Non, je ne pardonnerai jamais à De Gaulle ; oui si l’Algérie était restée française ça aurait tout changé

Illustration : Algérie française, Oran place des Victoires.

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De Gaulle, on adore ou on déteste. A RR on est dans l’idéalisation de la figure du De Gaulle de la seconde guerre mondiale. C’est grâce à lui que les Américains et les Russes ne sont pas partagé la France à la fin de la guerre comme ils en avaient le projet. Et, à tort ou à raison, il est et demeure un symbole de Résistance et de patriotisme. 

Nous savons que son rôle fut infâme pendant la guerre d’Algérie mais nous refusons de jeter l’intégralité du  bébé de Gaulle avec l’eau algérienne bien que nous soyons, sur ce dernier point, entièrement d’accord avec Moktar.  Nous refusons donc de faire comme les gauchistes et de réécrire l’histoire de France ou celle de de Gaulle à la seule lumière de celle de l’Algérie.

Par ailleurs je ne prendrais pas comme source, quant à moi, les témoignages parus sur les dhimmis Ouest-France, et encore moins le point de vue d’Alain Duhamel, un opposant aux patriotes, qui a milité pour le oui en 2005, pour la réforme des retraites par répartition, pour l’élection de Strauss-Kahn, qui soutient BHL, Minc et toute la clique… Bref un mondialiste qui ne peut qu’être un ennemi de De Gaulle et à ce titre son témoignage n’est pas objectif. Au contraire, le fait qu’il s’attaque à De Gaulle rend ce dernier plus sympathique.

Quant à savoir  si l’immigration algérienne aurait été évitée si l’Algérie était restée française, c’est une question difficile. Il est probable que non puisque c’est toute l’Europe qui  est envahie, et pas que d’Algériens… Le processus de « décolonisation » qui a abouti aux milliers de morts Pieds-Noirs et musulmans proches de l’Algérie française a touché tous les pays dans le monde… et a donc créé un gigantesque mouvement de migrations, voulu et encouragé d’ailleurs par les Américains…

Christine Tasin

Lettre à ceux qui vénèrent De Gaulle…

Je ne crois pas que votre adoration ait une quelconque influence sur ce félon qui, preuves à l’appui, a passé la quasi totalité de sa vie à admirer son nombril.
Vous devriez  avant de vous prosterner, tenter OBJECTIVEMENT d’étudier la carrière de cet individu.

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Remontons à la grande guerre: Voici deux fragments de témoignages de sa pseudo « capture » :

Dans le journal Sud-Ouest, Samson Delpech, un ancien poilu sous les ordres de de Gaulle, a ainsi déclaré en mars 1966 que lui et ses camarades avaient dû se rendre « sous les ordres de notre capitaine de Gaulle ». Dans une édition d’avril de la même année de l’hebdomadaire Le nouveau Candide, un officier allemand du nom de Casimir Albrecht avait affirmé pour sa part avoir capturé le capitaine français, mais sans évoquer l’existence d’une quelconque blessure : « Au bout d’une demi-heure, j’ai vu apparaître à la sortie du trou un vague tissu blanc, probablement une chemise accrochée à une baïonnette au bout d’un fusil. J’ai donc ordonné le cessez-le-feu. Quelques hommes sont sortis et c’est alors que j’ai remarqué l’officier qui les commandait tellement il était grand. Je me suis avancé vers lui. Il paraissait un peu hagard et chancelant ».
Casimir Albrecht, cet officier à qui votre icole s’est rendue, a écrit et publié un livre sur lequel il relate les faits; on peut y lire, entre autre, que le seul Officier Français interdit de porter le sabre lors d’offices religieux était De Gaulle. Ceci se passe de tout commentaire.

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Je poursuis afin de parfaire vos connaissances qui semblent non pas défaillantes mais orientées. Lors d’une interwiew de cet éminent journaliste politologue Alain Duhamel – qui de mon point de vue – connaît l’histoire; à la question : »Selon vous, quel est le plus grand criminel de la 5ème République »? ; sans aucune hésitation la réponse fuse: » indiscutablement le général De gaulle ». Nous n’en sommes pas à évoquer ce parjure mais j’y reviendrai plus en détail.

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» De mon vivant JAMAIS le drapeau FLN ne flottera sur Alger »; « l’Algérie est partie intégrante de la France » etc.
D’autres forfaits : » les Harkis doivent rester sur leur terre » ordre fut donné de les désarmer et de les abandonner ici et là; lors du massacre d’Oran où sont stationnés 18000 (dix-huit mille) soldats français, la chasse aux Roumis est ouverte ; Katz s’affole et demande à De gaulle ce qu’il convient de faire en évoquant les massacres: « télégramme du félon: « ON NE BOUGE PAS ».
Puis c’est l’ignoble assassinat du Lt-Colonel Jean-Marie Bastien Thiry le plus brillant polytechnicien de l’armée française; puis l’assassinat d’un héros de 40, d’Indo, d’Algérie le Lieutenant Roger Degueldre, et l’assassinat du Sergent Dovcar à qui on refuse la nationalité française pendant plussieurs années et on la lui accorde subitement lors de son arrestation ; puis c’est la requête de fusiller le plus grand général de tous les temps de l’armée Française Raoul Salan. Etc.

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Alors voyez mes chers laudateurs de De Gaulle, il y a de quoi dire. Et si l’on évoque ses relations avec les généraux qui ont assuré la victoire, on peut aussi avoir quelques interrogations; par exemple cet accident qui a causé la mort de Leclerc.
Et sachez (quoique) ses prises de position ne furent jamais pour la France mais uniquement pour son égo, comme par exemple virer les Ricains de France (pour autant je ne dis pas que c’est une mauvaise décision) mais..car il y a un mais…c’est que le petit général avait été parfaitement catalogué par les alliés.

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J’ose croire que vous ne m’en voudrez pas trop; cela étant je suis tout à fait à même de vous apporter toutes les preuves et bien au delà de ce que j’avance.

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Voyons à présent votre certitude que si l’Algérie était restée française la France aurait été envahie. Et bien je n’y crois pas. 
Dès l’indépendance les Algériens ont commencé à se ruer en France: Pourquoi? Tout simplement parce que tous ceux qui étaient employés dans des usines, dans des fermes n’avaient plus de travail.
Puis vint la guerre entre eux avec le FIS; de nombreux algériens s’enfuirent pour la France.
Et ce fameux regroupement social qui ouvrit très largement les arrivées massives.

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Dans le cas inverse les « colons » avaient défriché des marécages (je me répète) les perspectives étaient très vastes et ces départements français auraient pu accueillir encore et encore de très nombreux colons et permettre à la population musulmane plus d’essor. A ce propos vous semblez ignorer que les musulmans possédaient beaucoup plus de terre que ces satanés colons français. Ceci peut également être démontré.

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54 Commentaires

  1. @bm77; Vous n’aurez pas le dernier mot; les derniers maux seront de celle qui imagine tout connaitre, tout avoir lu; mais qui en réalité ne connait strictement rien si ce n’est qu’elle possède une excellente adaptation. Et quand j’écris qu’elle ne connait rien: c’est peu dire.
    Comment avoir l’outrecuidance de réfuter des faits évoqués par des témoins et s’en tenir à tous les pseudos historiens, exemple avec Benyamin Stora.
    Le seul qui a tenté, j’écris bien tenté, d’écrire des réalités est Jean-Jacques Jordi que je connais parfaitement et avec lequel j’avais eu quelques échanges, puisque (je fais une confidence) un oncle fut enlevé ce 5 juillet en y laissant une veuve et 6 orphelins. Ce qui m’amène à penser légitimement que je connais parfaitement ce sujet, y compris ces zones d’ombre que l’on veut éclairer de peur d’assombrir le visage d’un félon.
    J’ai pu constater que notre ami Paco faisait une promo pour un livre; je le conseille vivement à ceux et celles qui s’intéressent à la véracité des faits et non aux histoires.

