Allez les gars : tous en jupe pour « interroger les préceptes de la masculinité »

Illustration : efféminé, métrosexuel puéril et doutant de lui, c’est ainsi que la néoféministe apprécie l’homme blanc

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La femme est l’avenir de l’homme chantait le poète communiste. Oui mais de l’homme de la diversité parce qu’aujourd’hui, l’homme blanc hétérosexuel n’est pas vraiment du goût des néoféministes.

Si la gauchiste des beaux quartiers ne dédaigne pas les migrants aux mœurs certes frustres mais tellement exotiques, la vue d’un paysan breton ou d’un ouvrier auvergnat lui donne carrément envie de gerber. Ils représentent, en effet, le fameux patriarcat occidental tant honni.

La néoféministe n’aime les hommes blancs que féminisés, castrés, humiliés, LGBTisés. A NEON, le magazine progressiste des 18-35 ans, on désire le mâle en jupe pour « interroger les préceptes de la masculinité »

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Pendant sept jours, notre journaliste hétéro poilu a troqué son pantalon pour une tenue nettement plus légère. Jambes au vent, il en a profité pour interroger les préceptes, de plus en plus mouvants , de la masculinité.

J’ai 23 ans, une pilosité prononcée […] et je m’apprête à porter une jupe durant une semaine […] Vais-je assumer ? Supporter les regards ? Subir des agressions ?…

Les premiers mètres sont un enfer psychologique […] : oui, oui, je suis bien en jupe…

Je perçois des froncements de sourcils, un couple qui se retourne mais rien de plus. Perdus dans leurs pensées ou aspirés par leur smartphone, la plupart des gens ne font pas attention à moi.

Ouf. La sensation inédite, de sentir l’air là où il ne passe pas habituellement est très agréable. Je me sens libre.

… Quand une femme me tombe dessus.

Cheveux blancs tirés en arrière pas un serre-tête [sans doute le fameux serre-tête des cathos radicalisées, NDA], lobes d’oreilles ornés de perles, elle éructe : « Mais qu’est-ce-que c’est que ça ? ». « Ça », c’est un vêtement qui existe, au moins, depuis l’Antiquité…

Une femme s’approche : « je peux faire des photos ? ». A ses côtés, une autre confie : « Ca vous va bien. Vous êtes beau avec. » Les questions fusent, d’autres personnes (toujours des femmes) m’arrêtent pour discuter et me donner leur avis.

Toutes abondent : il faudrait que plus d’hommes osent le faire…

Cela fait quatre jours que je suis en jupe. Jean-Bernard, lui, ça fait 40 ans. Ce scénographe de 61 ans a commencé à 20 ans, via les défilés d’une amie. Et puis c’est devenu une habitude…

« Je trouve intéressant qu’on ne puisse pas genrer une personne […] Pour moi, le plus important, c’est de savoir comment être bien dans sa peau. »

De mon côté, j’ai l’impression de m’être réapproprié ma masculinité plutôt que de la gommer…

Comment faire évoluer les mentalités ?

Pour Charlotte Moreau, autrice de « L’antiguide de la mode » : « Il faut du temps pour atteindre le mâle hétéro, dernier maillon du changement. La fantaisie et la redéfinition de la masculinité dans la mode sont passées par la réappropriation du vestiaire homosexuel par des hétérosexuels. » Elle estime qu’il y a un frémissement concernant la jupe pour homme qui pourrait se démocratiser. »

En me poussant à m’interroger sur ma propre masculinité, ma jupe a fait de moi un nouvel homme…

https://www.neonmag.fr/fin-du-patriarcat-fac-du-crime-homme-en-jupe-neon-73-est-en-kiosque-538290.html

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D’un côté, les néoféministes intiment à l’homme blanc de se féminiser pour « casser les codes de la masculinité » et de l’autre, elles s’insurgent de la hausse des harcèlements et des agressions sexuelles dans la rue ou les transports en commun, faisant évidemment l’impasse sur le profil sociologique et ethnique des agresseurs.
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Pourtant, reconnaissent-elles, il y a 50 ans, on pouvait porter mini-jupe, robe et décolleté sans risquer de se faire agresser ou violer.
Peut-être parce que le « patriarcat » de 2019 n’est pas celui de 1969 ?

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Harcèlement de rue : J’ai passé une semaine en minijupe, et c’était l’enfer

Moi qui privilégie le jean, je suis sortie en minijupe pour voir si le comportement des hommes était différent. Spoiler : je suis un bout de viande.

Pour certains hommes, l’attitude « aguicheuse » des femmes justifierait de se faire harceler dans la rue. Par aguicheuse, entendez le fait de porter une jupe, une robe ou un décolleté. Si je suis victime d’une agression sexuelle, voire d’un viol, 40 % des hommes penseront que j’en suis responsable à cause de ma tenue, d’après un sondage Ipsos de 2016.

