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Pour la deuxième fois en moins d’un mois, la Russie a mis en garde Google et Facebook contre leur implication dans les élections et leur ingérence dans la politique intérieure russe.
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Jeudi, le régulateur russe des communications Roskomnadzor a officiellement demandé aux géants américains des moteurs de recherche et des médias sociaux d’arrêter la publicité politique pendant le prochain week-end des élections régionales.
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Plusieurs élections régionales doivent avoir lieu le 8 septembre, ce qui signifie que les 7 et 8 septembre sont des « journées silencieuses » de publicité politique et de campagne, conformément au droit russe.
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La Russie votera aux élections régionales nationales dimanche.
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Le non-respect sera considéré comme une ingérence dans les affaires souveraines de la Russie, selon une déclaration publiée par Roskomnadzor.
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La Russie « percevra cela comme une ingérence dans les affaires intérieures, une influence hostile pour perturber les élections et aura le droit d’agir en conséquence », a déclaré l’organe russe de régulation et de surveillance des médias.
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L’agence a fait la demande vendredi, et il fait suite à une lettre préalable envoyée à Google à la mi-août qui formulait des demandes similaires. La lettre précédente s’inscrivait dans le contexte d’un été de protestations généralisées en Russie contre la corruption et le parti au pouvoir, Russie unie.
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La demande précédente exigeait que YouTube, propriété de Google, s’abstienne d’autoriser des « notifications » qui facilitent et encouragent « les événements de masse, y compris ceux visant à perturber les élections d’importance fédérale et régionale ».
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Ironiquement, la même semaine, les équipes de sécurité de Facebook, Google, Twitter et Microsoft ont tenu des réunions avec plusieurs agences fédérales américaines pour coordonner et élaborer des stratégies sur la façon de prévenir et de protéger au mieux les élections présidentielles de 2020 contre l’ingérence étrangère.
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Mercredi 4 septembre, les géants américains de l’Internet ont rencontré le FBI, le Département de la sécurité intérieure et le directeur du bureau du renseignement national au siège de Facebook de Menlo Park, a confirmé la société.
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« Pour Facebook, nous avons développé une stratégie complète pour fermer les vulnérabilités précédentes, tout en analysant et en anticipant les nouvelles menaces », a déclaré Nathaniel Gleicher, responsable de la politique de cybersécurité de la société, dans un communiqué. « Améliorer la sécurité des élections et contrer les opérations d’information sont des défis complexes qu’aucune organisation ne peut résoudre seule. »
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Source : ZeroHedge – 9 septembre 2019.
Traduction : Julien Martel.
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Plus de 500 personnalités, dont Snowden et Huppert, s’engagent pour l’indépendance du Monde
:::: https://fr.sputniknews.com/france/201909141042098476-plus-de-500-personnalites-dont-snowden-et-huppert-sengagent-pour-lindependance-du-monde/
À l’instar des journalistes du quotidien, Edward Snowden, Christine and the Queens et Isabelle Huppert ainsi que plus de 500 personnalités médiatiques se sont engagées dans une action de soutien «aux équipes éditoriales et aux salariés» du Monde dans la défense de «l’indépendance de leur journal».
Des cinéastes, écrivains et d’autres personnalités publiques se sont mobilisés pour l’indépendance éditoriale de toutes les rédactions du journal Le Monde.
«Nous apportons notre soutien aux équipes éditoriales et aux salariés engagés dans la défense d’une valeur inaliénable: l’indépendance de leur journal», indique le texte de la tribune publiée sur le site du quotidien.
Parmi ces plus de 500 personnes, se trouvent Edward Snowden, célèbre lanceur d’alerte, le physicien prix Nobel de physique 2012 Serge Haroche, les artistes Isabelle Huppert et Jane Birkin, ainsi que des historiens (Marcel Gauchet ou Michelle Perrot), des économistes (Thomas Piketty) ou encore des écrivains (Leila Slimani).
Ces personnalités médiatiques se mobilisent à l’instar des journalistes du Monde eux-mêmes qui, mardi, avaient demandé à Daniel Kretinsky, le nouvel actionnaire du journal, cinquième fortune tchèque, et à l’actionnaire majoritaire Matthieu Pigasse, de «garantir leur indépendance» éditoriale par le biais de la signature d’un droit d’agrément. Lundi 9 septembre, ce droit a été signé par Xavier Niel, l’un des actionnaires du journal.
Comme le soulignent les signataires de la tribune, le droit d’agrément est «une pièce indispensable» qui «permettra au pôle d’indépendance du groupe Le Monde de se prononcer, à l’avenir, sur l’entrée au capital de tout nouvel actionnaire majeur».