«C’est toi qui vas mourir» : Sandra, cantinière poignardée raconte ; elle veut s'enfuir de Marseille…

Du Parisien :

Vendredi 6 septembre, un homme de 17 ans s’est introduit à l’aube dans une école marseillaise et l’a poignardée. Sandra, 44 ans, raconte pour la première fois.

 

 

 

Sandra est une « tata », comme on surnomme ces femmes qui s’occupent des petits dans les réfectoires.

Depuis dix ans, cette Marseillaise de 44 ans travaille comme cantinière au groupe scolaire La Pauline, dans le 9 e arrondissement de la cité phocéenne.

Le 6 septembre, peu après 6h30, alors que les enfants n’étaient pas encore arrivés, un homme s’introduit dans cette école située à deux pas du Vélodrome, et la poignarde.

Quatre fois. L’histoire fait les gros titres, provoquant la venue de deux ministres et une pluie de commentaires de politiques de tous bords.

Mais derrière l’emballement d’une suspicion d’attentat, retombée comme un soufflé, seule reste la détresse d’une femme, de son mari et de ses deux enfants.

NDLR : Phrase qui n’a aucun sens, sauf  dans le cerveau malade d’un journaliste bien-pensant, car il s’agit bien d’un ATTENTAT musulman comme il y en a maintenant des dizaines par an en  France islamisée.

« On veut me tuer, appelle la police »

« Il avait une force, c’était impressionnant »,

se souvient d’emblée la cantinière, la voix encore abîmée par l’étranglement prolongé qu’elle a subi. Les détails de cette matinée d’enfer tournent en boucle.

« Comme tous les jours, je suis arrivée la première puis j’ai fermé le portail », précise-t-elle pour couper court aux soupçons de négligence.

« Ici, on peut rentrer de cent façons différentes, ça fait des années que je le dis car ça arrive qu’on ne se sente pas en sécurité »,

rajoute-t-elle, évoquant notamment les parents agressifs quand la cantine de l’enfant n’est pas payée.

Mais ce matin-là, c’est un jeune homme, 17 ans, torse nu, qui s’est frayé un chemin dans les locaux.

« Il a débarqué près de mon bureau, dans le réfectoire. Il était en caleçon, agité. J’ai senti le danger, mais j’ai tenté le dialogue. Je lui ai demandé ce qu’il avait, lui ai proposé s’il voulait s’asseoir, boire un café ».

L’intrus est visiblement blessé.

« On veut me tuer, appelle la police ! »

lui ordonne-t-il.

Sandra s’exécute, avant que tout s’emballe.

« Il m’a arraché le téléphone des mains, a levé les bras au ciel, a commencé à dire qu’il faisait la prière, qu’il était musulman et qu’il fallait tuer tous les chrétiens. Il m’a étranglée si fort… J’ai tenté de me débattre, puis il m’a regardé avec ses yeux révulsés et m’a dit : Aujourd’hui, c’est toi qui vas mourir ! ».

À ce moment-là, Sandra sent la fin proche :

« Là j’ai baissé les bras. Je me suis dit que c’était un terroriste, que j’étais foutue, que ça y est, c’était la fin de ma vie ».

« Avec l’adrénaline, je ne sentais pas les plaies »

« Il m’a frappée puis a attrapé des ciseaux sur mon bureau, m’a poignardée trois fois, dans l’abdomen. Puis une fois dans la jambe, avec un couteau de cantine attrapé sur un chariot. À chaque fois qu’il a lâché la gorge, j’ai crié, mais personne n’a entendu. Ça m’a paru une éternité. »

Puis Colette, un agent technique de l’école, est arrivée.

«Il l’a mise au sol aussi, mais dans la bagarre, il a lâché le téléphone. J’ai pu m’enfuir pour essayer d’appeler les secours, j’ai foncé dans les toilettes. J’ai fait le 17, mais je suis tombée sur la musique. Le 18 aussi, pareil. J’étais désespérée, alors j’ai appelé mon mari »,

raconte encore Sandra, d’un débit accéléré, comme si elle revivait cette scène digne d’un film d’épouvante.

«J’étais dans le noir. Quand mon mari m’a demandé ce que j’avais, j’étais incapable de lui dire. Avec l’adrénaline je ne sentais rien, je ne sentais même pas le sang couler alors que j’avais été poignardée quatre fois. »

Ce que Sandra ne sait pas alors, c’est que quelqu’un l’a entendue dehors.

Pas l’agent de sécurité du bâtiment voisin ni la deuxième collègue qui s’apprêtait à entrer, mais sa mère, qui a reconnu sa voix depuis l’immeuble en face où elles vivent toutes les deux.

« Elle a réveillé ma fille de 18 ans en panique, lui a dit que je me faisais agresser et qu’il fallait appeler les secours ».

Finalement, c’est Jean-François, son mari, qui est arrivé avant la police. « Il était à l’autre bout de Marseille mais apparemment il a pris des ronds-points à l’envers, grillé des feux rouges et roulé très vite », confesse la fonctionnaire. C’est lui qui, essoufflé, a trouvé sa femme et sa collègue « gisant dans notre sang ».

