Pollution ? Greta n’y connaît rien, « il faut écouter les conseils de la nature », répond l’ingénieur Julian Melchiorri

Le « Lustre bionique d’expiration » de Melchiorri est son chef-d’œuvre visuel. Il s’agit d’une structure vivante et « respirante » conçue pour purifier l’air à l’intérieur.

 

Contre la pollution : des trouvailles du côté de la Mecque ?

C’est bien triste mais on s’y est résigné : les futures grandes inventions technologiques ne viendront pas du monde musulman, guère prolifique en la matière.

Dans le domaine de l’environnement, par exemple,  la solution à la pollution moderne et au manque d’oxygène ne sera probablement pas trouvée par les ingénieurs de la Mecque, bien occupés, les pauvres, à gérer la circulation des millions de musulmans parlant des dizaines de langues différentes venues de dizaines de pays, et qui se retrouvent sur un espace de 3 km carrés. Il ne s’agit pas de se prendre les pieds dans le tapis.

Le plus gigantesque embouteillage de piétons au monde ayant de façon regrettable en effet causé la mort de milliers de musulmans ces dernières années, nos amis en sont encore, paraît-il (entre les 5 prières), à plancher sur le sujet et ne seront donc d’aucun secours pour le reste des problèmes de l’humanité.

 

Julian Melchiorri

Il faut donc pour espérer « sauver la planète » et en tout cas mieux respirer, se tourner vers la nouvelle…Renaissance italienne, à travers un jeune ingénieur original.

Né en Italie, il se voit en effet dans la tradition de la Renaissance italienne. Une époque où la technologie, la science et l’art se rejoignaient encore en une seule personne.

Son lustre aux algues (illustration)  fait partie de la collection permanente du Victoria and Albert Museum de Londres.

« Toutes les technologies concevables existent dans la nature. La photosynthèse n’est que l’une d’entre elles, et elle a été développée sur des milliards d’années. Je pense qu’il est logique que l’homme regarde la nature, s’inspire de ses innovations et crée ensuite quelque chose qui l’imite ».

 

Le module de base est une feuille…

Melchiorri s’est fait connaître grâce à la feuille Biosolar, artificielle, qui imite le travail d’une vraie feuille. Elle absorbe le dioxyde de carbone de l’air et libère de l’oxygène. Pour ce faire, la feuille Biosolar n’a besoin que de la lumière du soleil. Au début, ce n’était pas simplement un verre rempli d’eau d’algue.

 

Une technologie expérimentale de purification de l’air est en cours d’expérimentation  à Londres.

L’idée : installer une “feuille biosolaire” capable d’éponger le dioxyde de carbone tout en libérant de l’oxygène.

Si les forêts constituent le poumon droit de la planète, le phytoplancton est incontestablement le poumon gauche. Ces milliards de cyanobactéries et micro-algues présentes à la surface des océans sont en effet responsables de la moitié de la photosynthèse.

Elles produisent plus de la moitié de l’oxygène terrestre et consomment la moitié du dioxyde de carbone alors qu’elles ne représentent que 1 % de la biomasse d’organismes photosynthétiques.

Une machinerie complexe sur laquelle nous pourrions nous appuyer pour dépolluer nos villes. C’est en tout cas l’idée de la startup Arborea.

Purifier l’air de Londres

Le principe : cultiver des micro-algues et du phytoplancton sur des sortes de grands panneaux  pouvant être installés sur les toits ou terrains. Selon ses développeurs, la technique (baptisée Biosolar Leaf, ou feuille bio-solaire) permettra de purifier l’air en absorbant de grandes quantités de dioxyde de carbone, tout en libérant de l’oxygène dans l’atmosphère.

On apprend par ailleurs que la structure pourrait effectuer le travail de 100 arbres en utilisant la surface d’un seul. Petite cerise sur le gâteau : il serait également possible de produire des protéines végétales.

La société Arborea de Melchiorri a travaillé avec l’Imperial College de Londres pour recouvrir de ces modules certains des toits de l’Université.

En cas de succès, l’opération pourrait ensuite s’étendre à plus de villes. Des panneaux seraient alors placés sur les toits de grands bâtiments.

 « Mon objectif est de lutter contre le changement climatique et pour la sécurité alimentaire. Cette usine pilote produira des additifs alimentaires durables et sains tout en purifiant l’air, en produisant de l’oxygène et en éliminant le dioxyde de carbone de l’environnement »explique le fondateur d’Arborea, Julian Melchiorri.

Le gros avantage de cette nouvelle technologie réside dans le fait qu’elle peut traiter le dioxyde de carbone à des pressions extrêmement basses. Il existe d’autres techniques, mais qui nécessitent un équipement de compression du gaz.

La ville de Londres, l’une des plus polluées de la planète, semble donc prendre le problème très au sérieux. On rappelle également qu’il y a quelques jours, le maire de la ville validait une nouvelle taxe à l’attention des véhicules polluants désirant pénétrer dans le centre. Il s’agit d’une taxe à la journée, qui ne concerne qu’une zone précise, mais qui pourrait à terme s’étendre à l’ensemble de la capitale.