    https://YOUTU.BE/9BR07HG6TJC

    ORAN, 5 JUILLET 1962: UN MASSACRE D’ETAT! (VIDEO)
    3000 Européens massacrés sous les yeux du général Katz et sur ordre du chef de l’État français de l’époque, de Gaulle. Ce chiffre de plus de 3.000 morts et disparus a été enregistré par Mme Sallaberry, militaire de carrière en poste au bureau des exactions. Le colonel Fourcade a témoigné sous la foi du serment, déclarant avoir assisté en début de matinée, ce 5 juillet, à l’entretien téléphonique entre le général Katz, qui informait le chef de l’État que dans toute la ville se perpétrait un massacre au « faciès blanc », et de Gaulle, qui lui a donné l’ordre criminel le plus formel : « Surtout, ne bougez pas ! »
    Le général Katz a décidé dans la matinée de survoler la ville en hélicoptère. Voici le témoignage du pilote : « Nous survolons la ville, partout des gens qui fuyaient et des cortèges de bras en l’air, escortés par des ATO (auxiliaires de l’armée nationale populaire) ou des civils en armes. Nous avons survolé le Petit Lac, là aussi une foule compacte bras en l’air, des gens qu’on faisait entrer dans l’eau et qu’on abattait froidement. J’ai hurlé : “Mon général, on abat des gens, je vois l’eau qui devient rouge de sang”. Le général m’a répondu : “Retour à la base”. »
    Les Européens étaient escortés jusqu’au commissariat central, où ils étaient torturés et tués mais également vers le Petit Lac et la ville nouvelle. Ce massacre s’est poursuivi jusque vers 17 heures.
    Ce 5 juillet, un jeune appelé qui montait la garde dans une guérite d’une caserne oranaise vit venir à lui un groupe de Français affolés, hommes, femmes et enfants, tous terrorisés, qui le suppliaient d’ouvrir les grilles fermées. Il n’avait pas les clés. Il a appelé, supplié qu’on ouvre les grilles d’urgence… Mais déjà les tueurs avaient rejoint le groupe. Ces gens, hommes, femmes, enfants, ont été égorgés sous ses yeux, alors qu’ils s’agrippaient aux grilles fermées à double tour. Il n’a pas pu utiliser son fusil non chargé pour leur porter secours. Cet homme a témoigné et fait ce récit horrible en pleurant… « Depuis, je ne peux plus passer une nuit sans me réveiller en tremblant, avec les cris et les râles de ces pauvres gens dans les oreilles… »
    Le père de Laparre de Saint Sernin a témoigné dans un livre remarquable, Journal d’un prêtre en Algérie, dans lequel il relate plusieurs épisodes de l’agonie sans nom qui fut imposée aux Français d’Oran. Dans ce livre, cet homme d’Église relate avoir recueilli et soigné un malheureux Algérien frappé de terreur depuis qu’il avait, involontairement, assisté, au Petit Lac, à la décapitation à la hache d’un couple et de leur petit garçon d’environ cinq ans. Les appels au secours, les supplications et les prières à la Vierge de Santa Cruz de ce couple résonnaient encore aux oreilles de ce témoin. On est pris de frissons en lisant de telles monstruosités.
    Et surtout, ce dernier souvenir, ce père qui a raconté avoir retrouvé son fils de 18 ans pendu à un crochet de boucher aux abattoirs d’Oran, après avoir été torturé et égorgé.
    Le lieutenant Rabah Kheliff fut le seul officier français qui a eu le courage de désobéir aux ordres criminels de sa hiérarchie en se portant au secours de Français pourchassés et massacrés. Il a sauvé des centaines de vies et son témoignage est accablant. Le général Katz l’a convoqué et sanctionné : « Si vous n’étiez pas un Arabe, je vous casserais. » Le lieutenant Kheliff a été sur le champ muté et rapatrié en métropole.
    Cette déclaration du chef de l’État, de Gaulle, témoigne de sa complicité dans ce crime d’État
    La France ne doit plus avoir aucune responsabilité dans le maintien de l’ordre après l’autodétermination. Elle aura le devoir d’assister les autorités algériennes, mais ce sera de l’assistance technique. Si les gens s’entre-massacrent, ce sera l’affaire des nouvelles autorités.
    Sans être Nostradamus, voici l’oracle du maréchal Juin : “Que les Français, en grande majorité, aient, par référendum, confirmé, approuvé l’abandon de l’Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l’ennemi, qu’ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d’Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n’ait été fait pour les protéger, cela je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes. La France est en état de péché mortel, elle connaîtra un jour prochain son châtiment !”
    Ce jour est-il arrivé ?
    Témoignages recueillis par l’historienne Geneviève de Ternant et Anne Cazal, déléguée générale de « Véritas »
    Manuel Gomez – Boulevard Voltaire

    ” PARIS A VECU DURANT LA GUERRE D’ALGERIE UNE VAGUE DE MEURTRES ET D’ATTENTATS SANS PRECEDENT DANS SON HISTOIRE – ENTRE 6.000 ET 7.000 MORTS »

    7 COMMENTAIRES
    • LAURENT
    Et quand on voit l’autre “charlot”, faire sa génuflexion et repentance…on a envie de vomir…:-(((
    5 juillet 2015 à 11 h 12 min
    • LIO
    L ‘AGONIE D’ORAN 5 JUILLET 1962
    Beaucoup d’Oranais et surtout des femmes et des enfants avaient quitté la ville durant les trois mois précédents, mais on ne vide pas une ville de 400.000 habitants et de plus de nombreux habitants du bled s’y étaient réfugiés après l’abandon par l’armée française des villages et les exactions dans les fermes.
    Du 1er juillet, date du vote de l’indépendance jusqu’au 4, il n’y eut en ville que quelques défilés de voitures surchargées d’arabes, hommes et femmes hurlant des slogans et des you-you, mais en sommes, plutôt bon enfant…
    Le 5, ordre avait été donné par radio d’ouvrir les magasins, les bureaux et de reprendre le travail. Or une foule déferla des quartiers arabes vers les quartiers européens dés le matin, par la Place Kargentah vers la Place d’Armes ” pour un défilé pacifique. ”
    Comment, alors, expliquer que les hommes étaient presque tous armés, et que beaucoup de femmes dissimulaient un couteau sous leur voile ?
    A 11 heures un coup de feu retentit sur la place d’Armes, un signal sans doute, des cris jaillirent : ” l’OAS, c’est l’OAS qui nous tire dessus ”
    Tout le monde savait que les commandos avaient quitté la ville fin juin, et qui aurait été assez fou pour provoquer une foule déjà surexcitée ? En tous cas, ce fut le début de l’horrible carnage : une chasse à l’Européen commença sauvage, systématique.
    On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait, on pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes dépecer des vivants avec les dents. Les auxiliaires de l’armée algérienne, les A.T.O. emmenaient les Européens prisonniers par longs cortèges vers le commissariat central où ils étaient battus et tués, ou vers le Petit Lac, ou vers la Ville Nouvelle.
    Pourtant dans cette folie sanguinaire, des arabes sauvèrent des européens, d’autres intervinrent, et permirent de délivrer des prisonniers.
    Le général Katz avait donné l’ordre de ne pas bouger et les 18.000 soldats français qui se trouvaient à Oran, restèrent cantonnés dans les casernes sans intervenir.
    Katz téléphona à De Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’état répondit ” ne bougez pas .”
    C’est le seul exemple dans l’histoire d’un massacre perpétré sur une communauté sans défense, en présence d’une armée qui laisse assassiner ses ressortissants sans intervenir.
    La tuerie dura près de six heures. Lorsque à 17 heures les gendarmes français sortirent de leur trou à rats, le calme revint aussitôt.
    Les cadavres jonchaient la ville, on en trouva pendus aux crocs des bouchers, dans des poubelles…
    Dans la chaleur de juillet, la puanteur était horrible.
    Les soldats français et algériens déversèrent par camions les cadavres dans le Petit Lac et les couvrirent de chaux vive. Nul ne sait le bilan exact de cette Saint Barthélémy.
    On parlait dans les semaines qui suivirent de 3.000 morts et disparus…
    C’est le chiffre que donna le sinistre De Broglie et que reprit le ministre André Santini.
    Ce qui est sûr, c’est que le massacre était prémédité car les tueries commencèrent à la même heure aux quatre coins de la ville qui était vaste.
    On peut presque dire que les morts eurent de la chance, car le sort des disparus qui furent signalés par des témoins dans les mines de l’Algérie, dans des prisons sordides, dans des maisons closes et des bars à soldats, traités en esclaves ou torturés fut sans nul doute pire encore.
    La France vient de reconnaître le génocide des Arméniens par les Turcs. Elle nous doit de reconnaître la responsabilité de De Gaule et de son gouvernement dans le massacre des Oranais le 5 juillet 1962. Sans haine, sans amertume mais avec détermination nous demandons que soit proclamée la vérité.
    Geneviève de Ternant
    6 juillet 2015 à 11 h 31 min
    • MOKTAR
    Manuel, il est totalement inexact que le Lieutenant Kheliff fut le seul officier à libérer des otages. Tout le monde évoque Rabah Kheliff de par ses origines musulmanes.
    Mais deux autres officiers français intervinrent: le Capitaine Jean-Germain Croguennec qui seulement accompagné du sous-officier Brénugat se rendit au Commissariat central et fit libérer plusieurs dizaines de civils européens.
    Le Vice-Amiral Jean Barthélémy qui, après une discussion orageuse avec le général Katz, envoya un détachement de fusilliers marins évacuer les magistrats et le personnel du tribunal. Au retour ces fusilliers-marins s’interposèrent entre des manifestants musulmans et des ouvriers de la DCAN.
    La 3ème Cie du 8ème RIMA s’oppose également à des musulmans .
    le 3ème Compagnie du 5ème RI met en fuite des manifestants.
    Rendons hommage à ces officiers et soldats qui ont sauvé l’honneur de leurs camarades l’arme au pied.
    Quant au témoignage de cet appelé dans cette caserne d’Eckmhul; il n’avait sans doute pas les clefs mais le Chef de poste les avait INDISCUTABLEMENT; par ailleurs si les fusils n’étaient pas chargés il est impossible qu’il n’y ait eu de munitions au poste.
    Il est regrettable que de cette tragédie certains en fassent un roman noir. J’ai personnellement perdu un membre de ma famille qui a laissé une veuve et 6 orphelins et lire ou écouter des absurdités me révolte.
    5 juillet 2016 à 21 h 12 min
    • PRINCE PAUL ELIAQIM DE MAISONNEUVE-VANNIEUWENHUYZE
    Le soi-disant général de Gaulle, qui a toujours signé tous les écrits que nous connaissons sous ce faux nom, se nommait en réalité Charles De Gaulle. La particule nobiliaire qu’il s’était attribuée était une imposture. Il n’y a jamais eu de Maison, troupe de gens d’armes reconnue par le peuple comme capable d’assurer l’ordre et la sécurité, et dirigée par un chef anobli de fait par le peuple, il n’y a jamais eu de Maison de Gaulle, et aucun de ses ancêtres n’a jamais été anobli autrement par la suite. On n’en trouve aucune trace dans les registres de la noblesse française. De Gaulle signifie Du Mur ou Dumur. De est une variante de Le comme dans Le Pen ou Le Bolloc’h, et Gaulle a la même origine que le mot anglais wall qui signifie mur. Donc De Gaulle = Du Mur ou Dumur = nom donné à quelqu’un qui vivait près d’un mur comme une enceinte de ville ou autre espèce de mur, de même que Dupont ou Du Pont, vivant à côté ou sur un pont, ou Dupré ou Du Pré, vivant à côté ou dans un pré.
    Tout ce qui est signé « Général de Gaulle » n’avait, n’a et n’aura jamais la moindre valeur légale car il s’agit d’une imposture qui rend automatiquement nul tout ce qui la précède.
    6 juillet 2016 à 18 h 28 min
    • ROBERT
    De Gaulle etait une merde. A cote Petain etait plus propre. Ca ne m’etonne pas que nous ayons un holande a la tete de l’etat aujourd’hui. Je pense que la France merite une vraie lecon et elle va la recevoir.
    6 juillet 2016 à 22 h 24 min
    • BIKOZ
    j’y étais ! nous voulions rester en Algérie mais avec ce massacre, nous nous sommes réfugiées à l’abri dans le port en attendant qu’un bateau veuille bien nous faire embarquer, 3 jours et 3 nuits sur le bitume d’un quai, sous la chaleur de l’été et dans la puanteur du poisson pourri et du macadam fondu…j’avais 17a…j’ai laissé derrière moi tous mes rêves d’ado et continué d’affronter la dure réalité qui m’attendait également de l’autre côté de la Méditerranée.
    7 juillet 2016 à 0 h 24 min
    • ANDREA
    Une tache indélébile sur l’honneur de notre pays.
    Il faudra bien un jour rendre justice à toutes ces malheureux innocent martyrisés.
    Honte à de gaulle et au gouvernement de l’époque, aux collabos porteurs de valises, et à tous ces fumiers du fln qui se pavanent encore et osent nous demander repentance!
    Je ne suis pas pied-noir mais vraiment je suis révulsée par le sort qui a qui a été fait à ces gens et l’ injustice faite à leur memoire.
    5 juillet 2017 à 21 h 44 min