Qu’à cela ne tienne, j’ai ressorti la minijupe du placard.

De mon point de vue, porter une jupe courte ne devrait même pas, en 2017, être l’objet d’une expérimentation sociale. Après tout, la mini s’est démocratisée il y a plus de cinquante ans en France – elle a même un anniversaire, célébré le 10 juillet. L’expérience peut donc sembler banale.

Mais en fait, je suis une badass : près de la moitié des femmes renoncent à porter une jupe dans les transports en commun, selon une étude de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports publics (FNAUT) en 2016.

Jeudi

Pour cette première journée, j’ai une jupe courte noire et un tee-shirt décolleté. A peine arrivée à la bouche de métro proche de chez moi, dans le quartier populaire de Fives à Lille, je me fais « tchiper » [bruit de succion entre la langue et les lèvres, NDA] par deux jeunes hommes qui me regardent de haut en bas…

Dans la rame du métro, plusieurs regards masculins se posent sur moi. Un des hommes du carré opposé, du style propre sur lui, se rapproche à un mètre en continuant à me mater. Je le vois dans le reflet de la vitre, son regard est clairement planté sur mes fesses pendant de longues minutes…

Vendredi

Même jupe. Un ami vérifie derrière moi si des passants regardent mes fesses. En dix minutes, il compte une quinzaine de regards insistants sur mon corps. Je passe devant une voiture de police à l’arrêt avec quatre agents à bord. « Ils t’ont tellement matée quand t’es passée qu’ils doivent avoir un torticolis », me rapporte mon ami.

Pas rassurant, quand on sait que la secrétaire d’État à l’Égalité Marlène Schiappa veut que ce soit ces mêmes policiers qui verbalisent les harceleurs de rue.

Certaines femmes regardent aussi mes jambes. Leurs yeux vont de ma jupe à ma tête, avant de retourner sur leurs pieds quand je les fixe. Elles me signifient en silence que ma tenue est provocante…

Samedi

Je rentre de soirée, il est minuit, dernier métro, jupe en similicuir.

Deux mecs accoutrés du combo gagnant survêtement-casquette-banane arrivent dans la rame. « Regarde cette salope », dit l’un en me désignant d’un geste. Je veux protester, mais trouve des excuses : j’ai bu, il est tard, personne n’a réagi dans la rame. La vérité, c’est que j’ai peur de dire quelque chose. Comme beaucoup de femmes, une expérience m’en a dissuadée.

C’était en juin dernier, à Lille, vers une heure du matin. J’ai répondu aux insultes d’un groupe de garçons dans une rue très fréquentée la nuit. Ils m’ont mis un coup avant de me courser, jusqu’à ce que j’arrête un autre passant pour qu’il me protège. Mon « sauveur » s’est révélé être un violeur en puissance qui tenait absolument à me « raccompagner » malgré mes protestations, avant de me plaquer contre un porche pour m’embrasser de force. Depuis, peu importe les insultes, je ferme ma gueule et je trace.

Dimanche

Je n’en peux plus des regards qui me scrutent, me déshabillent, de la tête aux pieds, partout où je vais. Dans la rue, dans les bars, au cinéma, même à l’école. C’est la répétition qui crée le sentiment permanent d’agression. Je voudrais être invisible, mon bon vieux jean me manque…

Lundi

Ça y est, les sifflements, remarques et regards incessants d’une semaine m’ont atteinte. J’appréhende avant de prendre le métro et, plus généralement, je me sens hypersexualisée. Comme une femme sur trois, je préférerais utiliser d’autres moyens de transports, notamment la voiture, habitacle privé et sécurisant. D’où vient cette violence symbolique qui me pousse hors de l’espace public ?

Dans la Grèce antique, le citoyen – au masculin – est celui qui peut traverser librement la frontière entre espace public et privé, en opposition aux femmes et aux esclaves, cantonnés à l’espace privé. Au XVIIIe siècle, la présence féminine dans la rue « est centrale dans la définition de la prostituée », explique l’historienne Clyde Plumauzille. Une tendance que l’on retrouve encore aujourd’hui.

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Dans son étude Une ville faite pour les garçons, le géographe Yves Raibaud rappelle que partout où des études ont été menées en France, les hommes sont les usagers majoritaires de l’espace urbain. Et ça commence dès le plus jeune âge : le géographe souligne que la plupart du temps dans les cours de récréation, les garçons jouent spontanément au centre alors que les filles restent sur le côté.

