Voici un débat par articles interposés…
En désaccord avec mon article :
Maxime prétend que ce serait une bonne idée :
.
L’idée n’est pourtant pas mauvaise !
Il est exact que désormais, sur le plan juridique, la mention du sexe ne sert plus à rien.
Cela ne changera pas nos moeurs pour autant. Tristan n’a jamais eu besoin de voir la carte d’identité d’Iseult pour en tomber amoureux, pas davantage que Roméo est allé s’assurer à l’état civil que Juliette n’était pas en réalité un Julien sous traitement hormonal…
De la même manière que la consécration du mariage entre personnes du même sexe n’a pas conduit les hétérosexuels à arrêter de se marier. La loi civile n’est pas la loi religieuse ni l’alpha et l’oméga des relations sociales.
Vous êtes tolérants envers les transgenres et favorable au mariage gay, la PMA, la GPA ? Alors, sur le plan juridique, vous n’avez rien à perdre quant à cette avancée.
Et tout à gagner. Car si on supprime cette mention de l’état civil, c’en sera fini des discriminations prétendument « positives » (exemple : l’alternance des sexes sur les listes politiques ou les conseils d’administration, conduisant à promouvoir parfois des gens incompétents pour la seule raison qu’ils appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre).
Cette solution empêcherait encore la féminisation des fonctions, qui est une porte ouverte vers la charia :
http://resistancerepublicaine.com/2018/11/16/cerquiglini-dire-quun-ministre-est-enceinte-cest-participer-a-lislamisation-de-la-france/
Les femmes pourront continuer à bénéficier de leur congé maternité en établissant le fait qu’elles attendent médicalement un enfant, qu’elles sont enceintes, ce qui découle d’un constat médical et non de l’état civil. Leurs droits sont préservés.
Les femmes en revanche n’auront pas droit à un jour de congé spécifique pour le fait d’être femme, porte ouverte là encore à des dérives dans d’autres domaines cruciaux :
http://resistancerepublicaine.com/2017/08/09/scandaleux-la-cour-de-cassation-offre-un-jour-de-conge-supplementaires-aux-femmes/
http://resistancerepublicaine.com/2018/08/15/lois-passees-en-douce-2-2-discrimination-positive-pour-les-femmes/
C’est une bonne idée, quand bien même elle émane de membres de la « France insoumise ». Il ne faut pas oublier que cette formation politique est faite de diverses composantes, un peu comme il y a plusieurs sensibilités au sein du RN, plus ou moins progressistes ou conservatrices. Obono paraît davantage s’abreuver de la repentance coloniale que de l’islamisation. Il est possible qu’elle soit tout à fait sincère à propos de son adhésion pour les réformes sociétales incompatibles avec la charia et la sensibilité des plus conservateurs.
Nos ennemis politiques n’ont pas toujours tort, sachons le reconnaître comme nous aimerions parfois qu’ils admettent aussi qu’on a raison…
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avant cela servait pour le service militaire
maintenant l ‘on peut aussi faire l ‘économie des toilettes séparées
qu ‘en disent les muzzs ?
Si vous regardez les choses avec objectivité, vous aurez noté que la majeur partie de nos hommes politiques (masculins sans majuscules à homme) n’ont pas de couilles et pourtant leur carte d’identité porte la mention » Sexe : M » . Vous aurez aussi remarqué que presque tous les » Sexe : M » ne lève pas le petit doigt lorsqu’une femme se fait agresser devant eux, dans un lieu public. Cette mention sur la carte d’identité ne signifie en aucune façon que son propriétaire mérite l’appellation.
Justement, la « référence » collective est peut-être en défaut car très « floue » actuellement, les femmes étant au nom d’un pseudo-égalité (je parle des différences évidentes par de Droit) mises sur le même plan que les hommes.
Ca crée des biais et des replis dans l’application de ne pas se éférer à un Idéal (un des rôles de la Loi qui traduit les valeurs collective) mais à vouloir tout concrétiser et rationaliser, bref tout voir au ras-des pâquerettes.