« Quand il a crié Allahou Akbar, il savait ce qu’il faisait »

Entre-temps, l’agresseur a pris la fuite, frappant au passage un riverain, avant d’être interpellé environ une heure plus tard, divaguant.

Dans l’école,

« les ciseaux ont été retrouvés devant les toilettes, ça veut dire qu’il était tout près de moi »,

frissonne Sandra, qui ne comprend pas bien que le parquet antiterroriste ne se soit finalement pas saisi.

« OK, il a 17 ans. OK, ils l’ont déclaré fou. Mais quand il a crié Allahou Akbar et qu’il a attrapé des ciseaux plutôt qu’un des multiples crayons que j’avais sur mon bureau, là il avait l’air de savoir ce qu’il faisait »,

ironise-t-elle.

Il a été hospitalisé en psychiatrie.

« C’est la goutte d’eau »,

confie encore Sandra, déjà rouée de coups par deux voleuses en bas de chez elle, il y a quatre ans.

« Pour mon téléphone » et « devant mes enfants », se souvient-elle, fébrile.

À l’époque, les assaillantes et leurs complices, qui s’en étaient également pris aux pompiers venus la secourir, avaient pris 5 mois de sursis et 500 euros d’amende.

« Marseille, je ne peux plus, je ne veux plus ça pour mes enfants, on va partir ! »,

promet-elle en espérant pouvoir être mutée en Corse, dont elle est originaire.

Chaque jour, une infirmière vient lui prodiguer des soins.

« Je suis brisée », lâche-t-elle encore les sanglots dans la voix.

À La Pauline, les collègues des deux « tatas » agressées et nombre d’autres agents municipaux ont organisé lundi un grand rassemblement pour dénoncer l’insécurité.

Les syndicats, rassemblés, appellent les pouvoirs publics à se saisir du sujet.

NDLR2: Syndicats qui demandent toujours plus d’immigration car, bien sûr, cette agression barbare, n’a rien à voir avec l’immigration.

 
http://www.leparisien.fr/faits-divers/c-est-toi-qui-vas-mourir-sandra-cantiniere-poignardee-a-marseille-raconte-son-agression-11-09-2019-8150247.php

 
On n’a guère (litote)  entendu les médias de grande audience sur cette agression.
Quant à un média aussi distingué que France-Culture, on y est trop occupé à faire jacter l’admirable Gérard Noiriel posant l’équation Zemmour = Drumont.
Mais attention Noiriel n’est pas un idéologue, il ne juge pas : il fait de la science !
https://www.youtube.com/watch?v=rmxy3ZmoeDI
 

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18 Commentaires

  1. Si ça dégénère jusqu’au point de non retour, tous les blancs devront porter un cran d’arrêt dans leur poche et/ou une bombe lacrymogène dans leur sac et prendre des cours de self défense. Ca ne peut plus durer cette histoire.

  2. Il a répondu à une voix intérieure qui lui ordonnait de saigner une mécréante…Ordre auquel il ne pouvait pas obvier ….
    Voilà des circonstances absolument indiscutables et inattaquables !!….
    Bofffff Ducon ! Une sorte de piété admise par une forme de progressisme à la mode ….

  3. Cette constante psychiatrisation montre de manière évidente le fossé d’incompréhension qui existe entre nos deux civilisations,,
    en France, un  » forcené » qui agite un couteau et embroche les passants, est digne d’être classé parmi les déséquilibrés, sans aller jusqu’à la maladie mentale chronique
    L’ennui, c’est qu’en France on n’a pas la bonne grille de lecture,
    car chez eux, ce genre d’énergumène , est classé parmi les grands héros de la religion d’amour, il est bien connu que seul , l’amour peut produire de tels comportements éminemment altruistes,
    donc, les journaleux besogneux, sortez un peu de votre nombril et allez vous informer un peu à l’extérieur, vous verrez que le vaste monde ne ressemble en rien aux standards parisiens

  4. Si son mari était arrivé plus tôt et avait réussi à occire le fou islamique,
    il serait en garde à vue et prison assurée,
    aux USA ou au Brésil, une personne qui en sauve une autre est acclamée et encensée comme un héros, personne n’aurait l »idée saugrenue de la mettre en garde à vue

  5. C’est incroyable, bien sûr qu’il savait très bien ce qu’il faisait, et quand on connait le prix d’une journée en hôpital soit dit en passant…
    Cette femme est marquée à vie, mais c’est fous ces réactions des pouvoirs publics !
    Cela ne va pas pouvoir continuer comme cela, cela va mal finir.

  6. Sandra, du calme, pas d’amalgame!
    L’islam, c’est pas ça, lui, il est simplement déséquilibré !
    Quand tu seras calmée, tu verras qu’il n’était pas si méchant !
    S’il avait voulu te tuer, il t’aurait égorgée, non, il est malade c’est tout !
    J’espère que Macron et le Pape seront contents de mon analyse !
    J’oubliais aussi, ils n’auront pas ta haine, ni la nôtre !