Mardi 

Je suis debout dans la rame. Un homme frêle et chauve est assis près de moi. Je le surprends à se baisser bizarrement. Est-ce qu’il cherche à regarder sous ma jupe ? Je n’en suis pas sûre, mais devoir se poser la question à 8h15 du matin est déjà franchement déplaisant. La réflexion ne dure pas une seconde. Je lui lance un regard tellement noir qu’il descend précipitamment à la station suivante.

En quelques jours, j’ai compris que les harceleurs n’ont pas de limites. Moi, si.

Mahaut Landaz

https://www.neonmag.fr/harcelement-de-rue-jai-passe-une-semaine-en-minijupe-et-cetait-lenfer-496630.html

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Paul Kersey, modèle patriarcal de 1974, aurait pu régler les problèmes actuels d’insécurité dans le métro mais Mahaut Landaz et les néoféministes l’auraient jugé trop blanc, trop viril, trop radical.

Dommage pour elles qui semblent préférer les métrosexuels en jupe…

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15 Commentaires

  1. Le féminisme, qui est un des avatars de la pensée de gauche, est aussi une composante du politiquement correct : il a exercé une pression constante et croissante contre laquelle il était interdit de protester.

    Le résultat, vous le voyez aujourd’hui dans les photos publiées.

    Je l’ai déjà écrit dans mes commentaires et je le répéterai : encore quarante ans à ce régime-là, c’est-à-dire comme les quarante que nous venons de subir, et les hommes devront s’excuser d’être des hommes (voir le très pertinent commentaire d’Hervé pour avoir les détails…). Sauf les hommes musulmans, bien-entendu.

    Les femmes occidentales se plaignent ? elles ont totalement dénigré LEURS hommes, elles le rejettent pour aller se jeter dans les bras d’étrangers africains. Je vois ce que je vois.

    • Apprenez que les qualificatifs que vous avez employé pour certains Africains et que j’ai changé sont interdits sur RR. Normalement, on ne corrige pas et on envoie le commentaire en entier à la corbeille (poubelle).

  2. Une jolie femme en tailleur ou en mini jupe attire le regard de l’homme comme Camille Lacourt ou Florent Manaudou attirent le regard des femmes. Le problème aujourd’hui, c’est que le nouveau mâle exotique ne se contente pas de regarder : il insulte, menace, agresse. Il veut prendre de force. L’insécurité des femmes féminines n’est pas un sentiment : c’est une réalité. D’autant plus que les éventuels mâles témoins d’une agression contre une femme font semblant de ne rien voir. Ceux là peuvent porter une jupe, il n’y a rien en dessous.

  3. Qu’un qui se met des plumes d’autruche dans le cul pour aller se promener dehors doit-il vraiment s’étonner d’être regardé comme un taré ?

    • Quel rapport entre des plumes d’autruche dans le cul et une jupe, Lucien ? Aucun. Ne faites pas dire à François ce qu’il n’a pas dit

  4. Ce qui est gênant avec ce genre d’article – désolé, c’est que vous alimentez le fonds de commerce islamique.
    Je m’explique : face à ce constat, bon nombre de réactionnaires se disent que si une révolution islamique survenait en France, tout cela finirait.
    Il n’y a pas plus oppressif des droits individuels, dont celui de choisir son habit, que la charia…
    On sait que des musulmans ont manifesté par exemple avec la « Manif pour tous ».
    Alors quelles sont les limites de ces dénonciations de prétendus dégénérés ? Et le dégénéré, n’est-ce pas aussi le mec trop étroit du cerveau sur ces questions : le psychorigide ?
    Et que proposez-vous : qu’on interdise l’androgynie ? Aucun programme politique ne le propose.
    Quant à Néon, pour connaître bon nombre d’homosexuels, je n’en connais pas qui lise ce magazine… à se demander comment vous avez pu tomber dessus ?? Vous avez dû longuement chercher…

    • Bon, je vais préciser mon idée…

      Par chez moi, on trouve ce magazine facilement et j’ai été attiré par sa couverture au titre typiquement néoféministe, « La fin du patriarcat ».
      Ce média possède également un site où sont abordés les thèmes les plus loufoques mais très « pipi-caca » pour attirer la jeunesse branchée.

      J’aime bien en dénicher les travers.

      Mais dénoncer le côté ridicule d’un journaliste en jupe ne fait pas de moi un homophobe. Et je ne vois pas en quoi j’alimenterais « le fond de commerce islamiste ». De plus, je ne dis pas qu’un homosexuel est un « dégénéré » et mon article n’est pas une charge contre l’homosexualité (qui m’indiffère complètement).
      Enfin, comme l’indiquait Christine plus bas, NEON n’est pas Têtu : sa cible est plutôt féminine.

      Mon article était une charge contre le néoféminisme qui veut imposer ses codes : déviriliser l’homme blanc hétéro coupable d’avoir imposé son « patriarcat occidental » tout en fermant les yeux sur un autre patriarcat, réel et plus violent, lui.