Il y a des hommes (qui ne sont qu’humain après tout) que ça arrange cette façon de voir car l’image de l’homme fort dans sa tête à l’image de son physique, est dure à porter pour certains et ouf, on s’en sort bien !
@ Frejusien : sur une carte d’identité, la photo obligatoire rend inutile la mention du sexe. Pour les individus androgyne, que nous importe de savoir s’ils sont homme ou femme du point de vue du contrôle d’identité par exemple ?
@ Karnyx : sur mon lieu de travail, les toilettes désormais sont mixtes, effectivement. Cela ne dérange absolument personne. Evidemment, il n’y a plus de « pissotière », ce qui en soit n’est pas un problème. Tout le monde, chez soi, partage déjà ses toilettes avec les autres membres de sa famille, ses invités, amis ou non (professionnels pendant des travaux par exemple) quel que soit leur sexe. C’est quand même mieux que la création de toilettes spécialement pour les transgenres, comme à l’université de tours.
http://resistancerepublicaine.com/2017/11/05/delires-feministes-de-lecriture-inclusive-aux-toilettes-trans-genre-de-luniversite-de-tours/
intéressant !
un djihadiste déguisé en belphégor, est-ce un homme ou une femme ?
aucun intérêt, il pourrait être les deux, tout en restant un djihadiste
comment le savoir alors ?
faut-il déshabiller l’individu ?
cela rappelle des pratiques en Algérie qui consistaient à faire baisser le pantalon pour vérifier si le type était circoncis ou pas , il me semble en avoir entendu parler autrefois par les adultes,
sur le plan juridique, il faudrait également supprimer la taille, la couleur des yeux sur la carte d’identité, et rendre l’individu indifférencié,
et puis , alors pourquoi pas supprimer les cartes d’identité ? ces cartes discriminent trop l’individu et risquent de les stigmatiser
Alors quand on dira bonjour, ça sera bonjour M’sieur-dame? Je croyais que c’était réservé aux travelos, merde on va être perdu. Je suis presque heureux d’arriver en fin de vie pour ne pas voir toute cette saloperie que nos très chers dirigeants veulent nous pondre, pauvre et triste monde.
Les salutations, comme l’accès aux vestiaires, relèvent du pur usage. Donc la suppression du sexe sur l’état civil n’y changera rien. On ne demande pas un acte d’état civil dans ce genre de situation…
« Et tout à gagner. Car si on supprime cette mention de l’état civil, c’en sera fini des discriminations prétendument « positives ». »
C’est bien vrai.
Et il ne pourra plus y avoir de féminisme puisqu’il n’y aura plus d’hommes.
Il n’y aura plus de vestiaires H/F, il y aura juste marqué « Vestiaires ».
Pareil pour les toilettes.
C’est super.
Je croyais que Obono était « conne » mais c’est un génie.
Et sous la douche? Plus d’obligation de se dévouer pour ramasser la savonnette.
Ce point de vue qui a le droit certes de s’exprimer met néanmoins en exergue le démantèlement sociétal en cours au plan des valeurs.
Mariage pour tous: contre nature pour ce que je pense mais néanmoins chacun fait ce qui lui plaît dans son antre ou chambre ,je l’admets mais le deplore.
PMA Prime lle droit de l’enfant qui va peut être se résumer à une société de survivalisme occultée et qui devrait préconiser la limitation des naissances et qui au contraire favorise la satisfaction prioritaire de la femme ou du couple. . Où est le droit de l’enfant ?
GPA ou marchandising des naissances… cela est le droit demandé à accéder au droit à avoir des enfants !
Bien que les taux de fécondité des étrangers en France 4,77 enfants par femme ?. Français moins de 2,1 enfants par femme.
Le grand remplacement est bientôt achevé…
Prochaine étape avant l’ablation obligatoire.
Ce serait la porte ouverte à des dérives (plus de masculin/féminin, ça peut aller loin…) et quid des repères ?