  7. Face à une agression: «redevenir primitif, pour sauver sa vie»
    :::: https://fr.sputniknews.com/france/201909141042096299-face-a-une-agression-redevenir-primitif-pour-sauver-sa-vie/
    ARTICLE ACCOMPAGNÉ de VIDEOS
    Alors que l’insécurité augmente en France, les stages de self-defense se remplissent. Et ce, malgré des freins culturels, dont le premier d’entre eux: le tabou de l’usage de la force. Rencontre avec un instructeur, Romain Carrière.
    Caroline* accompagnait l’une de ses amies… sans enthousiasme. Sans doute pensait-elle avoir mieux à faire ce jour-là qu’un stage intensif d’autodéfense. Mais quelques mois plus tard, l’instructeur Romain Carrière reçoit un message de sa part: deux individus ont tenté de la violer dans un parking, sur le capot d’une voiture. Heureusement, la jeune femme s’est défendue, reproduisant les gestes les plus basiques appris lors de l’entraînement:
    «Elle a crié, envoyé le genou entre les jambes du premier agresseur et elle a pu s’enfuir», relate-t-il, aussi satisfait que rassuré.
    «Je me sens utile», nous confie-t-il: cet ancien sous-officier parachutiste et champion de France de Taekwondo a en effet le sentiment «d’avoir évité que la liste des victimes d’agressions ne s’accumule».
    En effet, des violences gratuites (1.000 par jour en France en 2018) aux tentatives d’homicide (+79% entre 2009 et 2018, selon le criminologue Alain Bauer), les statistiques s’affolent. Et derrière les chiffres, des personnes: Timothy Bonnet, 19 ans, poignardé par un demandeur d’asile afghan à Villeurbanne. Adrien Pérez, poignardé lui aussi, par Younes et Yanis El Habib, à la sortie d’une boîte de nuit, le soir de ses 26 ans. Marin Sauvajon, 20 ans, lynché pour avoir défendu un couple qui s’embrassait à Lyon. Fares ben Yahiaten, tué à 28 ans à l’arme à feu pour un sandwich à Noisy-Le-Grand. Des drames qui ont marqué l’opinion, et une angoisse pour les Français au quotidien.
    §.- Pour se former, être lucide

    §.- Le tabou de la force

    §.- Comprendre l’état d’esprit d’un prédateur

    §.- Redevenir primitif

  8. Si Sandra avait retourné le couteau contre son agresseur en le blessant sérieusement ou pire, on l’aurait incarcérée?
    Se faire tuer d’abord et puis ensuite on porte plainte. Le législateur en France devrait lui aussi faire un stage à l’asile psychiatrique avec ceux qu’ils protègent.
    PAUVRE FRANCE

  9. Merci pour l’article du Parisien,@Antiislam. Je pense que c’est volontairement que ce genre d’informations, qui fait tout de même accourir deux ministres n’est pas relayé plus de deux jours! J’ai découvert en 1984 pour la première fois; lors d’un transit de quelques heures à Marseille où j’avais vécu sept ans, ce qu’étaient devenus la gare et le haut de la Canebière, parce qu’en général je descendais à Toulon où vivait ma grand-mère. Au début des années quatre vingt – dix c’était encore pire, et aux dires d’un petit restaurateur vietnamien, installé là depuis quarante ans « ils » n’arrêtaient d’arriver, pourrissant des quartiers bien au-delà des quartiers Nord.Je me souviens de l’assassinat de Mauranne et Laura, il y a déjà deux ans. Ce sont toujours les mêmes qui poignardent ou égorgent les femmes, jeunes ou moins jeunes, mais je me dis que l’éducation nationale a des cheveux à se faire, à Marseille comme d’ailleurs dans toutes les villes universitaires où s’entassent les clandestins/migrants. Au fait, quid des sans abri dont les immeubles se sont écroulés?Ils ne sont pas encore déterminés à la Mairie à faire construire simultanément des ailes psychiatriques aux Baumettes pour reloger les CPF? Ce serait gagner un peu de temps ..

  10. Le dihad a deja commence
    Mais putain pourquoi en faire rentrer d’autre de ces degeneres. Nos dirigeants ont le sang des victimes sur les mains.

  11. « Quand il a crié Allahou Akbar, il savait ce qu’il faisait »
    Mais non, mais non, ce cri est caractéristique des « déséquilibrés » il ne savait pas ce qu’il faisait puisqu’il est « dé-sé-qui-li-bré »
    Et je ne me fais aucune illusion sur le genre de peine dont écopera cette saloperie de chance pour la France, probablement une peine de prison ridicule au regard des actes commis, peine qu’il ne fera probablement pas, car nous le savons bien la justice française est totalement pourrie et très protectrice pour les racailles et encore plus si ce sont des muzz. J’en veux pour preuve que toutes ces ordures demandent a être jugées en France quand c’est possible.

    • C’est comme pour les camions fous et les voitures folles. Ils savent très bien comment ça marche, comment s’en servir et où aller pour faire le plus de victimes possibles.
      Mais ils ne sont pas responsables.
      En fait, le déséquilibre est sélectif. Ne fonctionne, selon la magistrature, que s’il y a des victimes physiques.

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