  2. Je ne suis pas plus intervenu (***)

    Je censure votre commentaire car inutile de se diviser et de finir par être agressif entre commentateurs qui partagent, en fait, le même but quant à notre France.

    Cette division entre gaullistes et anti-gaullistes est sans fin.

    Dans ma propre famille j’avais deux proches qui s’adoraient et qui ne se fâchaient (gentillement d’ailleurs) que sur ce sujet de de Gaulle.

    Ces polémiques sont dépassées.

    Unissons-nous sur le seul sujet qui nous importe : la situation abominable de la France de 2020.

    (Le modérateur).

  3. Pour terminer parce qu’on tombe vraiment dans le n’importe quoi quand on parle de de Gaulle à travers cet anti-gaullisme primaire, ce point de l’article qui est une illustration voire une des « preuves » des manipulations visant à le discréditer le concernant :

    L’article dit :

    « Le nouveau Candide, un officier allemand du nom de Casimir Albrecht avait affirmé pour sa part avoir capturé le capitaine français, mais sans évoquer l’existence d’une quelconque blessure : « Au bout d’une demi-heure, j’ai vu apparaître à la sortie du trou un vague tissu blanc,….c’est alors que j’ai remarqué l’officier qui les commandait tellement il était grand. Je me suis avancé vers lui. Il paraissait un peu hagard et chancelant ».

    Casimir Albrecht, cet officier à qui votre icole s’est rendue, a écrit et publié un livre sur lequel il relate les faits; on peut y lire, entre autre, que le seul Officier Français interdit de porter le sabre lors d’offices religieux était De Gaulle. Ceci se passe de tout commentaire. »

    ET voilà la véritable histoire l’autre ne résistant visiblement pas à l’analyse, pour ceux que cela intéresse :

    https://www.centenaire.org/fr/espace-scientifique/societe/de-gaulle-douaumont-en-1916-lenfance-dun-lache

    L’histoire du sabre est parlante, de Gaulle ne le portait pas parait-il son sabre car il l’avait laissé chez sa mère….

    Bref, j’ai noté d’autres éléments mal interprétés voire faux qui falsifient la véritable histoire, mais j’arrête parce qu’on tombe vraiment dans le sordide et tout cela est trop petit.

    Je comprends qu’il en ait eu marre des Français.

  4. Je vous ai compris Amélie Poulain, pour paraphraser De Gaulle, mais si il ne faut pas jeter le bébé de Gaulle dans l’eau du bain de l’Algérie, il faut aussi pour cela ne pas non plus diaboliser les uns pour mieux mettre de Gaulle en exergue . Je pense que le personnage avait tendance à prendre trop de hauteur pour ne pas voir ce que ses décisions pouvaient provoquer de tragédies si dans la balance il considérait que l’intérêt supérieur de la France était de laisser l’Algérie aux indépendantistes . Il a su aussi faire preuve de beaucoup de fermeté et même plus pour se débarrasser de l’OAS en mettant en place un service de barbouzes . Le fameux SAC avait été créé pour éliminer les membres de l’OAS sans en répondre à la justice!!
    Je ne suis pas d’accord non plus pour diaboliser une OAS qui a été perçue comme le seul recours pour les pieds noirs qui se sont sentis lâchés de toute part Il ne faut pas exagérer le nombre des membres de l’OAS qui n’excédait pas la quarantaine même si ceux ci faisaient par leur parfaite connaissance du terrain, autant de grabuge que si ils avaient été milles ,mêmes si ils étaient très soutenus par la population pied noire , qui constataient tous les jours les effet de cet abandon par les morts qui jonchaient les rues . A Alger il y a eu une vraie guerre civile avec tout ce que cela peut engendrer et ce n’était pas le fait de l’OAS mais du FLN qui se sentait pousser des ailes par les accords d’Evian et commettaient des atrocités y compris contre de jeunes adolescentes comme me l’a relaté une personne de mon entourage dont je ne peux mettre en doute la parole,qui a perdu une jeune cousine tuée dans des conditions effroyables. Fallait-il que la population se fasse égorger comme des agneaux ? L’OAS n’a fait que répondre, durement parfois ,en étant suffisamment persuasive pour maintenir les pires du FLN à distance .Qu’ils se soient réfugiés après l’indépendance dans l’Espagne de franco était presque naturel puisqu’ils risquaient le pire en France et je ne vois pas quel pays aurait pu le faire , certainement pas l’URSS et encore moins les EU de Kennedy qui étaient pour l’indépendance de l’Algérie, mais aussi l’affaiblissement de .la France !Je ne pense pas qu’ils aient eu besoin, non plus, des conseils des services de la police franquiste , l’OAS était suffisamment aguerrie par la composition de ses membres qui étaient souvent d’anciens de l’armée française qui avait vaincu sur le terrain le FLN!! Et c’est bien ça qui a créer l’incompréhension des pieds noirs par rapport à cette indépendance qui a été gagnée sur le tapis et non pas sur le terrain !
    Je ne me place pas dans la logique habituelle , je pense que de Gaulle a trouvé la bonne formule pour la France avec la 5ème République il aimait par dessus tout son pays , il avait une certaine idée de la France qui me convenait parfaitement , mais je comprend parfaitement le sentiment des pieds noirs et je ne diaboliserais pas l’OAS qui n’a fait que défendre les populations sur place et qui rencontrait dans les conditions d’une guerre civile qui faisait que les pieds noirs étaient considérés comme des ennemis par les forces militaires françaises et par le FLN .La défense, dans ces conditions, si elle veut être efficace, passe souvent par l’attaque! Voir la ligne Maginot!!
    La gauche n’a pas changé elle a diabolisé l’OAS comme elle le fait avec les patriotes mais elle, s’est permis toutes les exactions comme celles de porter des valises de TNT qui explosait sur les terrasses de café ou les dancing,y compris parmi les civils !