Qu’est-ce que je plains les enfants aujourd’hui…
Il y a deux sexes, point… Comment les gens gèrent cela et s’y identifient ne regarde pas la société, c’est un problème on ne peut plus personnel, on n’en finit plus de s’attarder aux particularités.
Quand on parle à un homme on lui dit « Monsieur », à une femme, « Madame », je ne me vois pas dire le contraire ou demander avant de parler comment je dois appeler la personne, il faut être sérieux à un moment.
A force de cogiter on s’égare et s’éloigne de la réalité tout simplement, et les impasses, imprévisibles bien souvent en amont, se succèdent, l’humain étant ce qu’il est….
Quelles que soient les règles, il y en aura toujours un qui en sortira et bientôt, on nous parlera d’un troisième, voire d’un quatrième sexe. Eh oui… l’Imaginaire est sans limite…
On s’en moque un peu du 3ème sexe, du 4ème etc. Je ne suis pas non plus fanatique de tout cela…
Ce qui intéressant à voir, à mon avis, c’est que les « insoumis » ont mis le doigt dans un engrenage dont ils ne mesurent pas la portée.
Encore une fois, ce n’est pas parce que le sexe (c’est-à-dire le genre) comme institution juridique ne jouera plus aucun rôle que le genre disparaîtra de la nature. On aura toujours le droit de dire à un enfant qu’il est garçon ou fille et que telle personne est une femme, sur la base de son apparence physique et non de l’état civil comme on le fait actuellement dans la vie quotidienne…
Si on fait disparaître cette notion juridique parce qu’aucun régime juridique ne mérite de l’accompagner, cela ne peut qu’être qu’un vecteur de progrès pour remédier aux dérives contemporaines de l’idée républicaine…
Il y a à mon avis un cas où on pourrait en discuter à première vue: la discrimination à raison du genre.
Exemple : un homme refuse de serrer la main d’une femme pour une cause dite religieuse (appartenance à l’islam), une femme se voit interdire l’accès à une boutique parce que des créneaux ont été aménagés pour le même motif afin d’éviter la mixité de la clientèle (ça s’est vu).
Mais dans ce cas, en pratique, on voit que ça se manifeste toujours dans un contexte qui va permettre une sanction sans considérer le genre de la personne en lui-même.
En effet, ces comportements ont lieu en pratique dans le contexte de l’exercice d’une profession.
Or, ne pas saluer ses collègues constitue une faute professionnelle dans la mesure où cela contribue à instaurer une mauvaise ambiance de travail (jurisprudence récente sur la mésentente entre salariés en droit privé du travail : https://www.olivier-boulanger-avocat.fr/-cour-de-cassation-6-mars-2019—mesentente-entre-collegues–refus-de-travailler-avec-un-collegue–faute-grave–oui—-_ad2673.html). Cela vaut aussi dans la fonction publique, à l’égard des collègues comme de la direction, les usagers ou clients dans le privé…
Donc on sanctionne le fait de ne pas saluer un collègue et pas une femme en tant que telle, ce n’est pas l’important sur le plan de l’éthique professionnelle.
Ensuite, si un professionnel refuse de servir une cliente parce qu’elle est une femme, la cliente n’étant pas tenue de présenter sa carte d’identité ni un quelconque extrait de l’état civil, il la discrimine en réalité à raison de son apparence féminine.
Cette discrimination est pénalement interdite au même titre que celle tenant au genre actuellement. Mais si en réalité, la loi bégaye car la discrimination tenant au genre est toujours en pratique avant tout une discrimination tenant à l’apparence physique ! On ne vérifie pas que la personne a bien un vagin, on n’exige pas ses extraits d’état civil…
Ce n’est pas non plus un motif légitime permettant de refuser un service ou la fourniture d’un bien, incriminé lui aussi pénalement : celui-ci ne pourra jamais tenir à l’apparence physique du client.
