tous les autres tueurs en série.
badinter connard.
Rétablir la peine de mort pour ces déchets ,ces pourritures ne méritent pas de vivre même en prison ,payer des impôts pour ces salopards NON NON ET NON.
Une pensée pour le papa d’Estelle qui se bat depuis des années pour faire sortir la vérité , pour savoir ce qu’il était arrivé a cette pauvre petite même si c’est terrible mais savoir . J’ose espérer que cette pourriture de fourniret et sa complice crèveront en prison sans aucun espoir d’en sortir un jour .
A MORT !
à la méthode des Turcs pour les Arméniens
Non pas à mort mais j’espère que ses co détenus lui en font voir car les pointeurs sont très mal vus. Le diable descendu sur terre! Je suis pour la loi du Talion, il faut lui faire subir une castration hallal et ensuite l’étrangler, ce serait de bonne guerre, c’est ce qu’il a fait subir à ces pauvres victimes.
Pendant des années, il a agi en toute impunité. «Je suis pire que Dutroux».
Ce livre-témoignage retrace le terrible parcours d’un des pires tueurs en série ayant sévi en France et en Belgique.
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