    • « FLN qui se sentait pousser des ailes par les accords d’Evian et commettaient des atrocités y compris contre de jeunes adolescentes comme me l’a relaté une personne de mon entourage dont je ne peux mettre en doute la parole,qui a perdu une jeune cousine tuée dans des conditions effroyables. »

      On connait certes la cruauté du FLN, il n’y a rien à remettre en cause là-dessus, des sauvages…..

      Je n’ose pas là vous mettre les témoignages concernant la terreur qu’ils inspiraient aux Européens et les meurtres contre des Européens innocents je précise, par l’OAS qui était contre leur retour en Métropole, à l’été 1961… Vous pourrez aussi les trouver aisément dans des livres. Et bien d’autres choses…

      Bien à vous.

  5. Concernant votre chapeau sur le mérite de De Gaulle d avoir empêché les Russes de se partager la France avec les Américains.
    Ou donc avez-vous trouvé cette information saugrenue?
    Il n a jamais été question d un quelconque partage de la France
    Aucun témoin de l epoque n en parle a commencer par De Gaulle ! De Gaulle qui est allé signer un pacte avec Staline fin 44 , bout de papier sans aucune portée, pas même la présence de De Gaulle à Yalta. Le partage fût essentiellement basé sur l avancée des troupes respectives. Les Russes étaient loin de la France et Staline a donné l ordre au PCF de ne pas tenter de coup de force et de jouer le jeu démocratique parlementaire
    De Gaulle n est pour rien dans cette retenue soviétique. Quant au symbole de la résistance…il y était opposé en 40 et a attendu 42 pour tenter de la mettre sous sa coupe via Moulin. Pour le patriotisme, n oublions pas qu’il a soutenu le plan anglais de fusion France / RU lequel aurait placé notre pays sous l autorité anglaise.

  6. Une chose qu’il ne faut pas oublié c’est que l’état français avait rendu leurs libertés à la tunisie et au maroc c’est déjà ça qui à mis le feu à l’algérie en plus les députés ne voulaient pas votés pour l’égalité des algériens comme si ils étaient français à tous les niveaux et les propriétaires terriens et industriels pieds noire non pas aidés à améliorer à apaisé les tensions !

    • Il n’y avait que les Algériens, les Juifs n’avaient pas une position enviable car étaient appliquées les lois de Vichy à leur encontre, c’est grâce au Général de Gaulle suite à son Appel et la chute du régime de Vichy que les choses ont changé et que ces discriminations odieuses n’ont plus eu court.

  7. C’est tout à fait normal de ne jamais pardonner à 2 gol car il n’est possible de pardonner que lorsque la personne montre une réelle contrition. Or le colonel n’a jamais demandé pardon. Au contraire il était fier d’être parvenu à ce qu’il voulait dès 1944 (Conférence de Brazzaville). Il a envoyé à la mort des milliers de jeunes appelés, de musulmans pro-France (450 000 dans l’armée française contre seulement 40 000 dans l’ALN), de civils européens… alors que son projet d’abandon était déjà établi. Il l’écrit lui-même dans ses Mémoires de guerre et mémoires d’espoir :
    « Au contraire, si de but en blanc j’affichais mes intentions, nul doute que, sur l’océan des ignorances alarmées, des étonnements scandalisés, des malveillances coalisées, se fût levée dans tous les milieux une vague de stupeurs et de fureurs qui eût fait chavirer le navire. Sans jamais changer de cap, il me faudrait donc MANŒUVRER, jusqu’au moment où, décidément, le bon sens (sic) aurait percé les brumes. »
    Et pour les bouchés à l’émeri, voici l’explication de texte donnée par le de gaulle en personne lors d’un entretien au journaliste du Monde André Passeron, en 1966 :
    « Imaginez qu’en 1958, quand je suis revenu au pouvoir et que je suis allé à Alger, que je dise sur le Forum qu’il fallait que les Algériens prennent eux-mêmes leur gouvernement, mais il n’y aurait plus eu de De Gaulle dans la minute même. Alors il a fallu que je prenne des précautions, que j’y aille progressivement et, comme ça, on y est arrivé. »
    Que de vies brisées pour satisfaire l’orgueil d’un seul !

    • « …. il me faudrait donc MANŒUVRER, jusqu’au moment où, décidément, le bon sens (sic) aurait percé les brumes. » »

      Cela veut dire, tout simplement, qu’il lui fallait « tenir le cap » jusqu’à ce que les gens voient « par eux-mêmes » le problème si on gardait l’Algérie. C’est respectueux au contraire.

      Il a d’ailleurs bien ménagé la population, si dictateur il y avait, il n’aurait pas pris cette peine, il a eu l’humanité de laisser les gens cheminer par eux-mêmes.

      D’ailleurs quand il a dit « Je vous ai compris », il était sincère (il faut lire de Gaulle pour comprendre) car il a pensé un instant qu’il s’était trompé et que finalement garder l’Algérie était possible… mais les évènements ont montré que c’est lui qui avait raison d’où ses négociations pour cesser le conflit…. et l’on connait la suite qui n’a pas arrangé les choses….

      Quand on voit comment les Algériens fonctionnent il avait mille fois raison et les Français de Métropole l’avaient compris, les Algériens eux-mêmes l’ont demandé aussi cette indépendance (de Gaulle avait fait des référendums, la position d’un dictateur ?).

      Et vous croyez que les massacres horribles et impensables qui ont eu lieu dans des cadres de « règlements de compte » inter-populations et envers les Européens sont arrivés comme cela en génération « spontanée » ? Cela s’inventent ces tortures ? Non il faut avoir ce « sadisme » de façon « intrinsèque » à sa personnalité et même s’il y avait des aspects positifs dans les relations (certaines sincères sûrement, on ne peut généraliser), on peut penser que par « derrière » il en était autrement pour la grande majorité.

      On voit dans les évènements comment « une seule étincelle » peut déclencher une incommensurable violence. TOUT était là, à l’état latent et ce genre de réactions ne correspond pas aux Occidentaux.

      Le rapprochement des populations Européennes et Algériennes n’était ainsi, dans la profondeur, qu’un leurre (on le dit aussi actuellement en France d’ailleurs), les évènements de la suite l’ont prouvé.

      Quand vous parlez irrespectueusement de » bouchés à l’émeri » on peut penser que c’est de vous que vous parlez.

      • En parlant de respect, relisez donc votre commentaire n° 15 dans l’article intitulé « L’invasion, c’est la conséquence de l’abandon de l’Algérie française » et la réponse que vous avez ignorée.
        Pour en finir, je vous souhaite de trouver votre chemin de Damas.

        • Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, je n’ai pas dû voir la réponse que vous citez.

          Pas de chemin pour moi à chercher, mes commentaires simplement soucieux de vérités et de justice, se font sur fond de neutralité et de réflexions dans un esprit de recherche et d’analyse, rien d’émotionnel pour moi donc.

          Cela m’est parfaitement égal que certains n’aiment pas de Gaulle je n’ai rien à défendre ni à prouver, ma conviction dans l’espace historique de cette période est élaborée sur des éléments solides et cela me suffit.

          De Gaulle n’a pas démenti les trois-quarts des bêtises rapportées sur lui, il aurait été débordé et je pense, qu’il était au-dessus de cela.

          Je pense qu’il était important de rétablir ici une autre vérité, pas pour répondre précisément aux commentaires qui le détractent et le rabaissent, mais pour ceux qui vous lisent et qui auront une autre vision des choses ou tout au moins auront envie d’y réfléchir. Même au Tribunal ont a le droit à un discours contradictoire….

          A ce que j’ai pu voir dans l’ensemble de mes sources (bien repérées elles), ce qui est dit le concernant (de son entourage et en général) repose bien souvent sur des cancans de basse-cour qui ont eu malheureusement de graves conséquences.

          Pour moi, il n’y a aucun honneur là-dedans.