Donc là encore l’apparence physique peut prendre le relais du genre (le sexe) sans que ça remette en cause la possibilité de sanctionner un comportement discriminatoire à l’égard des femmes.
En revanche, s’agissant des listes électorales, des discriminations dites positives etc., c’est l’état civil qui fait foi de l’appartenance à un genre. Si la mention du genre est supprimée de l’état civil, impossible de continuer à mettre en oeuvre les lois de discrimination dite positives, elles deviennent caduques.
La notion de sexe / genre a donc vocation à disparaître de l’arsenal juridique et on cessera enfin de nous bassiner avec ça… cela demeurera dans la nature mais n’aura plus vocation à donner lieu à des manipulations juridiques, que demander de plus ?
Je vois très bien ce que vous voulez dire, enfin si j’ai bien compris, vous suggérez de supprimer sur les documents d’état-civil banals la référence au genre, mais pas sur l’acte de naissance (j’espère en tous les cas). Effectivement, cela voudrait dire le laisser à bas-bruit pour que cela n’intervienne pas dans la vie civile.
Dans la pratique effectivement, je suis d’accord, et à ce que vous démontrez, cela neutralise bien des problèmes et les rend inopérants (quoique j’avais pensé à d’autres cas de figure qui poseraient eux problème avec cette position suite à votre écrit mais je ne m’en souviens plus… cela me reviendra peut-être).
Moi, ce qui me dérangerait, c’est que quelque part en « adaptant » la Loi on rentre dans ce jeu malsain que tous ces gens pas bien rangés dans leur tête nous imposent, et l’on risque là à mon sens, la surenchère (c’est dans ce sens que je parlais de 3ème ou 4ème sexe et des limites inexistantes de l’Imaginaire). On n’est plus là dans un « repère », un symbolique structurant, qui est le rôle que doit jouer la Loi au niveau du collectif.
Parce que, même avec cette position que vous décrivez, ces gens ne s’arrêteront pas là tant ils veulent imposer leurs problèmes personnels à la Société toute entière, leur but étant de transformer un réel qui permettrait de les annuler (ce qui est impossible bien sûr).
Cela soulève aussi du coup un autre problème actuel au niveau du Droit : à mon sens, depuis un certain temps, je note une tendance à adapter la Loi aux particularités alors que cela devrait être l’inverse (c’est aux gens de s’adapter à la Loi, pas l’inverse) si l’on veut que la Loi soit une référence « collective ».
En clair, il me semble quant à moi qu’il faudrait ignorer carrément les élucubrations de ces gens car non seulement ce serait rentrer dans leur jeu mais aussi, en adaptant la Loi à leur désir, ouvrir une porte dont on ne sait où cela nous mènera….
Le problème en général, quand on prend une décision, même si cela apaise sur le moment, c’est qu’on ne peut jamais prévoir comment l’Humain va se l’approprier, les limites doivent donc être clairement définies c’est ce qu’on appelle les « Principes » et qui sont des organisateurs de la vie sociale.
Et justement, j’ai l’impression que dans tous les textes de lois actuellement dans leur profusion sont émis souvent dans l’immédiateté d’un problème (et visée électoraliste… on le sait) sans fondements réels et de perspective dans l’avenir. D’où toutes les dérives et imprévisibilités que l’on se retrouve à devoir « colmater » par de nouveaux textes, c’est « sans fin » et cela n’arrange rien.
Il vaut mieux bien réfléchir avant et en rester au niveau des « Principes » et non du réel des actes possibles que l’on ne pourra de toute façon jamais prévoir dans leur totalité, l’Humain étant incontrôlable et insaisissable.
Notre Société, et beaucoup le disent, manque de repères clairs.
Je pense que nous sommes plutôt d’accord 🙂
Le plus simple et le plus sain surtout serait d’abroger directement les lois sur la parité, qui ont introduit dans notre droit la discrimination dite « positive » à l’anglaise avec tout ce dont elle est porteuse de potentiellement négatif… Ces lois sont d’une logique contraire à la Constitution et notamment la Déclaration de 1789.