Pour produire les premiers types, Melchiorri a extrait des chloroplastes des algues et les a dissous dans une protéine de soie. La substance contenue dans les feuilles a été irriguée par des canaux complexes.

« Une feuille a une série de minuscules canaux ou veines qui fournissent de l’eau », a déclaré Melchiorri. « J’ai été inspiré par le fonctionnement d’une feuille ».

La forêt des villes

La photosynthèse se produit également dans toutes les autres plantes – qu’est-ce que les microalgues ont de si spécial ? Il s’agit d’un organisme particulièrement simple, peu exigeant et facile à propager.

L’environnement artificiel offre d’autres avantages. Grâce à la feuille artificielle enveloppante, les algues prospèrent toujours dans une petite « serre » protégée – elles ont donc besoin de beaucoup moins d’eau que dans des conditions naturelles, car aucune humidité ne s’évapore.

Il est également facile de couvrir les structures artificielles à l’intérieur et à l’extérieur avec les feuilles. Les petites plantes pourraient être installées comme des modules solaires sur les immeubles et partout en extérieur. En quelques jours, des arbres artificiels gigantesques de grande hauteur pourraient également être installés.

L’art et la technologie en un seul objet

 

Vidéo en anglais. Activation des sous-titres en anglais. Les vidéos de You tube sont en italien. Les médias français sont davantage occupés à courir derrière Greta pour parler d’environnement -mais on devrait entendre parler des feuilles de Melchiorri dans l’avenir.

 

Source : site de Julian M. (nombreuses photos et projets) : https://www.julianmelchiorri.com/

https://sciencepost.fr/voici-la-premiere-feuille-bio-solaire-qui-vise-a-purifier-lair-pollue-de-londres/

 

Le Printemps (Botticelli)

https://www.revue-acropolis.fr/le-printemps-de-botticelli-representation-de-lamour-ou-metamorphoses-de-lame/

Le « Printemps » de Sandro Botticelli constitue l’apogée pictural du Néoplatonisme de la Renaissance. Il a inspiré Ovide.

Le tableau fait partie des « 105 œuvres décisives de la peinture occidentale » constituant le musée imaginaire de Michel Butor

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6 Comments

  1. Gros pourvoyeur en CO2, ce qui n’est pas gênant, la respiration humaine des 7 milliards d’habitants de la planète. Il va être grand temps de nous organiser une bonne guerre mondiale pour éradiquer quelques sources de dioxyde de carbone. (Avant de bombarder, venez me voir, je vous indiquerai des objectifs…) Mais déjà, si les folles genre Thunberg et l’armée de connards qui la suit et, pour certains, la précède voulaient bien fermer leur gueule, ça ne changerait rien au problème qui n’existe pas mais qu’est-ce que ça nous reposerait !…

  2. DAVOS : 1 500 jets privés, hélicoptères et limousines pour discuter du… réchauffement climatique
    :::: https://www.ouest-france.fr/environnement/climat/davos-1-500-jets-prives-helicopteres-et-limousines-pour-discuter-du-rechauffement-climatique-6705124
    24/01/2020

    Si le changement climatique figure en bonne place des préoccupations du Forum économique mondial, qui se tient du 22 au 25 janvier à Davos, en Suisse, c’est le plus souvent en jet privé que viennent en discuter les grands patrons et les responsables politiques. Ce qui fait grincer pas mal de dents.

    …./….

    • Pour nous culpabiliser, ils sont bons ! Ils nous prennent vraiment pour des …

  3. « permettra de purifier l’air en absorbant de grandes quantités de dioxyde de carbone, tout en libérant de l’oxygène dans l’atmosphère. »
    Purifier ? mais le CO2 n’est pas un poison ! le problème de l’air urbain ce sont les particules et les produits chimiques, pas le CO2 ! CO2 qui est la nourriture des plantes si on l’enlève les plantes meurent !!! Et son système aussi d’ailleurs.
    Sauf à vraiment produire des protéines, ce projet est stupide.

  4. Mouais…..Je persiste à croire que toute innovation technique à notre époque ne fait que reculer la résolution de la globalité du problème généré par le développement de l’humanité. Aussi séduisante en coût ou efficacité que soit cette solution, si elle n’est pas couplée avec une philosophie de la vie autre que celle qui prévaut actuellement, alors toutes les pistes d’amélioration technique qui pourraient lui succéder seraient vouées à alimenter l’effondrement global. L’on veut nous faire croire qu’une seule façon de voir les choses n’existe en ce bas monde, or celle dans laquelle nous baignons en occident n’existe grosso modo que depuis 500 ans. Simplifions REELLEMENT les choses et l’amélioration viendra. Ou bien la nature se chargera de nous le faire comprendre.

  5. C’est sûr que c’est bien plus concret que les éoliennes qui nous pourrissent la vie, la vue et surtout la facture.

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