  8. et le plus étonnant c’est que ne pas quitter l’Algérie eût été bénéfique pour les algériens surtout. …

  9. Je suis très partagé sur de Gaulle, je suis dans un dilemme parce que je comprend parfaitement le point de vue des rapatriés puisque j’en côtois régulièrement qui portent en eux la déchirure de l’exil forcé , mais malgré cela, j’ai tout de même une admiration pour le grand bonhomme.
    C’est pour cela que je suis complètement d’accord avec Amélie Poulain;il faut contextualiser ce qu’à pu dire de Gaulle , et prendre toutes les précautions par rapport aux personnages et les motivations de ceux qui ont pu rapporter certains de ses dires, émis dans certaines circonstances .
    Je reproche un peu que l’on identifie à la seule personne de de Gaulle cette période complexe . Il est vrai que la dimension du personnage sa tendance à l’autoritarisme ,sa fermeté et la cinquième République qui a renforcé son pouvoir ont pu le faire croire . Mais il faut se rappeler déjà plusieurs éléments et considérer ce qui s’est passé par la suite. Ce que je constate dans le cheminement du personnage, et qui pèse en sa faveur, c’est qu’il n’a jamais œuvré pour son intérêt propre ou celle d’une oligarchie . Il a été amené au pouvoir à deux reprise, il a empêché que la France sombre après guerre et en 1958. il a été rappelé une fois de plus pour remettre de l’ordre dans un pays dont les institutions étaient mises à rudes épreuves, entre autre par la tentative de coup d’état des généraux putschistes dans les départements d’Algérie. C’est à cette occasion qu’à été créée la 5ème république .Elle a été promulguée de façon complètement démocratique en consultant le peuple directement par référendum.qui a voté, oui, à plus de 80 pour cent !
    Ce que je comprend et qui a pu créer cette quasi unanimité de la population pied noire contre le général ,c’est le fameux ; « je vous ai compris!  » devant la foule Algéroise, au balcon du gouvernement général. Là aussi , il faut se rappeler que de Gaulle s’est rendu presque immédiatement à Alger, en juin, après son retour à la tête du pays en mai 1958, dans une volonté d’apaisement et pour rassurer tout le monde .
    Avait il déjà, dès 1958, dans l’idée de donner l’indépendance aux Algériens, ou a -t-il été poussé par les circonstances et par une opinion métropolitaine très partagée sur le sujet ? Avec les risques de contagion de la guerre civile en métropole?
    Toujours est-il que, si la décision de donner l’indépendance a été consécutive au cessez le feu , elle a été entérinée par les métropolitains qui ont choisis par référendum. Fallait-il que de Gaulle aille contre la volonté d’une majorité de Français ?

    • mais quand il s’agit de l’autonomie ou l’indépendance de la corse, de Mayotte ou de la Nouvelle Calédonie on ne demande pas leurs avis aux métropolitains…
      Merci de faire des commentaires courts ou d’envoyer un article à contact@resistancerepublicaine.com ; sinon on ne peut pas publier votre commentaire sauf à le diminuer drastiquement

      • Pour ce qui est de demander l’avis des Français, je tiens à signaler que les citoyens des départements français d’Algérie ont été exclus du référendum du 8 avril 62, visant à ratifier les accords d’Evian. C’était pourtant leur propre sort qui se jouait ! Les principaux concernés n’ont pas eu le droit de voter ; c’est incroyable. S’il y a bien une population à qui le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes a été refusé, c’est bien les Pieds-Noirs.

    • @bm77

      Si cela vous intéresse de mieux comprendre et s’imprégner de la logique du personnage de Gaulle et notamment son cheminement ses doutes, ses interrogations, ses déceptions aussi de voir comment avait tourné la guerre d’Algérie notamment pour les Harkis et les Pieds-Noirs, etc…. qui ont précédé ses décisions, il y a deux livres (2 tomes) écrits par son fils

      Philippe de Gaulle : « De Gaulle, mon père ».

      On y voit aussi les influences pas très nettes de son entourage et les nombreuses « trahisons », manipulations de ce qui se passait réellement sur le terrain où ses ordres n’étaient parfois pas suivis, etc……

      Comme je le dis, il a sans doute fait de son mieux. Il le dit lui-même d’ailleurs, « qui aurait fait mieux que moi… » dans tout cet ensemble ?

      Je l’ai lu et cela a confirmé l’idée que j’avais de lui.

    • Le putsch des généraux a lieu le 21 avril 1961, soit trois ans après la création de la Ve République. Il n’en est donc pas la cause.
      Ces militaires sont intervenus car il leur était absolument inconcevable de renier leur parole, parole donnée solennellement aux Français d’Algérie d’assurer leur sécurité et de ramener la paix, ce à quoi l’armée française était parvenue puisqu’elle avait militairement gagné la guerre. Ils ont donc agi en hommes d’honneur, contrairement à 2 gol qui, lui, a trahi.
      Oui, il a trahi car il avait l’idée d’offrir l’indépendance depuis toujours. C’est lui-même qui l’a dit à plusieurs personnalités politiques, médiatiques ou culturelles, et l’a écrit dans ses Mémoires (cf. le commentaire n°13 de cet article).

  10. 2 gol détestait les Français d’Algérie. Petit florilège :
    Président du gouvernement, il écrit le 12 juin 1945 une directive au Garde des sceaux, Pierre-Henri Teitgen : « Sur le plan ethnique, il convient de limiter l’afflux des Méditerranéens et des Orientaux, qui ont depuis un demi-siècle profondément modifié les compositions de la population française. Sans aller jusqu’à utiliser, comme aux Etats-Unis, le système rigide des quotas, il est souhaitable que la priorité soit accordée aux naturalisations nordiques (Belges, Luxembourgeois, Suisses, Hollandais, Danois, Anglais, Allemands, etc.) »

    Il demande à des notables des Landes (cité par Jacques Isorni, Lui qui les juge, Ed. Flammarion 1961) : « Ils vous intéressent, vous, ces Mohammed et ces Fernandez ? »

    Le 4 mai 1962, il affirme en Conseil des Ministres (rapporté par Alain Peyrefitte dans ses mémoires) : « Les harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre ! »

    Encore en mai 1962, il déclare à Jean-Raymond Tournoux au sujet d’Edmond Jouhaud, ancien résistant, général d’armée (5 étoiles) : « Ce n’est pas un Français comme vous et moi, c’est un Pied-Noir ».

    En plus d’être manifestement raciste, le colonel micro s’est montré très ingrat car, il faut encore le rappeler, les départements français d’Algérie sont ceux qui ont envoyé, et par conséquent qui ont perdu, le plus d’hommes au combat pour les deux guerres mondiales, proportionnellement à la population.

    • Et pourquoi ne sortir que des éléments qui seraient négatifs ?

      Forcément, propos sortis de leurs « contextes »… Quel est le véritable sens dans le contexte de la conversation et le sujet abordé ? Comment l’interlocuteur l’a compris et intégré dans tout l’ensemble de ce qui se passait ?

      Cela confirme qu’il n’était entouré que de « traîtres » car sortir ainsi dans un livre des phrases dites dans l’espace d’un échange politique qui normalement devrait être marqué de discrétion, il faut avoir l’esprit un peu tordu.

      C’est comme le « détail » de Le Pen (que je n’apprécie pas du tout) qui, quand on écoute la phrase entière, on comprend tout à fait ce qu’il a voulu dire et le « sens » n’a rien à voir.

      Maintenant que de Gaulle à un moment donné en ait eu marre de l’embrouillamini qu’on lui présentait face aux objectifs qu’il avait (je rappelle qu’il était le Président de la République quand même), je ne suis pas étonnée qu’il ait pu avoir des phrases excédées et on le comprend vu le contexte. Je suis sûre que c’était d’ailleurs le cas de beaucoup.

      De Gaulle avait souvent des phrases lapidaires qui signifiaient son exaspération devant ce qu’on lui présentait, dans les méandres de ses réflexions, cependant cela ne dit rien de ce qu’il « est » et sa pensée « profonde ».

      Si l’on retirait des phrases de conversations de n’importe quel Français à certains moments de leurs conversations, surtout sous la colère,…on aurait ce genre de chose et on serait sans doute surpris. Il y en a qui passerait même au tribunal.

      Cela en devient ridicule… et pitoyable.

  11. Aberrant, cet article, que seul un non chrétien puisse écrire.
    LHistoire de l’expansion de l’islam s’écrit devant nous tous les jours à coup de meurtres gratuits (de déséquilibrés qui sortent de la mosquée, par exemple). 14 siècles de destructions ininterrompues, des gens qui éliminent les plus intelligents d’entre eux, cela donne des pays qui ne peuvent pas évoluer ou se développer.
    De Gaulle a permis à la France de reculer l’échéance, je dirais, celle de la confrontation entre le Christ et l’antéchrist, sur le sol de France.
    Ca vous a pas effleuré une seule synapse, ça, je pense…!?
    Le combat n’est pas matériel, mais spirituel.
    Des corps qui tombent , ce sont des âmes qui disparaissent.
    Plus les âmes seront du côté du bien, donc du Christ, plus la France continuera à être élevée, à être ce beau pays de paix, de liberté, de développement technologique, scientifique…

    • L’Algérie était aussi le sol de France, et depuis plus longtemps que Nice ou la Savoie. La pratique religieuse catholique y était très vivante et forte. Or l’abandon de ces départements français a favorisé l’expansion de l’islam, que vous déplorez. En effet, les juifs et les chrétiens ont été chassés, leurs lieux de culte ont été au mieux transformés en lieux publics ou en mosquées, au pire rasés, après avoir été vandalisés dans les deux cas. Les cimetières ont été profanés ; même nos pauvres marins de Mers-el-Kebir ont perdu la croix de leurs tombes. Depuis le 5 juillet 62, les cloches ne sonnent plus, les processions ne déambulent plus et l’islam est religion d’Etat. En livrant l’Algérie, 2 gol a accompli l’exploit unique dans l’histoire de transformer une victoire militaire en défaite politique.