On sait bien que Macron comme LFI ne vont pas dans ce sens. Si la mention du sexe disparaît de l’état civil, comme des actes de naissance (je ne vois pas non plus le problème ici, cela va de pair même), ces lois seront implicitement abrogées puisque impossibles à mettre en oeuvre dès lors que tout repose sur l’état civil à cet égard…
Un commentateur disait que le féminisme disparaîtrait alors. Mais c’est faux. Le féminisme véritable ne réclame que l’application du principe d’égalité qui est dans la Constitution et y demeure. Le féminisme a par exemple permis l’égalité dans les régimes matrimoniaux. La suppression de la mention du sexe à l’état civil n’y changera rien et c’est tant mieux. Le féminisme appartient à l’Histoire à mon avis désormais puisque l’égalité des genres est accomplie en droit.
« Le plus simple et le plus sain surtout serait d’abroger directement les lois sur la parité, qui ont introduit dans notre droit la discrimination dite « positive » à l’anglaise avec tout ce dont elle est porteuse de potentiellement négatif… Ces lois sont d’une logique contraire à la Constitution et notamment la Déclaration de 1789. »
Je suis absolument d’accord et les arguments ne manquent pas.
Pour une suppression pure et simple, même si cela parait intéressant pour neutraliser certaines dérives, franchement, j’ai vraiment des doutes « dans les faits » et surtout concernant l’aspect purement psychologique.
Sans compter que ceux qui revendiquent aujourd’hui auraient de surcroît l’occasion de renforcer leurs positions car ils ne manqueraient pas eux de prendre à la lettre cette loi comme une « confirmation » de la validité de leur position personnelle et du sens qu’ils veulent donner à la société.
Et c’est sûr, plus rien ne les arrêterait. On le voit dès à présent et à mon avis, ce n’est pas fini… On a cédé déjà sur trop de points, c’était une grave erreur à mon sens et c’est loin d’être structurant, c’est même collectivement destructeur, y compris pour les demandeurs (cf ci-dessus).
Les références sexuées même si elles ne sont pas toujours dites comme telles, sont importantes au niveau d’un collectif,. Il suffit de se référer à l’ethnologie avec les rites de passage extrêmement formateurs et structurants (« être » un homme, « être » une femme a du sens dans une société humaine).
Que se passerait-il alors sans références actées par le collectif à ce niveau ?
On en parle déjà de ces difficultés dans le Collectif à se situer dans les rôles masculin/féminin actuellement avec cette tendance à l’effacement de la fonction paternelle voire masculine.
Ce n’est pas écrit dans les livres ce que c’est que « être » un homme ou une femme, c’est vraiment une position floue qui doit se construire au-delà de l’apparence sexuée et les faits montrent que chacun s’y inscrit à sa propre manière, certains (en minorité quand même et heureusement les choses se passant bien la plupart du temps) avec beaucoup de difficultés voire de souffrance mais toujours « en fonction » d’une référence collective.
Illustration aussi par exemple avec la sexualité où la pornographie qui renvoie une image complètement superficielle et déformée de la réalité humaine, a donné bien des complexes injustifiés qui perturbent voire inhibent les relations à ce niveau.
Donc, on voit bien que les références collectives sont importantes pour se construire et se situer.
Amélie, je partage votre avis : en entre dans la surenchère… Tous les jours une nouvelle élucubration… C’est pire qu’aux Galeries Lafayette !
Oui Olivia, pour moi c’est évident parce que l’on répond aux demandes diverses mais le problème de « fond » de ces personnes demeure (ce n’est pas le Collectif et les Lois qui pourront changer leur problématique personnelle), et donc, elles ne seront jamais satisfaites.
Cela me fait penser aux enfants qui demandent un jouet et sitôt obtenu désireront autre chose parce que la demande derrière tout cela, au fond, est plus existentielle. C’est pareil d’ailleurs pour les adultes éternels insatisfaits, tout le monde en connait.