    • Maxime je ne connais pas non plus ce magazine, mais je n’ai pas compris, à la lecture de l’article de François que ce soit un autre « Têtu » !
      Ce qui est dénoncé à juste titre ici c’est l’entreprise de dévirilisation de nos hommes, qui contribue à l’imposition de l’islam, justement, parce que les petites ados en mal d’amour – et d’hormones- ont envie d’hommes qui en aient. Des « légionnaires  » qui sentent bon le sable chaud comme disait Gainsbourg. C’est brutal, c’est trivial. Ce n’est pas original mais c’est comme ça. Quand E Badinter écrivait il y a quelques dizaines d’années l’un l’autre, prédisant une indifférentiation des sexes, des hommes et des femmes vêtus pareil, suivant la même mode de la minceur, à l’aspect androgyne, elle décrivait un mouvement en train de se faire, mais il y a un monde entre cela et la jupe portée de façon provocatrice, forcément, par des hommes. Ce n’est pas notre culture, ce n’est pas nos traditions. On peut le regretter c’est un fait. Et moi, femme, retro sans doute mais je l’assume, je n’aurais pas envie de faire l’amour avec un homme en jupe. Et si des homos ont envie de jouer à la femme en s’habillant en jupe, aucun souci, c’est comme le voile,comme la djlellabah, comme les attributs sado-maso ou le burqini etc ça doit rester dans le domaine privé. Le vivre ensemble, le vrai, c’est aussi cela, au nom de la res publica. Un peu de décence ne peut pas faire de mal.

  5. va donc en Afghanistan, le pileux, tu seras surpris de constater que ta barbe n’ empêchera pas les mecs de lorgner sous ta jupette et trés vite de Tte faire une rondelle du diamètre des pneux devant lesquels du poses….

  6. Tous ces pauvres mecs qui ne savent pas se maîtriser parce qu ils voient un décolleté ou une jupe ,et qui pensent tout de suite parce que une femme est en jupe ,c’est une p….,ou est la belle époque des années 70,80 ,on est en train de régresser sérieusement, quand on entend qu’un rappeur américain fait vérifier tous les ans par un médecin si sa fille est encore vierge,ça devient vraiment grave .cette époque est vraiment de plus en plus pourrie .

  7. Le récit par la jeune femme de sa semaine en jupe pour être honnête de sa part devrait être accompagné des statistiques sur l’évolution de la société en changement de la population par l’immigration en provenance de pays monstrueusement dangereux pour les femmes, sur l’encanaillage encouragé par le rap et la justice qui ne punit pas et laisse carrément se développer des territoires entiers de non droit contrôlés par des criminels, l’amplification par le gouvernement et les médias du pouvoir de l’islam ultra anti-femmes. La situation ne tombe pas du ciel ni de notre héritage de l’ancienne civilisation gréco-romaine judéo-chrétienne. Il n’y a plus de pilote loyal dans l’avion de la nation occidentale et ça parait.

    • Bonjour,

      Le journalisme et l’honnêteté… ça fait deux.

      Dans le 1er article de NEON, le journaliste évoque le kilt écossais pour montrer qu’on peut être viril et porter une jupe. Oui, mais il oublie de dire que les Écossais portait également le poignard traditionnel dans la chaussette. De plus, ils étaient de sacrés guerriers.

      Et là, je ne vois qu’un type en jupe de chez Uniqlo, sûrement bien incapable de faire face à des racailles menaçant ses copines néoféministes de NEON…
      Copines qui accuseront l’homme en général, le « patriarcat occidental » plutôt que de se remettre en question.

  8. Bientôt les « mâles » blancs n’auront plus d’autre choix que de faire des dons,pour celles qui voudront encore du blanc. Et surtout,pas le droit de toucher à la bénéficiaire,ni bien sûr de se revendiquer comme étant le père,car l’enfant ne devra surtout pas le connaître,afin de demeurer un petit agneau bien docile,inoffensif,et incapable d’exploiter ce qui lui aura été transmis. Ce « père » devra juste travailler,pour nourrir tout ce beau monde;raison pour laquelle désormais,il n’y aura plus d’anonymat pour les donneurs. Eh oui,c’est quand même pas l’état qui va subvenir aux besoins de l’enfant et de la mère…Ah Ah Ah. Voici tout simplement comment nous courons à notre perte,car avec les musulmans,ça ne se passe certainement pas de cette façon. Et devinez qui sont ceux qui domineront,dans ce joli pays qui a été le nôtre.? Macron,en bon malade narcissique qui se respecte,a tout prévu..! Nous préférons rester derrière nos écrans;alors tant pis pour nous.

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