      • Ce sont des manipulations à n’en plus finir à tel point que cela donne une sacrée nausée !!!

        • Oui Samia, contente de vous lire ainsi, cela aurait été vraiment intéressant je pense de discuter avec vous car vous savez beaucoup de choses très certainement que beaucoup ignorent.

          • Tout à fait, l’histoire, la vraie, est loin d’être divulguée. Je me suis toujours intéressée et surtout impliquée dans tout ce qui m’entoure, à tel point que les gens souvent me demandent pourquoi je suis au courant de bien des choses. Je leur réponds parce que je m’y intéresse mais avec un oeil averti. Je ne me contente pas du prêt à penser comme le demande, par exemple, la religion islamique. J’ai toujours regardé les faits, les conséquences que provoquent les systèmes dans lesquels nous vivons et c’est cela qui m’amène à être lucide.
            Je trouve aussi Amélie Poulain que vous êtes une personne intéressante, avec une réflexion ancrée dans le réel. J’apprécie beaucoup vos commentaires, ils sont toujours très sensés !

          • Merci beaucoup Samia, vous avez la réciprocité.

            Vous êtes une personne de valeur qui a su prendre une saine distance en regard de votre vécu que l’on devine aussi pas facile, et ce n’est pas donné à tout le monde.

            Bien à vous

  12. Je ne pardonne pas à ce Gaulle son erreur d evaluation et sa braderie de l Algerie avec appelés de 20 ans et pieds noirs. Des morts des destins modifiés pourquoi,
    Tout cela pour caser des pontes du FL N au sein de nos administrations et pour introduire le politico religieux au sein de la patrie pour la pourrir et continuer le grand remplacement..qui est e voie d achevement .
    De Gaulle un homme grand certes laus un grand homme.
    Ne serait ce que par ce qui précède soit , l Algerie, je suis plus que dubitative.

    • On ne peut pas critiquer de Gaulle si l’on n’accepte pas de regarder l’ensemble et que l’on n’accepte pas les discours contradictoires, c’est trop facile.

      J’ai mis un commentaire très explicite à ce sujet susceptible d’illustrer une partie de ce que vous dites. Je ne le vois pas, peut-être a-t-il été perdu ? Il était long… S’il faut je le remettrai en deux parties.

      Ceci dit, je suis d’accord avec l’envoi des appelés, moi-même je ne comprends pas, mais je n’ai pas interrogé ce point, je ne sais pas qui ainsi que la raison.

      Et de Gaulle n’était pas parfait, normal, et si les gens voulaient bien regarder intelligemment le contexte, beaucoup de choses seraient mieux comprises et surtout, il y en aurait qui aujourd’hui ont la conscience tranquille mais qui seraient bien embêté que l’on voit les choses autrement.

      Il ne faut pas oublier non plus que l’Algérie a été aussi sous le régime de Vichy au début et que certains dirigeants Français ont refusé de modifier la législation au niveau des juifs après l’Appel du Général de Gaulle. Je ne me souviens plus du nom, mais j’ai vu quelqu’un l’autre jour sur le site qui le citait en « bien » et je pense que cette personne ne devait pas être au courant…. enfin, j’espère.

      • Oui je confirme Amélie Poulain, il n’y a pas eu d’exception Algérienne,les lois de Vichy se sont imposés de la même façon qu’en métropole et les gens ont été autant pour Petain qu’ils ont acceuilli avec ferveurs les GI Américains!!
        Je entendu des hisotires qui m’ont été rapportées de personnes de confesion juives qui ne pouvaient se faire soigner dans les hôpitaux publics et privés y compris catholiques et pour celà cherchaient à changer de nom en le francisant !!
        Un peu comme en France!

        • Oui bm77 j’ai même lu qu’un dirigeant (qui a été favorablement mis en avant ici) avait refusé d’abolir ces lois iniques dans un souci d’égalité avec les Algériens qui n’avaient pas les mêmes droits que les Français de souche (sic) après la mise à mal du régime de Vichy suite à l’Appel du Général…

          Pas clairs tout cela, mais comment imaginer autre chose dans la complexité d’un conflit qui mobilisait tant de forces contradictoires.

  13. Moi je crois que si l’Algérie était restée française, aujourd’hui la France serait le 58ième pays musulman.

    • L’histoire montre le contraire. En effet, sur tous les continents et à toutes les époques, le vainqueur impose sa loi. Or, c’est la France qui a militairement gagné la guerre. Cette victoire rend encore plus révoltant l’abandon par 2 gol qui commet là une véritable trahison.
      Quant à la présence de l’islam en Algérie, il est bon de savoir que la IIIe République l’a protégé en interdisant catégoriquement à l’Eglise catholique d’évangéliser. Une anecdote intéressante : lorsque l’émir Abdelkader fut fait prisonnier, il déclara être prêt à se convertir. La République le convertit alors à… la franc-maçonnerie !

      • « En effet, sur tous les continents et à toutes les époques, le vainqueur impose sa loi. »

        Eh bien il est temps que la France l’impose sur son territoire alors ! Et il y en a qui disent que nous sommes perdus… Comme quoi ce n’est pas si simple.

  14. @Moktar

    Je comprends qu’avec tout ce que vous « croyez » concernant ce qu’aurait fait de Gaulle, vous n’ayez pas envie de pardonner… A la fin de sa vie, il était blazé de tous les mensonges proférés contre lui (on en voit une belle illustration aujourd’hui, ça n’a pas changé).

    C’est marrant, il y en a qui parle comme s’ils avaient été dans la tête de de Gaulle pour savoir ce qu’il « pensait » (je l’ai lu à ma grande surprise dans des livres).

    Quant à admirer Salan vous ne devez pas tout savoir le concernant… pour le coup, vous êtes bien dans une idéalisation non interrogée.

    Vous gagnerez je pense à déconstruire un peu tout cela.

    Ne croyez-pas ceci dit que je vous en veux, vous avez le droit de penser ce que vous voulez, aucun souci pour moi.

  15. « De Gaulle, on adore ou on déteste. A RR on est dans l’idéalisation de la figure du De Gaulle de la seconde guerre mondiale. »

    Je n’adore personne quant à moi et ne suis dans aucune idéalisation, ce n’est pas ma démarche. Il s’agit, dans mon appréciation de de Gaulle et de sa « personnalité » (important pour comprendre), de réflexions nourries à l’aune de bien des sources contrairement à ce que pensent certains.

    Mais ne peut accéder et comprendre l’esprit et la personnalité de de Gaulle qui veut…. et situer dans leur contexte un ensemble d’évènements d’une complexité sans nom. Il faut le vouloir aussi.

    Mes connaissances sur le sujet sont donc solides et approfondies et l’on peut me dire tout ce que l’on veut, je sais profondément pourquoi je pense ce que je pense.

    Ceux qui restent fixés inexorablement sur leur vision (ce qui n’est pas mon cas, j’ai réfléchi pour voir ce qu’il en était réellement) globalisent un conflit pour en tirer des conclusions dont ils ont largement, à ce que je lis ici, ignoré les profondeurs et l’allure générale.

    Maintenant, si l’on se fie à des témoignages (rarement neutres) pris ici où là et sortis d’un contexte justement qui les relativiserait pourtant, on peut en faire une figure monstrueuse effectivement comme on l’a fait pour d’autres… même ici (Mme Tasin en sait quelque chose il me semble…

    Comment expliquer alors que des militaires (et j’en connais un certain nombre) très au fait des évènements sont du côté de de Gaulle et reconnaissent ce qu’il était ? Pourquoi ignorer leurs témoignages ? Il est évident que ce n’est pas un hasard…

    Même si de Gaulle a fait des erreurs sans doute, c’est un humain et dans la chienlit qu’était cette guerre, on peut constater qu’il a fait de son mieux (c’était sa personnalité n’en déplaise à certains) quand sur le terrain, il y avait des alliances pas très « catholiques », certains de ses ordres qui n’étaient pas suivis ou déformés mais qui auraient amélioré les choses, etc…

    Mais pour savoir tout cela il faut (accepter de) creuser un peu…

    Cependant, ignorer les témoignages qui disent justement le contraire des détracteurs inconditionnels, c’est bien sûr toute la dynamique de ceux qui projettent et veulent disqualifier à tout prix (chacun en a de bonnes raisons d’ailleurs).