Ce que les gens ne comprennent pas c’est que l’égalité se situe sur le plan « fondamentalement » humain (chaque être humain ayant le droit de vivre, etc…), donc sur le plan symbolique, mais que l’égalité de « fait » est un pur fantasme, chaque être humain étant différent avec des inégalités que le collectif ne peut ni réparer ni prendre en charge car elles sont existentielles..
« Ce qui intéressant à voir, à mon avis, c’est que les « insoumis » ont mis le doigt dans un engrenage dont ils ne mesurent pas la portée. »
Oui, j’aime bien votre phrase, cela monte bien leur côté amateurisme.
Si on n’obligeait pas à 50% de femmes sur les listes électorales, dans les postes de l’administration, etc.
Le fait d’indiquer le sexe à la naissance n’interfèrerait pas dans ce cas.
Les plus compétents (ou considérés comme tels), homme ou femme ou trans ou autre seraient alors choisis.
Tous les actes ne sont pas gratuits, on ne peut tout vouloir et son contraire .
A force de vouloir être intelligent on fini par devenir CON .
C’est celui qui le dit qui l’est ! Voilà une réponse digne du niveau de votre commentaire…
Vous ne calculez pas plus que dame Obono les conséquences de sa proposition de réforme : les lois instaurant une discrimination positive vont devenir caduques (sans doute ignorez-vous la notion puisque chez vous l’insulte fonctionne mieux que le raisonnement et l’ouverture d’esprit visiblement).
Si la notion de sexe disparaît juridiquement, c’est tout le fonds de commerce de Schiappa et compagnie qui périclite, pas difficile à comprendre ?
Pour qu’une loi trouve à s’appliquer, encore faut-il en effet que ses présupposés existent (dans le cas présent, la mention du sexe sur l’état civil). On ne va pas aller fouiller dans l’anatomie des uns et des autres pour savoir s’ils sont hommes ou femmes.
Vous appelez « ça » une avancée ?
Dans un pays normal, en temps normal, chacun devrait être heureux de revendiquer son appartenance, son sexe !
Je serais choquée que mon état civil ne mentionne pas que je suis une femme.
Vous pourrez continuer à le faire, naturellement. Relisez la phrase sur Tristan et Iseult etc.
Ce n’est pas parce que votre état civil ne mentionne pas votre genre que vous allez cesser d’être une femme. Vous qui êtes croyante, pensez-vous que Dieu a attendu l’état civil pour décider lequel des deux serait Adam ou Eve ?
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que Obono, comme l’écrivait d’ailleurs Christine dans son article, n’a sans doute pas mesuré les tenants et aboutissants de sa réforme.
Si la mention du sexe sur l’état civil disparaît, ça empêchera la mise en oeuvre de lois débiles comme celles qui prévoient une alternance des sexes sur les listes électorales, la parité dans les conseils d’administration et même tous les délires de Schiappa et consorts.
Cela empêchera encore par exemple la reconnaissance en France d’un partage successoral sexiste réalisé à l’étranger conformément à la charia (la soeur hérite de la moitié du frère), puisqu’il y aura dans ce cas atteinte à l’égalité successorale.
Si juridiquement on ne connaît plus d’hommes et de femmes, le secrétariat d’Etat de Schiappa a vocation à disparaître aussi…
On n’a pas besoin de l’état civil pour savoir si l’on est un homme ou une femme !
Il faut lire ou relire la comédie humaine et surtout avoir beaucoup d’humour
Pourquoi ?
Il faut dire que l’étiquette « les dégénérés » sous mon article me ferait passer pour tel.
Je ne pense pas que ma pensée soit dégénérée. J’expose simplement les ressorts juridiques de la chose et je pense que l’étiquette « République et laïcité » aurait été mieux choisie.
Pardon Maxime mon doigt a fourché, c’était liberté d’expression puisqu’il y a débat, j’ai rectifié