    Un livre intéressant même « excellent » (ils sont rares) pour ceux qui aiment la véritable recherche sans faire de « procès » d’intention avant même de connaître « tous » les détails (qui de ceux qui le détracte ont lu des choses sur de Gaulle ?…. Un vide sans doute…) est celui de :

    – Jean-Jacques Jordi – Historien –

    « Les disparus civils européens de la Guerre d’Algérie : Un silence d’Etat »

    Note importante : ne pas s’arrêter au résumé qui en est fait sur les sites car il n’a rien à voir avec ce que j’ai lu, comme quoi, c’en est une preuve, on peut faire dire « ce que l’on veut » à des écrits, alors que dire des paroles prononcées.

    Je précise qu’il faut de la rigueur et un peu de courage pour le lire car c’est vraiment une recherche dans le sens puriste du terme avec de nombreux chiffres et détails, à travers des archives jamais consultées auparavant, et sa conclusion est justement fort intéressante… pour ceux qui ont l’esprit ouvert.

    Il conclue notamment en montrant et identifiant le rôle plus que délétère – le mot est faible – de l’OAS dans tout ce qui s’est passé après les Accords d’Evian…. (que de Gaulle a tenté de négocier longuement au mieux, je précise, contrairement à ce que veulent croire certains).

    Avec tout ce que j’ai lu sur eux, l’OAS me donne envie de vomir… mais je sais qu’ils ont leurs adorateurs je l’ai bien compris (c’est pour ça sans doute que l’on en parle jamais, surprenant d’ailleurs vu ce qu’ils ont fait).

    On comprend bien à quel point leurs actions expliquent bien des évènements passés que l’on attribue à de Gaulle.

    Il est vrai que cette organisation s’est constituée en Espagne dans l’entourage de Franco (très proche des Nazis entre autres) dont le beau-frère leur avait donné de bons conseils sur notamment comment gérer la mise en place de la terreur que ces dirigeants espagnols avaient pratiquée pendant la Guerre Civile, et les membre de l’OAS ont été là très bons élèves à ce que j’ai lu… y compris au niveau des Pieds-Noirs (j’ai lu des témoignages édifiants à ce sujet que certains doivent ignorer certainement vu leur idéalisation concernant leurs dirigeants).

    « Témoignages » aussi in vivo dans des livres survolés car ce sont eux des livres « procès » contre de Gaulle (bien sûr) donc sans consistance intelligente mais qui sont très explicites justement sur la cruauté de l’OAS.

    Cet auteur montre aussi le rôle on ne peut plus flou du Général Katz dit « le boucher d’Oran »…. dans les évènements… où de Gaulle n’avait rien à voir…

    Je connais aussi des dits « Pieds-Noirs » (je n’aime pas ce terme qui me semble un peu méprisant) qui sont intelligents et qui, même s’ils n’aiment pas de Gaulle car ils ont été plongés dans la mouvance générale de projections avec tous les mensonges qui ont été dit sur lui (il faut vraiment être bloqué pour ne rien voir à ce sujet car il y en avait beaucoup qui y avaient intérêt). qui acceptent de réfléchir et de contextualiser.

    « Contextualiser », mot très important qui manquent à certains ! Les faits, les phrases soit-disant dites par de Gaulle (déformées bien souvent, on connait !), les évènements vus à travers le filtre de l’ensemble, n’ont pas le même sens quand ils sont « contextualisés ».

    Bref, il y en a qui ont beaucoup de culture à acquérir avant de juger….. et il faudrait vraiment être un surhumain pour arriver à résumer ce conflit.

    • Bravo Jim. Quant à Amélie Poulain, vous semblez oublier qu’en ce qui concerne les deux dirigeants de l’OAS, que vous suspectez de nazisme, le général Salan, qui a largement contribué à libérer la France en 1944, était le fils d’un électeur socialiste, lui-même connu comme étant un républicain on ne peut plus classique. Son adjoint à la tête de l’OAS, le général Jouhaud, était fils d’un instituteur radical-socialiste dans la région d’Oran. « Je suis républicain par atavisme », disait-il d’ailleurs à son procès. Résistant, il était en compagnie du Résistant socialiste Pierre Brossolette le jour de son arrestation par les Allemands. Alors avant de lancer des accusations, on se renseigne ! Mais à vrai dire, on s’en fout de leurs opinions, puisque l’OAS, comme Jacques Soustelle l’a dit, c’était « la résistance d’un peuple qui ne veut pas mourir ». L’OAS, ce sont des gens qui ont lutté contre les islamo-gauchistes de l’époque, les mêmes qui nous menacent aujourd’hui en Europe. L’OAS, c’était des gens qui venaient de tous les horizons politiques pour défendre un peuple, le peuple Pied-Noir menacé d’extermination par l’alliance entre de Gaulle et le FLN. L’OAS, c’était la défense de l’Occident face à l’alliance du gauchisme, de l’arabo-islamisme et du tiers-mondisme.

      • Encore des Gauchistes finalement et ui avait intérêt à ce que l’Algérie reste Française….

        Je réponds par politesse mais je n’en dirai pas plus en réponse à votre commentaire dont je pourrais argumenter chaque ligne car j’ai envie de voir la fin de tous ces discours.

        J’ai dit ce que j’avais à dire, que les gens fassent leurs recherches eux-mêmes.

    • Bravo Jim. Quant à Amélie Poulain, vous semblez oublier qu’en ce qui concerne les deux dirigeants de l’OAS, que vous suspectez de nazisme, le général Salan, qui a largement contribué à libérer la France en 1944, était le fils d’un électeur socialiste, lui-même connu comme étant un républicain on ne peut plus classique. Son adjoint à la tête de l’OAS, le général Jouhaud, était fils d’un instituteur radical-socialiste dans la région d’Oran. « Je suis républicain par atavisme », disait-il d’ailleurs à son procès. Résistant, il était en compagnie du Résistant socialiste Pierre Brossolette le jour de son arrestation par les Allemands. Alors avant de lancer des accusations, on se renseigne ! Mais à vrai dire, on s’en fout de leurs opinions, puisque l’OAS, comme Jacques Soustelle l’a dit, c’était « la résistance d’un peuple qui ne veut pas mourir ». L’OAS, ce sont des gens qui ont lutté contre les islamo-gauchistes de l’époque, les mêmes qui nous menacent aujourd’hui en Europe. L’OAS, c’était des gens qui venaient de tous les horizons politiques (socialistes patriotes, gaullistes restés fidèles à leurs idées, catholiques, nationalistes, monarchistes etc.) pour défendre un peuple, le peuple Pied-Noir, et les Harkis menacés d’extermination par l’alliance entre de Gaulle et le FLN. L’OAS, c’était la défense de l’Occident face à l’alliance du gauchisme, de l’arabo-islamisme et du tiers-mondisme.

    • Au sujet de l’OAS que vous dénigrez, sachez qu’elle a existé à peine plus d’un an dans un conflit qui a duré huit années. Elle est née lorsque l’Etat français a cessé d’exercer son devoir pourtant régalien d’assurer la sécurité des citoyens. Elle a été la réponse au désir naturel de rester en vie. A cette époque-là, les Français n’appelaient pas leurs assassins en leur disant : « Venez nous égorger ! »

    • Voici un tract de l’OAS, diffusé au printemps 1962 :

      « M. De Gaulle livre l’Algérie au seul FLN.
      Ben Bella annonce aujourd’hui qu’il promet d’ores et déjà cent mille hommes pour « libérer la Palestine ».
      La prétention d’un FLN politiquement vainqueur n’aura pas de limite.
      Espérez-vous l’arrêter demain à Poitiers ?
      Qu’attendez-vous pour vous ranger sous les ordres du Général Salan ? »

      Voilà en quoi a consisté le Munich algérien de votre de Gaulle : offrir au terrorisme islamique une nouvelle base de combat en France et en Occident, comme le prévoyait l’OAS. C’est lui qui est en grande partie à l’origine du désastre identitaire qui touche aujourd’hui la France, en ayant choisi, pour la satisfaction d’un projet géopolitique débile (devenir le « leader du tiers-monde » !!), de sacrifier toute une population française et en majorité chrétienne, en préférant, au lieu de défendre cette population, s’allier à des rebelles islamistes et égorgeurs, en laissant massacrer des dizaines de milliers de Pieds-Noirs et de Harkis. Mais de Gaulle c’est aussi le grand déchristianisateur : avant lui, le christianisme d’Afrique du Nord comptait plus d’un million de fidèles, après lui, presque zéro.Il s’est allié aux communistes et aux chrétiens progressistes pour transformer les Pieds-Noirs en dhimmis, avec Mgr Duval comme dhimmi en chef. Et les gaullistes s’étonnent aujourd’hui de « l’islamisation de la France ». Mais on se marre. L’islamisation de la France, elle commence en Algérie en 1962 !
      Retenez bien cette phrase Mme Amélie Poulain : :

      A la fin de la guerre d’Algérie, on parlait, DANS LE PIRE DES CAS, de faire une partition de l’Algérie en gardant un morceau de territoire pour protéger les Pieds-Noirs et les musulmans pro-français, de Gaulle a refusé, et, aujourd’hui, c’est la France qui est menacée de partition.

    • Le voilà le seul résultat de la politique criminelle de capitulation de votre de Gaulle. Il est là et seulement là, en dépit de tous vos arguments inutiles. Retenez bien cette phrase : à la fin de la guerre d’Algérie on parlait dans le pire des cas de faire une partition de l’Algérie, aujourd’hui c’est la France qui est menacée de partition. Et méditez ces paroles de Jacques Soustelle, en 1960 : « L’« Algérie algérienne » ne peut conduire qu’à la sécession, au chaos, à la ruine de l’Algérie, au déclin de la France. Il est bien évident, en outre, que si l’on rend en quelque sorte leur liberté aux diverses populations de l’Algérie, celle qui est de culture française doit se voir reconnaître tout comme aux autres le droit de disposer d’elle-même. On ne saurait la condamner à choisir entre le massacre et l’exil. (…) La soi-disant indépendance de l’Algérie, qui est la rupture de tous les liens entre la France et l’Algérie, ne signifierait pas, ne peut pas signifier un Etat indépendant de l’Algérie. Cela signifierait, disons, l’éclatement de l’Algérie, parce que l’Algérie est un territoire sur lequel vivent plusieurs peuples qui ne peuvent vivre ensemble que dans le cadre d’un Etat démocratique. L’issue inévitable dans ce cas serait la partition de l’Algérie ».

    • Ecoutons encore Jacques Soustelle, en 1964, deux ans après l’indépendance :
      « On a choisi la plus désastreuse et la plus irrationnelle des formules, celle qui consiste à attenter aux droits les plus sacrés de l’homme, celle qui nie l’existence et le droit de vivre d’un des deux peuples de l’Algérie. On pose en principe, arbitrairement, que seuls sont Algériens les prétendus « Arabes » (dont 75 % sinon davantage sont des Berbères arabisés par la conquête), que ces « Arabes » sont les seuls habitants du pays qui aient titre à y demeurer parce qu’ils y sont arrivés sept siècles plus tôt que les Européens (et mille ans plus tard que les Juifs !), et que les autres n’ont qu’à accepter de devenir une minorité opprimée ou à s’exiler.
      Il y a là une soumission servile à la phraséologie panarabe, à l’absurde collection de contre-vérités extravagantes qui forment l’armature de la « philosophie de la révolution » de Nasser. C’est un défi à la réalité historique et ethnique de l’Algérie. C’est aussi la négation de l’idéal « libéral » – et là le mot est employé dans son véritable sens – de la Révolution française et de la démocratie occidentale.
      La France officielle, en se ralliant au dogme panarabe, s’est reniée elle-même. Elle a renié les principes que notre pays avait donnés au monde il y aura bientôt deux siècles. Et l’Occident qui, d’une façon générale, l’a poussée dans cette voie et applaudit à la perte de l’Algérie, a commis un acte suicide. Il est grave de perdre un territoire, mais il est mortel de renier ses propres maximes. Or, en dépit du camouflage psychologique et des homélies moralisantes sur la « décolonisation », le fait brutal est que la France et l’Occident ont lâchement capitulé devant la violence et accepté comme norme une doctrine fondée sur le racisme et le fanatisme religieux, qui constitue la négation même de leurs principes fondamentaux. »

  16. A 52 ans, n’ayant pas vécu cette époque, il m’est difficile de me prononcer sur de Gaulle mais, feu mon père qui a fait la guerre d’Algérie traitait volontiers le Général de salaud et compte tenu de son attitude concernant l’affaire Algérienne et sa trahison au « Je vous ai compris » plus « refus d’intervention aux massacres », je me range à votre point de vue sans compter qu’aujourd’hui, ce pays serait sans doute le plus développé de toute l’Afrique même si une telle population n’est pas faite pour engendrer des chevaux de courses !

    • Pour comprendre le « Je vous ai compris », il faut creuser et contextualiser pour saisir le cheminement de de Gaulle qui est tout à fait compréhensible (j’aurais fait comme lui vu ce que j’ai lu).

      Pour l’ordre de non intervention cela a été largement déformé, il faut creuser aussi là (voir aussi les mensonges qui ont été rapportés à de Gaulle sur la réalité du terrain).

      • Si on ne garde pas l’Algérie française, on aura la France algérienne. Cette phrase est de JM Le Pen date d’il y a bien longtemps…. prémonitoire…

        • Forcément, il était pour l’OAS qu’il a même soutenu après la guerre… donc il ne pouvait pas dire le contraire…. CQFD.

          C’est pourtant une « évidence » que l’Indépendance était indispensable…. On ne maitrise pas ici sur notre sol, je ne vois pas comment cela eût été mieux en Algérie. On ne change pas les gens comme cela et l’on voit bien comment ils fonctionnent.

          L’Islam c’est bien une question de « fonctionnement » mental, ici on voit bien que l’Islam ne peut pas passer avec la mentalité « occidentale ». L’Islam a une racine « orientale » quoiqu’on en dise il ne faut pas l’oublier, normalement ici on ne devrait pas dire le contraire…. Je suis sidérée de voir les discours totalement contradictoires ici… Je crois que beaucoup ne s’en rendent pas compte.

          Cela aurait même été pire si le sol algérien avait encore été Français car cette population aurait été Française « sans discussion », vous imaginez ?…L’Islam aurait été bien « Français » (l’islamisme était bien présent lors du conflit algérien) alors qu’on récuse actuellement l’Islam de France…

          Que les gens réfléchissent un peu…. Ils y a des personnes Pieds-Noirs qui eux l’ont bien compris.

        • Et c’est aussi la pensée des indépendantistes qui, à Oran, le 5 juillet 1962, avaient tendu une banderole sur laquelle était écrit : « L’indépendance n’est qu’une étape ».
          Et ce n’est pas juste une formule isolée. Déjà en mars de la même année, avait été glissé sous les portes des habitations, situées dans les quartiers européens des principales villes d’Algérie, un tract dont voici un extrait :

          « Rappelez-vous que, quand nous serons indépendants et dans un minimum de temps, nous combattrons les trois cents kilomètres que nos ancêtres ont envahi en France. Voici les limites, Poitiers, Saint-Etienne, Lyon, les environs des Alpes et les Pyrénées. Toutes ces terres et ces villes sont celles de nos ancêtres. Après la guerre d’Afrique du Nord, nous allons envahir les trois cents kilomètres qui nous appartiennent, et les ports de Toulon, Marseille, Bordeaux.
          Nous sommes les fils de Mohamed, fils de l’Islam.
          Voici, l’amitié est finie entre la France et l’Afrique du Nord. Vous allez avoir le Dien-Ben-Phu, pas celui de notre amie l’Indochine, il est mille fois plus grand.
          Adieu, la France, c’est maintenant la dernière ordure du globe terrestre. L’Algérie est en lutte contre le colonialisme. Malheur à tous les fils du diable. »

          M. Jacques Soustelle, qui fut député, ministre, gouverneur général de l’Algérie, s’inquiétait dès 1956 de ces propos qui circulaient déjà. Après les avoir cités (avec quelques différences par rapport au texte ci-dessus), il mettait en garde : « Ces outrances peuvent faire sourire. On souriait aussi, en France, dans les années 1933-1940, quand les séides d’Hitler annonçaient leur intention, non seulement de reprendre l’Alsace, mais de rattacher au grand Reich tout le Nord de la France sous prétexte qu’il était de peuplement germanique. On a beaucoup moins souri par la suite. » Phrases tirées de l’article « La Rébellion algérienne dans le cadre du panarabisme », Revue de Défense nationale, juillet 1956, pp. 823-827.
          Merci les 2golistes (et merci aussi les cocos) d’avoir choisi le FLN contre la France et les Français !

  17. Ou bien alors si seulement l’Algérie était restée algérienne au lieu de se répandre en France. Ca n’aurait pas forcément changé grandchose pour elle mais alors on s’en foutrait complètement!

  18. La cinquième, c’est comme ça, ça l’a toujours été et encore aujourd’hui :
    Un type prend le pouvoir, et après, il fait toutes les conneries qu’il veut, « légitimement ». Et ça, quel que soit le bonhomme.
    C’est même pas sûr qu’on puisse aujourd’hui changer ça avec le retour d’un régime parlementaire – une chambre élue à la proportionnelle intégrale et un gouvernement de coalition, par exemple. Les politiciens de la quatrième avaient déjà les réflexes de clans etc.qui sont aujourd’hui exacerbés ; mais vu les circonstances – la reconstruction, deux guerres coloniales, la guerre froide intérieure des communistes, les manigances des gaullistes – est-ce qu’ils ont vraiment été si mauvais que ça ?

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